S'il existe bien quelques institutions financières à travers le monde affirmant leur soutien au concept – et, parfois, aux entreprises – de l'économie de partage, la concrétisation en est rarement déclinée dans leur cœur de métier. Metro Bank innove donc en invitant directement la location immobilière entre particuliers dans le crédit hypothécaire.
Certes, la principale nouveauté introduite est liée à une particularité du marché britannique que la « première nouvelle banque créée en 100 ans au Royaume-Uni » essaie de secouer depuis sa naissance, il y a 6 ans (bien avant la vague des néo-banques). De l'autre côté de la Manche, les établissements de crédit imposent en effet aux emprunteurs des clauses restrictives qui vont de l'interdiction pure et simple de louer le bien financé jusqu'à l'obligation de solliciter un accord préalable (souvent facturé).
Alors, dans une véritable déclaration d'amour à l'économie de partage, Metro Bank vient d'annoncer à ses clients détenteurs d'un crédit hypothécaire que, désormais, ils pouvaient mettre leur résidence principale à la disposition des internautes sur les plates-formes AirBnb et équivalentes, sans avoir en demander l'autorisation auparavant. La seule limitation qui subsiste est la durée maximale de location permise, fixée à 90 jours par an (après tout, il faut tout de même conserver l'objet initial de l'emprunt).
Bien sûr, la première justification de cette initiative est la prise en compte d'une réalité incontournable : les pratiques collaboratives sont aujourd'hui entrées dans les mœurs des consommateurs et tenter de les proscrire ou de les restreindre pendant la durée d'un prêt hypothécaire devient une aberration. Mais, à y regarder de plus près, la banque vise probablement aussi un bénéfice concret en adoptant une position plus ouverte, les compléments de revenus issus de la location constituant à la fois des flux supplémentaires pour elle et (surtout ?) une garantie supplémentaire de solvabilité.
Bien que l'idée de Metro Bank ne puisse être répliquée en l'état dans d'autres pays, elle m'inspire deux réflexions. D'une part, en restant sur le même terrain, serait-il envisageable d'introduire les capacités ouvertes par la location entre particuliers dans les plans de financement immobilier ? D'autre part, en prenant plus de recul, il me semble que les banques auraient tout intérêt à se pencher sur les opportunités que leur offre l'économie de partage, non en termes de communication et d'image mais plutôt de business…
Certes, la principale nouveauté introduite est liée à une particularité du marché britannique que la « première nouvelle banque créée en 100 ans au Royaume-Uni » essaie de secouer depuis sa naissance, il y a 6 ans (bien avant la vague des néo-banques). De l'autre côté de la Manche, les établissements de crédit imposent en effet aux emprunteurs des clauses restrictives qui vont de l'interdiction pure et simple de louer le bien financé jusqu'à l'obligation de solliciter un accord préalable (souvent facturé).
Alors, dans une véritable déclaration d'amour à l'économie de partage, Metro Bank vient d'annoncer à ses clients détenteurs d'un crédit hypothécaire que, désormais, ils pouvaient mettre leur résidence principale à la disposition des internautes sur les plates-formes AirBnb et équivalentes, sans avoir en demander l'autorisation auparavant. La seule limitation qui subsiste est la durée maximale de location permise, fixée à 90 jours par an (après tout, il faut tout de même conserver l'objet initial de l'emprunt).
Bien sûr, la première justification de cette initiative est la prise en compte d'une réalité incontournable : les pratiques collaboratives sont aujourd'hui entrées dans les mœurs des consommateurs et tenter de les proscrire ou de les restreindre pendant la durée d'un prêt hypothécaire devient une aberration. Mais, à y regarder de plus près, la banque vise probablement aussi un bénéfice concret en adoptant une position plus ouverte, les compléments de revenus issus de la location constituant à la fois des flux supplémentaires pour elle et (surtout ?) une garantie supplémentaire de solvabilité.
Bien que l'idée de Metro Bank ne puisse être répliquée en l'état dans d'autres pays, elle m'inspire deux réflexions. D'une part, en restant sur le même terrain, serait-il envisageable d'introduire les capacités ouvertes par la location entre particuliers dans les plans de financement immobilier ? D'autre part, en prenant plus de recul, il me semble que les banques auraient tout intérêt à se pencher sur les opportunités que leur offre l'économie de partage, non en termes de communication et d'image mais plutôt de business…
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