Lancée au début de l'année, la plate-forme d'épargne automatique Bruno, première du genre en France (me semble-t-il), franchit une étape de son développement en offrant, en partenariat avec Carrefour Banque, un livret rémunéré qui devrait inciter toujours plus ses utilisateurs à mettre de l'argent de côté régulièrement, presque sans y penser.
Conçu pour s'intégrer dans la vie quotidienne des jeunes adultes, Bruno est incarné exclusivement sous la forme d'un assistant virtuel (intelligent) installé dans Facebook Messenger. Là, il va commencer par demander à son interlocuteur de connecter ses comptes bancaires (grâce à une collaboration avec Budget Insight), ce qui lui permet de surveiller en permanence l'état de ses finances personnelles… et de lui suggérer un montant optimal à mettre en réserve, chaque semaine, sur son livret.
Classiquement, l'objectif n'est pas tant de faire montre de prouesses prédictives sur la gestion budgétaire des consommateurs (quoique…) que de les accoutumer à penser à leurs économies, qu'ils aient du mal à maîtriser leurs dépenses ou, plus simplement, qu'ils n'aient pas le réflexe de bloquer une partie de leur argent pour un projet futur. En s'immisçant spontanément dans leur vie une fois par semaine, pour les inviter à épargner 5 à 80 euros (la moyenne s'élevant à 120 euros par mois), ils n'ont plus d'excuse.
En pratique, la mise en place d'un compte rémunéré, réclamée par les adeptes actuels de la solution et prévue de longue date par l'équipe de la jeune pousse, tient de la même logique d'accompagnement psychologique. En effet, le taux accordé, de 1% (sur les 10 000 premiers euros) ne représente pas un avantage financier extraordinaire, mais il constitue une subtile incitation supplémentaire à accepter les recommandations de l'assistant virtuel et à ne pas toucher prématurément aux économies accumulées.
Conçu pour s'intégrer dans la vie quotidienne des jeunes adultes, Bruno est incarné exclusivement sous la forme d'un assistant virtuel (intelligent) installé dans Facebook Messenger. Là, il va commencer par demander à son interlocuteur de connecter ses comptes bancaires (grâce à une collaboration avec Budget Insight), ce qui lui permet de surveiller en permanence l'état de ses finances personnelles… et de lui suggérer un montant optimal à mettre en réserve, chaque semaine, sur son livret.
Classiquement, l'objectif n'est pas tant de faire montre de prouesses prédictives sur la gestion budgétaire des consommateurs (quoique…) que de les accoutumer à penser à leurs économies, qu'ils aient du mal à maîtriser leurs dépenses ou, plus simplement, qu'ils n'aient pas le réflexe de bloquer une partie de leur argent pour un projet futur. En s'immisçant spontanément dans leur vie une fois par semaine, pour les inviter à épargner 5 à 80 euros (la moyenne s'élevant à 120 euros par mois), ils n'ont plus d'excuse.
En pratique, la mise en place d'un compte rémunéré, réclamée par les adeptes actuels de la solution et prévue de longue date par l'équipe de la jeune pousse, tient de la même logique d'accompagnement psychologique. En effet, le taux accordé, de 1% (sur les 10 000 premiers euros) ne représente pas un avantage financier extraordinaire, mais il constitue une subtile incitation supplémentaire à accepter les recommandations de l'assistant virtuel et à ne pas toucher prématurément aux économies accumulées.
La recette semble fonctionner : en quelques mois, les premiers clients de Bruno (uniquement acquis par le bouche-à-oreille ?) ont réussi à amasser plus d'un million d'euros d'économies sur leurs comptes. Il faut dire que l'assistant sait aussi s'adapter à leurs contraintes : il propose notamment 3 modes différents, plus ou moins agressifs par rapport à la prévision de capacité d'épargne idéale calculée par les algorithmes à partir de l'historique de transactions et du comportement personnel qu'il révèle.
L'aventure de Bruno ne fait que commencer. Une de ses prochaines grandes étapes consistera à introduire la possibilité d'investir les sommes disponibles dans des produits financiers élaborés, plutôt que de les laisser sur un livret à taux fixe, de manière à, d'une part, dynamiser les rendements et aider les utilisateurs à atteindre leurs objectifs plus rapidement et, d'autre part, à éduquer les jeunes consommateurs à la gestion avancée de leur argent, en les accompagnant dans une approche facile à appréhender.
Le concept d'épargne automatique existe depuis des années (on se souviendra de Digit, en particulier) et il est heureux qu'il se développe aussi en France. Il me semble toutefois extrêmement surprenant que les banques, qui sont pourtant les mieux placées pour le distribuer auprès de leurs clients, ne s'en soient pas encore emparé massivement. Heureusement, donc, que des startups sont là pour pallier à leur timidité…
L'aventure de Bruno ne fait que commencer. Une de ses prochaines grandes étapes consistera à introduire la possibilité d'investir les sommes disponibles dans des produits financiers élaborés, plutôt que de les laisser sur un livret à taux fixe, de manière à, d'une part, dynamiser les rendements et aider les utilisateurs à atteindre leurs objectifs plus rapidement et, d'autre part, à éduquer les jeunes consommateurs à la gestion avancée de leur argent, en les accompagnant dans une approche facile à appréhender.
Le concept d'épargne automatique existe depuis des années (on se souviendra de Digit, en particulier) et il est heureux qu'il se développe aussi en France. Il me semble toutefois extrêmement surprenant que les banques, qui sont pourtant les mieux placées pour le distribuer auprès de leurs clients, ne s'en soient pas encore emparé massivement. Heureusement, donc, que des startups sont là pour pallier à leur timidité…
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