Voilà le genre de démarche qui manque toujours dans les institutions financières : le géant du commerce de détail américain Walmart annonce la création d'un « lab » d'intelligence artificielle au cœur d'une de ses grandes surfaces, qui doit lui permettre non seulement de tester de nouvelles applications mais également d'évaluer leur accueil.
Deux règles cardinales d'une démarche d'innovation sont, d'une part, de toujours s'assurer que ce qui est développé répond à un besoin d'un client et, d'autre part, de vérifier le plus souvent possible que l'utilisateur cible répond positivement à la solution qui lui est proposée. Dans ces conditions, n'est-il pas parfaitement logique, pour se conformer à ces principes, d'installer les équipes en charge de la création de nouveaux produits ou services au milieu des premiers concernés, dans un point de vente ?
C'est ce que devrait donc faire prochainement la chaîne Walmart pour ses explorations autour de l'intelligence artificielle, qu'il s'agisse de s'aventurer dans la voie ouverte par Amazon Go avec ses boutiques sans caisses ou, plus prosaïquement, de mettre en place des algorithmes plus performants pour anticiper les ré-alimentations des rayons avant épuisement des stocks, en passant par la détection des petits accidents requérant un nettoyage, de produits mal rangés ou de caddies devant être déplacés…
L'ambition de ce « Projet Kepler », qui en est actuellement au déploiement d'une infrastructure matérielle et logicielle prête à accueillir ses premières expérimentations, est d'abord, bien entendu, de concevoir et réaliser des prototypes opérationnels et de les confronter à un environnement réel. Mais il s'agit aussi, simultanément, de mesurer la réaction des employés de l'entreprise et des clients face à des concepts dont on sait qu'ils sont susceptibles de déranger et de faire l'objet de réactions de rejet virulentes.
Les banques (et les compagnies d'assurance) qui croient indéfectiblement en la valeur de leurs réseaux d'agences devraient s'inspirer plus souvent de ces pratiques. Plutôt que de déployer des profusions d'écrans déshumanisés dans leurs locaux, elles pourraient consacrer quelques-uns d'entre eux à une analyse approfondie des attentes de leurs clients et de leurs collaborateurs, en en faisant de véritables espaces de co-création, dans lesquels des idées seraient mises rapidement à l'épreuve de vrais utilisateurs.
Deux règles cardinales d'une démarche d'innovation sont, d'une part, de toujours s'assurer que ce qui est développé répond à un besoin d'un client et, d'autre part, de vérifier le plus souvent possible que l'utilisateur cible répond positivement à la solution qui lui est proposée. Dans ces conditions, n'est-il pas parfaitement logique, pour se conformer à ces principes, d'installer les équipes en charge de la création de nouveaux produits ou services au milieu des premiers concernés, dans un point de vente ?
C'est ce que devrait donc faire prochainement la chaîne Walmart pour ses explorations autour de l'intelligence artificielle, qu'il s'agisse de s'aventurer dans la voie ouverte par Amazon Go avec ses boutiques sans caisses ou, plus prosaïquement, de mettre en place des algorithmes plus performants pour anticiper les ré-alimentations des rayons avant épuisement des stocks, en passant par la détection des petits accidents requérant un nettoyage, de produits mal rangés ou de caddies devant être déplacés…
L'ambition de ce « Projet Kepler », qui en est actuellement au déploiement d'une infrastructure matérielle et logicielle prête à accueillir ses premières expérimentations, est d'abord, bien entendu, de concevoir et réaliser des prototypes opérationnels et de les confronter à un environnement réel. Mais il s'agit aussi, simultanément, de mesurer la réaction des employés de l'entreprise et des clients face à des concepts dont on sait qu'ils sont susceptibles de déranger et de faire l'objet de réactions de rejet virulentes.
Les banques (et les compagnies d'assurance) qui croient indéfectiblement en la valeur de leurs réseaux d'agences devraient s'inspirer plus souvent de ces pratiques. Plutôt que de déployer des profusions d'écrans déshumanisés dans leurs locaux, elles pourraient consacrer quelques-uns d'entre eux à une analyse approfondie des attentes de leurs clients et de leurs collaborateurs, en en faisant de véritables espaces de co-création, dans lesquels des idées seraient mises rapidement à l'épreuve de vrais utilisateurs.
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