On n'attendrait pas nécessairement d'une plate-forme de trading et de son directeur général qu'ils se préoccupent des inégalités dans le monde. C'est pourtant à eToro que nous devons le lancement de cette intéressante expérimentation qui vise à créer une cryptomonnaie permettant de relever l'un des plus grands défis du XXIème siècle.
Les statistiques de la répartition des richesses sur la planète ont de quoi donner le vertige… et, peut-être, inspirer aux plus chanceux un sentiment de culpabilité qui les incite à agir concrètement. Plusieurs grands noms de la technologie mondiale (Bill Gates, Sir Richard Branson, Mark Zuckerberg, Elon Musk…) s'expriment régulièrement sur le sujet et s'engagent parfois dans des initiatives concrètes. Pour tous ces acteurs, les innovations qui les font prospérer doivent aussi contribuer au bien commun.
Yoni Assia, co-fondateur et directeur général d'eToro, n'a pas attendu le succès de sa jeune pousse pour se pencher sur la question puisqu'il publiait ses premières réflexions il y a 10 ans. Aujourd'hui, celles-ci prennent enfin corps, sous la forme d'une organisation à but non lucratif, dans laquelle sa société injecte 1 millions de dollars, non sans appeler toutes les bonnes volontés à la rejoindre et participer à un programme de développement ambitieux capitalisant sur les promesses de la blockchain et des cryptomonnaies.
L'idée sous-jacente consisterait, en quelque sorte, à reprendre les fondations de bitcoin et y apporter les adaptations nécessaires afin d'éliminer ses défauts et en faire un vrai instrument financier social. Il s'agirait, par exemple, d'éviter le phénomène d'accumulation, qui fait que, actuellement, 87% des réserves sont détenues par 0,7% des adresses (les inégalités sont toujours promptes à se reproduire), ou de concevoir une devise qui soit à la fois non inflationniste (ce que bitcoin a réussi) et non spéculative (c'est plus difficile).
Les statistiques de la répartition des richesses sur la planète ont de quoi donner le vertige… et, peut-être, inspirer aux plus chanceux un sentiment de culpabilité qui les incite à agir concrètement. Plusieurs grands noms de la technologie mondiale (Bill Gates, Sir Richard Branson, Mark Zuckerberg, Elon Musk…) s'expriment régulièrement sur le sujet et s'engagent parfois dans des initiatives concrètes. Pour tous ces acteurs, les innovations qui les font prospérer doivent aussi contribuer au bien commun.
Yoni Assia, co-fondateur et directeur général d'eToro, n'a pas attendu le succès de sa jeune pousse pour se pencher sur la question puisqu'il publiait ses premières réflexions il y a 10 ans. Aujourd'hui, celles-ci prennent enfin corps, sous la forme d'une organisation à but non lucratif, dans laquelle sa société injecte 1 millions de dollars, non sans appeler toutes les bonnes volontés à la rejoindre et participer à un programme de développement ambitieux capitalisant sur les promesses de la blockchain et des cryptomonnaies.
L'idée sous-jacente consisterait, en quelque sorte, à reprendre les fondations de bitcoin et y apporter les adaptations nécessaires afin d'éliminer ses défauts et en faire un vrai instrument financier social. Il s'agirait, par exemple, d'éviter le phénomène d'accumulation, qui fait que, actuellement, 87% des réserves sont détenues par 0,7% des adresses (les inégalités sont toujours promptes à se reproduire), ou de concevoir une devise qui soit à la fois non inflationniste (ce que bitcoin a réussi) et non spéculative (c'est plus difficile).
La cible serait ainsi une monnaie universelle, accessible à tous, dans le monde entier, échangeable contre n'importe quelle autre devise, supportant des frais de transactions réduits et attribuée de manière équitable, sur la base d'un modèle d'intérêt social à définir. En perspective, les concepteurs de ce qu'ils appellent le « Good Dollar » imaginent que ce dernier deviendrait le support du revenu minimum de base dont le concept gagne jour après jour en popularité parmi les décideurs politiques de tous bords.
D'une certaine manière, l'objectif du « Good Dollar » est de revenir aux sources de la cryptomonnaie, mais, plutôt que d'en placer les bénéfices au service de l'idéologie purement libertaire qui animait ses premiers adeptes, ses mécanismes de distribution et de décentralisation seraient cette fois mis à profit pour répartir la richesse qu'il représente avec une plus grande justice entre tous ses participants, dûment identifiés. La vision reste plus utopique que jamais, mais elle paraît encore plus désirable !
D'une certaine manière, l'objectif du « Good Dollar » est de revenir aux sources de la cryptomonnaie, mais, plutôt que d'en placer les bénéfices au service de l'idéologie purement libertaire qui animait ses premiers adeptes, ses mécanismes de distribution et de décentralisation seraient cette fois mis à profit pour répartir la richesse qu'il représente avec une plus grande justice entre tous ses participants, dûment identifiés. La vision reste plus utopique que jamais, mais elle paraît encore plus désirable !
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