Si le rythme des créations de néo-banques a ralenti outre-Manche ces derniers temps (probablement en raison d'une certaine saturation du marché), la vague n'est pas encore totalement passée. Il y a quelques jours, Soldo sortait de 18 mois de préparation silencieuse et présentait son premier produit, un compte bancaire pour les familles.
Précisons d'emblée que, comme nombre de ses consœurs, Soldo n'est pas une « vraie » banque puisqu'elle ne détient qu'une licence de monnaie électronique. En conséquence, son offre consiste classiquement en un compte prépayé, auquel sont associées une ou plusieurs cartes de paiement (émises par PaySafe), et piloté par une puissante application mobile. Cette stratégie conduit le fondateur de la startup à la positionner clairement comme un complément aux banques traditionnelles plutôt qu'en concurrente.
Dans cette logique, elle cherche avant tout à répondre à des besoins spécifiques, qu'elle considère mal servis par les établissements existants. En l'occurrence, pour son lancement, sa cible initiale sera celle des familles qui recherchent un moyen de mieux gérer leur finances personnelles. Pour ce faire, elle leur propose une sorte de compte commun permettant d'attribuer une carte à chacun des membres du foyer (à partir de 8 ans, pour les enfants), y compris les employés de maison, le cas échéant.
Malgré les apparences, il ne s'agit pas que d'une simple extension du concept de compte joint. En effet, l'application mobile de Soldo introduit une dimension de contrôle inédite à la solution. Le titulaire – avec les personnes à qui il délègue son autorité, par exemple son conjoint – a ainsi la possibilité de définir exactement les capacités de chacune des cartes : paiement en ligne, retrait sur les automates, utilisation à l'étranger, plafonds de dépense (par période), horaires de fonctionnement (notamment pour une nounou)…
Précisons d'emblée que, comme nombre de ses consœurs, Soldo n'est pas une « vraie » banque puisqu'elle ne détient qu'une licence de monnaie électronique. En conséquence, son offre consiste classiquement en un compte prépayé, auquel sont associées une ou plusieurs cartes de paiement (émises par PaySafe), et piloté par une puissante application mobile. Cette stratégie conduit le fondateur de la startup à la positionner clairement comme un complément aux banques traditionnelles plutôt qu'en concurrente.
Dans cette logique, elle cherche avant tout à répondre à des besoins spécifiques, qu'elle considère mal servis par les établissements existants. En l'occurrence, pour son lancement, sa cible initiale sera celle des familles qui recherchent un moyen de mieux gérer leur finances personnelles. Pour ce faire, elle leur propose une sorte de compte commun permettant d'attribuer une carte à chacun des membres du foyer (à partir de 8 ans, pour les enfants), y compris les employés de maison, le cas échéant.
Malgré les apparences, il ne s'agit pas que d'une simple extension du concept de compte joint. En effet, l'application mobile de Soldo introduit une dimension de contrôle inédite à la solution. Le titulaire – avec les personnes à qui il délègue son autorité, par exemple son conjoint – a ainsi la possibilité de définir exactement les capacités de chacune des cartes : paiement en ligne, retrait sur les automates, utilisation à l'étranger, plafonds de dépense (par période), horaires de fonctionnement (notamment pour une nounou)…
Petite particularité de Soldo parmi les néo-banques britanniques, sa vocation trans-européenne sera une réalité dès ses débuts : son lancement (imminent) est prévu à la fois en Grande-Bretagne (où elle est basée) et en Italie (d'où est originaire son fondateur). D'autre part, outre une future extension géographique, des déclinaisons de son modèle opérationnel son également envisagés. Une de ses ambitions serait, entre autres, de décliner le principe du compte commun à destination des entreprises.
La recette des néo-banques est désormais éprouvée : dans un monde dans lequel la personnalisation des services devient impérative, il devrait être possible de conquérir des clientèles de « niche » (plus ou moins large) en leur proposant une offre adaptée à leur situation et à leurs attentes. Certes, aucune des startups qui ont tenté l'aventure n'a, pour l'instant, confirmé que ce modèle était viable. Toutefois, le succès rencontré par certaines de leurs offres démontrent au moins qu'il existe de réelles opportunités, que les banques classiques tendent à ignorer alors qu'elle sont à leur portée…
La recette des néo-banques est désormais éprouvée : dans un monde dans lequel la personnalisation des services devient impérative, il devrait être possible de conquérir des clientèles de « niche » (plus ou moins large) en leur proposant une offre adaptée à leur situation et à leurs attentes. Certes, aucune des startups qui ont tenté l'aventure n'a, pour l'instant, confirmé que ce modèle était viable. Toutefois, le succès rencontré par certaines de leurs offres démontrent au moins qu'il existe de réelles opportunités, que les banques classiques tendent à ignorer alors qu'elle sont à leur portée…
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