Bien que, après une période de dédain, les banques aient fini par déclarer leur flamme à la FinTech, les relations entre grands groupes et startups restent souvent chaotiques. Afin d'aplanir les difficultés, sinon les éliminer entièrement, un groupement d'acteurs britanniques s'est attelé à définir une sorte de charte de la parfaite collaboration.
Pour beaucoup d'institutions financières, il n'est plus question d'envisager l'avenir sans développer des partenariats avec la myriade de nouveaux entrants qui viennent compléter leurs offres. Malheureusement, le fossé qui sépare ces deux mondes génère des frustrations, de part et d'autre : les unes ne trouvent pas réponse à leurs interrogations et s'inquiètent de l'immaturité de leurs interlocuteurs, quand les seconds se plaignent de délais sans fins et de chaînes de décision impliquant des dizaines de responsables.
Cette situation est due, dans une large mesure, à l'incompréhension qui règne entre des structures qui, finalement, ne se connaissent pas aussi bien qu'elles le croient. Conscient de cet état de fait, un collectif rassemblant des banques (RBS, HSBC, Barclays, Lloyds, Santander) et des entreprises technologiques (MarketInvoice, The ID Co, iwoca…), avec le support de l'institut des standards, a décidé de prendre l'initiative afin d'éclairer les conditions d'une coopération fructueuse et en bonne intelligence.
Le résultat de ses travaux se matérialise sous la forme d'un guide [PDF] d'une trentaine de pages. Sa vocation est de fournir à toutes les jeunes pousses – locales ou étrangères – désireuses de proposer leurs produits et services aux établissements britanniques les clés indispensables qui doivent leur permettre de découvrir concrètement et précisément à quel genre d'organisation elles s'adressent, et, notamment, quels sont leurs besoins, leurs attentes, leurs exigences, leurs contraintes, leurs craintes…
Pour beaucoup d'institutions financières, il n'est plus question d'envisager l'avenir sans développer des partenariats avec la myriade de nouveaux entrants qui viennent compléter leurs offres. Malheureusement, le fossé qui sépare ces deux mondes génère des frustrations, de part et d'autre : les unes ne trouvent pas réponse à leurs interrogations et s'inquiètent de l'immaturité de leurs interlocuteurs, quand les seconds se plaignent de délais sans fins et de chaînes de décision impliquant des dizaines de responsables.
Cette situation est due, dans une large mesure, à l'incompréhension qui règne entre des structures qui, finalement, ne se connaissent pas aussi bien qu'elles le croient. Conscient de cet état de fait, un collectif rassemblant des banques (RBS, HSBC, Barclays, Lloyds, Santander) et des entreprises technologiques (MarketInvoice, The ID Co, iwoca…), avec le support de l'institut des standards, a décidé de prendre l'initiative afin d'éclairer les conditions d'une coopération fructueuse et en bonne intelligence.
Le résultat de ses travaux se matérialise sous la forme d'un guide [PDF] d'une trentaine de pages. Sa vocation est de fournir à toutes les jeunes pousses – locales ou étrangères – désireuses de proposer leurs produits et services aux établissements britanniques les clés indispensables qui doivent leur permettre de découvrir concrètement et précisément à quel genre d'organisation elles s'adressent, et, notamment, quels sont leurs besoins, leurs attentes, leurs exigences, leurs contraintes, leurs craintes…
La première partie du document dresse d'abord un panorama générique d'une démarche d'innovation dans un grand groupe – celle qui sera généralement appliquée lors de la mise en œuvre d'une solution de startup. À travers des définitions communes et une description complète des étapes à suivre, détaillant, pour chacune d'elles, les objectifs visés, ses modalités d'exécution, les obligations à respecter (par exemple les « due diligences »), sa durée caractéristique…, les processus sont utilement démystifiés.
Vient ensuite une liste exhaustive des problématiques qui préoccupent les banques au moment d'entamer une nouvelle collaboration dans la FinTech. Elles sont classées en 5 grands domaines, qui, de fait, couvrent le spectre d'une analyse approfondie de la viabilité d'un partenaire : proposition de valeur et positionnement sur le marché, modèle d'affaires et structure de l'équipe, aspects réglementaires et approche commerciale, gestion de la sécurité et de la protection des données, plate-forme technologique.
Au fil des pages, le lecteur appréhende l'étendue des informations que réclament les institutions financières pour avancer avec confiance dans un projet commun et, d'une certaine manière (qui pourrait être développée plus avant), les raisons qui les motivent. Pour encore plus de pragmatisme, une librairie de documents types sera prochainement ajoutée au dispositif. En perspective, le dialogue devrait de la sorte être facilité et – les malentendus étant alors évités – les processus accélérés.
Avec ce chantier de place, le secteur financier britannique fait une nouvelle fois preuve d'une belle maturité dans sa prise de conscience de son besoin de transformation et dans sa capacité à agir effectivement en conséquence. À défaut de démarche équivalente sur le continent, nos banques pourraient à tout le moins reprendre à leur compte la charte concoctée par leurs consœurs d'outre-Manche (y compris, naturellement, les engagements qu'une telle adoption impliquerait vis-à-vis de l'écosystème).
Vient ensuite une liste exhaustive des problématiques qui préoccupent les banques au moment d'entamer une nouvelle collaboration dans la FinTech. Elles sont classées en 5 grands domaines, qui, de fait, couvrent le spectre d'une analyse approfondie de la viabilité d'un partenaire : proposition de valeur et positionnement sur le marché, modèle d'affaires et structure de l'équipe, aspects réglementaires et approche commerciale, gestion de la sécurité et de la protection des données, plate-forme technologique.
Au fil des pages, le lecteur appréhende l'étendue des informations que réclament les institutions financières pour avancer avec confiance dans un projet commun et, d'une certaine manière (qui pourrait être développée plus avant), les raisons qui les motivent. Pour encore plus de pragmatisme, une librairie de documents types sera prochainement ajoutée au dispositif. En perspective, le dialogue devrait de la sorte être facilité et – les malentendus étant alors évités – les processus accélérés.
Avec ce chantier de place, le secteur financier britannique fait une nouvelle fois preuve d'une belle maturité dans sa prise de conscience de son besoin de transformation et dans sa capacité à agir effectivement en conséquence. À défaut de démarche équivalente sur le continent, nos banques pourraient à tout le moins reprendre à leur compte la charte concoctée par leurs consœurs d'outre-Manche (y compris, naturellement, les engagements qu'une telle adoption impliquerait vis-à-vis de l'écosystème).
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