Conquises par le principe du conseil en investissement automatisé des robo-advisors, plusieurs institutions financières cherchent à en répliquer le modèle, soit par elles-mêmes, soit à travers des partenariats. Barclays est une des premières à esquisser une voie originale, en explorant d'abord les moyens de capitaliser sur ses forces historiques.
Certes, l'annonce de la britannique peut laisser le lecteur sur sa faim : il n'est même pas question de gestion assistée, puisque son nouveau service se contente d'offrir aux clients un accès à ses outils existants d'investissement individuel au cœur de sa plate-forme de banque en ligne. La seule concession faite à l'émergence des trublions de la FinTech est une tarification relativement modérée et qualifiée de transparente (mais qui reste encore bien loin d'atteindre les « standards » qu'imposent les startups en la matière…).
Alors, il faudra de l'imagination pour se projeter au-delà de ce que le directeur de l'investissement et du patrimoine de Barclays présente comme une « première étape », en évoquant l'évolution nécessaire du conseil financier, au Royaume-Uni, face à une population souvent peu au fait des opportunités de l'épargne sur les marchés. Et il ne faut pas chercher très longtemps pour comprendre que l'intégration d'une plate-forme d'investissement dans la gestion de comptes recèle un potentiel inexploité…
Rêvons (?), par exemple, à une solution qui, à partir d'une analyse des transactions courantes de la famille et des projets d'avenir qu'elle a enregistrés dans un module de planification budgétaire, se verrait automatiquement proposer, avec une approche pédagogique claire, une stratégie d'investissement adaptée, capable de l'aider à atteindre ses objectifs à court et long terme, dans le respect de son profil d'appétence aux risques (déterminé, lui aussi, par les habitudes déduites de son activité quotidienne).
Naturellement, contrairement à nos voisins d'outre-Manche, nos banques hexagonales incluent déjà l'accès à la bourse dans leurs services en ligne. Il est toutefois difficile de parler d'intégration, tant la gestion de portefeuille est généralement isolée des comptes courants et d'épargne. Un rapprochement « intelligent » entre ces deux mondes apporterait pourtant une valeur ajoutée importante aux clients, tout en constituant un facteur de différenciation concurrentielle imbattable vis-à-vis des nouveaux entrants…
Certes, l'annonce de la britannique peut laisser le lecteur sur sa faim : il n'est même pas question de gestion assistée, puisque son nouveau service se contente d'offrir aux clients un accès à ses outils existants d'investissement individuel au cœur de sa plate-forme de banque en ligne. La seule concession faite à l'émergence des trublions de la FinTech est une tarification relativement modérée et qualifiée de transparente (mais qui reste encore bien loin d'atteindre les « standards » qu'imposent les startups en la matière…).
Alors, il faudra de l'imagination pour se projeter au-delà de ce que le directeur de l'investissement et du patrimoine de Barclays présente comme une « première étape », en évoquant l'évolution nécessaire du conseil financier, au Royaume-Uni, face à une population souvent peu au fait des opportunités de l'épargne sur les marchés. Et il ne faut pas chercher très longtemps pour comprendre que l'intégration d'une plate-forme d'investissement dans la gestion de comptes recèle un potentiel inexploité…
Rêvons (?), par exemple, à une solution qui, à partir d'une analyse des transactions courantes de la famille et des projets d'avenir qu'elle a enregistrés dans un module de planification budgétaire, se verrait automatiquement proposer, avec une approche pédagogique claire, une stratégie d'investissement adaptée, capable de l'aider à atteindre ses objectifs à court et long terme, dans le respect de son profil d'appétence aux risques (déterminé, lui aussi, par les habitudes déduites de son activité quotidienne).
Naturellement, contrairement à nos voisins d'outre-Manche, nos banques hexagonales incluent déjà l'accès à la bourse dans leurs services en ligne. Il est toutefois difficile de parler d'intégration, tant la gestion de portefeuille est généralement isolée des comptes courants et d'épargne. Un rapprochement « intelligent » entre ces deux mondes apporterait pourtant une valeur ajoutée importante aux clients, tout en constituant un facteur de différenciation concurrentielle imbattable vis-à-vis des nouveaux entrants…
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