Juste à temps pour la rentrée, Loot lance sa nouvelle « banque » spécialement conçue pour les étudiants étrangers arrivant au Royaume-Uni. Voulue plus accessible et plus abordable qu'un compte dans un établissement traditionnel, l'offre de la jeune pousse recèle d'idées concourant à faciliter la vie quotidienne de ses clients.
Fondamentalement, le cœur de la solution de Loot n'a rien de très original : il s'agit d'une carte prépayée, qui peut être souscrite en quelques secondes, moyennant la saisie d'un simple formulaire (des preuves d'identité et de résidence sont logiquement requises, par la suite, pour dépasser la limite réglementaire de 2000 £ de dépenses). La gratuité de l'application, de la carte et des opérations de base (sauf les retraits sur GAB, facturés 75 pence) fait également partie des classiques du genre.
Un peu moins banal, l'ouverture de compte – comme l'accès à l'ensemble des services – n'est possible que sur mobile (uniquement iPhone, à ce stade), via l'application ad hoc, même si une version web est prévue, ultérieurement. Grâce au RIB individuel attribué, l'approvisionnement peut être réalisé par virement bancaire, avec – cible oblige – un portail dédié et une promesse de frais réduits pour les transferts internationaux. Par ailleurs, la carte fournie comporte une interface sans contact, qui la rend directement utilisable comme titre de transport dans les bus et métros londoniens.
Fondamentalement, le cœur de la solution de Loot n'a rien de très original : il s'agit d'une carte prépayée, qui peut être souscrite en quelques secondes, moyennant la saisie d'un simple formulaire (des preuves d'identité et de résidence sont logiquement requises, par la suite, pour dépasser la limite réglementaire de 2000 £ de dépenses). La gratuité de l'application, de la carte et des opérations de base (sauf les retraits sur GAB, facturés 75 pence) fait également partie des classiques du genre.
Un peu moins banal, l'ouverture de compte – comme l'accès à l'ensemble des services – n'est possible que sur mobile (uniquement iPhone, à ce stade), via l'application ad hoc, même si une version web est prévue, ultérieurement. Grâce au RIB individuel attribué, l'approvisionnement peut être réalisé par virement bancaire, avec – cible oblige – un portail dédié et une promesse de frais réduits pour les transferts internationaux. Par ailleurs, la carte fournie comporte une interface sans contact, qui la rend directement utilisable comme titre de transport dans les bus et métros londoniens.
Mais Loot possède une autre dimension, complémentaire à la première : il propose aussi une solution de gestion de finances personnelles (PFM), permettant à son utilisateur de suivre son budget, au quotidien, et l'évolution de ses dépenses, sur le long terme. Loin d'être anecdotiques, ces fonctions sont appelées à s'étoffer, avec, notamment, la création de projets et la définition des objectifs d'épargne correspondants ou encore une option de comparaison des comportements entre pairs. En renversant la perspective, Loot peut même être considéré comme un outil de PFM enrichi d'un compte bancaire.
Ainsi, sous des dehors anodins, la startup offre en réalité un exemple supplémentaire d'une génération montante de services personnalisés, soigneusement élaborés afin de répondre au mieux aux attentes d'une niche plus ou moins large de consommateurs. Comme dans tous les cas similaires, les institutions historiques n'ont (quasiment) aucune réponse appropriée (un cadeau de bienvenue peut-il suffire ?) et sont donc dans une position de faiblesse par rapport à la menace du trublion.
En l'occurrence, Loot dispose, par le choix même de sa cible, d'un avantage concurrentiel imbattable. En effet, les étudiants étrangers débarquant en Angleterre et souhaitant ouvrir un compte vont avoir le choix entre un processus long et incertain (celui des banques, avec rendez-vous en agence, interrogatoire en règle, risque – élevé – de refus…) et une souscription simple et immédiate sur leur téléphone. Déjà débordés par les innombrables démarches « administratives » qu'ils doivent accomplir à la rentrée, les intéressés auront certainement vite fait leur choix !
Ainsi, sous des dehors anodins, la startup offre en réalité un exemple supplémentaire d'une génération montante de services personnalisés, soigneusement élaborés afin de répondre au mieux aux attentes d'une niche plus ou moins large de consommateurs. Comme dans tous les cas similaires, les institutions historiques n'ont (quasiment) aucune réponse appropriée (un cadeau de bienvenue peut-il suffire ?) et sont donc dans une position de faiblesse par rapport à la menace du trublion.
En l'occurrence, Loot dispose, par le choix même de sa cible, d'un avantage concurrentiel imbattable. En effet, les étudiants étrangers débarquant en Angleterre et souhaitant ouvrir un compte vont avoir le choix entre un processus long et incertain (celui des banques, avec rendez-vous en agence, interrogatoire en règle, risque – élevé – de refus…) et une souscription simple et immédiate sur leur téléphone. Déjà débordés par les innombrables démarches « administratives » qu'ils doivent accomplir à la rentrée, les intéressés auront certainement vite fait leur choix !
Loot prépare une campagne marketing directement dans les universités.
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