Radius Bank est un petit établissement américain, créé il y a 30 ans pour servir les besoins d'un syndicat de charpentiers et reconverti en banque « digitale » généraliste sous la pression réglementaire accrue de ces dernières années. Afin de diversifier son offre malgré ses moyens limités, il développe une stratégie originale de partenariats.
Comme des milliers de ses consœurs aux États-Unis, Radius Bank ne proposait initialement à ses clients qu'un catalogue réduit : compte courant, carte de débit et de crédit, quelques produits d'épargne simples, crédit hypothécaire et… une solution de prêt pour l'achat de yacht (vraisemblablement une passion d'un de ses dirigeants…). Sans les importantes ressources requises pour compléter cette palette de services, il lui était difficile de lutter contre la concurrence des grandes institutions financières.
Alors, depuis 2013, la banque a commencé à enrichir son arsenal en s'appuyant sur des collaborations avec des startups de la FinTech. La première initiative du genre a vu la création, avec le spécialiste LevelUp, d'un porte-monnaie mobile, Radius Pay. La suivante, en 2014, a consisté à lancer une carte de paiement faisant bénéficier les étudiants du programme d'avantages de SmarterBucks, dont les réductions et autres promotions sont consacrées à rembourser leurs emprunts.
Cet été, Radius Bank a également abordé le marché de l'investissement (automatisé) des particuliers, en s'associant avec Aspiration. Cependant, dans ce cas, le modèle retenu est légèrement différent, puisque la banque fournit une solution de compte bancaire en marque blanche à la jeune pousse, qui permet à cette dernière de simplifier et fluidifier considérablement l'accès à ses services.
Comme des milliers de ses consœurs aux États-Unis, Radius Bank ne proposait initialement à ses clients qu'un catalogue réduit : compte courant, carte de débit et de crédit, quelques produits d'épargne simples, crédit hypothécaire et… une solution de prêt pour l'achat de yacht (vraisemblablement une passion d'un de ses dirigeants…). Sans les importantes ressources requises pour compléter cette palette de services, il lui était difficile de lutter contre la concurrence des grandes institutions financières.
Alors, depuis 2013, la banque a commencé à enrichir son arsenal en s'appuyant sur des collaborations avec des startups de la FinTech. La première initiative du genre a vu la création, avec le spécialiste LevelUp, d'un porte-monnaie mobile, Radius Pay. La suivante, en 2014, a consisté à lancer une carte de paiement faisant bénéficier les étudiants du programme d'avantages de SmarterBucks, dont les réductions et autres promotions sont consacrées à rembourser leurs emprunts.
Cet été, Radius Bank a également abordé le marché de l'investissement (automatisé) des particuliers, en s'associant avec Aspiration. Cependant, dans ce cas, le modèle retenu est légèrement différent, puisque la banque fournit une solution de compte bancaire en marque blanche à la jeune pousse, qui permet à cette dernière de simplifier et fluidifier considérablement l'accès à ses services.
Enfin, la dernière alliance en date, annoncée tout récemment, a été conclue avec Prosper – l'un des pionniers (et leader) du crédit P2P (de « pair à pair ») entre particuliers. Grâce à cette opération, Radius Bank est désormais en mesure de présenter une offre attractive de prêt personnel, entièrement motorisée par la plate-forme de son partenaire. C'est ainsi un service supplémentaire que la banque peut proposer à ses clients, sans perdre de temps dans sa mise en œuvre et sans avoir à investir lourdement…
En raison, très certainement, de son manque de moyens, la plate-forme de Radius Bank est loin d'être idéale : par exemple, la demande de prêt n'est pas intégrée et renvoie directement vers le site de Prosper. Elle n'en esquisse pas moins ce que pourrait être la banque hybride de demain, faite de l'assemblage d'une variété de produits et services, fournis par des établissements traditionnels ou des startups, parmi lesquels le consommateur (ou l'entreprise ?) trouve la meilleure réponse à son besoin.
Il ne restera plus, ensuite, qu'à masquer au client la complexité du choix mis à sa disposition, en lui proposant « automatiquement » la solution qui correspond le mieux à son projet. À ce stade, une nouvelle génération de banques sera née…
En raison, très certainement, de son manque de moyens, la plate-forme de Radius Bank est loin d'être idéale : par exemple, la demande de prêt n'est pas intégrée et renvoie directement vers le site de Prosper. Elle n'en esquisse pas moins ce que pourrait être la banque hybride de demain, faite de l'assemblage d'une variété de produits et services, fournis par des établissements traditionnels ou des startups, parmi lesquels le consommateur (ou l'entreprise ?) trouve la meilleure réponse à son besoin.
Il ne restera plus, ensuite, qu'à masquer au client la complexité du choix mis à sa disposition, en lui proposant « automatiquement » la solution qui correspond le mieux à son projet. À ce stade, une nouvelle génération de banques sera née…
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