Même au paradis des néo-banques (le Royaume-Uni), il n'est pas pratique de réaliser certaines opérations à distance, en particulier les dépôts et retraits d'espèces. Qu'à cela ne tienne, des partenaires sont prêts à prendre en charge ces transactions pour leur compte et faire ainsi tomber un ancien privilège des établissements traditionnels.
Ces derniers temps, plusieurs acteurs (Monese, Tide et, tout récemment, Monzo) se sont tournés vers PayPoint – qui proposait initialement une solution de paiement des achats en ligne dans 28 000 commerces de proximité répartis sur l'ensemble du territoire – pour permettre à leurs clients d'effectuer des dépôts de cash dans les mêmes boutiques. Pour sa part, Starling Bank a choisi de mettre à contribution la Poste britannique afin d'offrir un service encore plus complet, aux consommateurs et aux entreprises.
En effet, tous ses clients peuvent dorénavant se rendre dans un des 11 500 bureaux de poste du pays et verser des espèces sur leur compte, sans limitation de montant (le retrait est également autorisé, mais l'avantage par rapport aux automates est alors moins clair). Naturellement, ce sont surtout les professionnels, et en premier lieu les commerçants, qui apprécieront cette nouvelle possibilité. En fait, selon toute vraisemblance, elle lève probablement un frein majeur d'adoption pour un certain nombre d'entre eux.
Ces derniers temps, plusieurs acteurs (Monese, Tide et, tout récemment, Monzo) se sont tournés vers PayPoint – qui proposait initialement une solution de paiement des achats en ligne dans 28 000 commerces de proximité répartis sur l'ensemble du territoire – pour permettre à leurs clients d'effectuer des dépôts de cash dans les mêmes boutiques. Pour sa part, Starling Bank a choisi de mettre à contribution la Poste britannique afin d'offrir un service encore plus complet, aux consommateurs et aux entreprises.
En effet, tous ses clients peuvent dorénavant se rendre dans un des 11 500 bureaux de poste du pays et verser des espèces sur leur compte, sans limitation de montant (le retrait est également autorisé, mais l'avantage par rapport aux automates est alors moins clair). Naturellement, ce sont surtout les professionnels, et en premier lieu les commerçants, qui apprécieront cette nouvelle possibilité. En fait, selon toute vraisemblance, elle lève probablement un frein majeur d'adoption pour un certain nombre d'entre eux.
À travers cette initiative, comme dans tout ce qu'elle fait, Starling Bank ne vise pas simplement à se placer au niveau de la concurrence, mais bien à la surpasser. En l'occurrence, quand les banques historiques sont engagées dans un mouvement de fermeture d'agences, elle apporte à ses clients une proximité depuis longtemps oubliée (99,7% de la population dispose d'un bureau de poste à moins de 5 km de son domicile) et une disponibilité sur des horaires étendus (jusqu'à 10 heures du soir, parfois).
Bien sûr, la startup n'est pas la seule à profiter de la délégation d'opérations financières au réseau postal de Sa Majesté (NatWest en est utilisatrice, par exemple). Mais contrairement aux grandes enseignes qui tentent de faire accepter à leurs clients le service minimum qui y est mis à leur disposition en substitution au canal qui était jusqu'alors au cœur de leur relation bancaire, elle positionne cette option comme seul moyen de réaliser des transactions « présentielles », sans aucune autre ambition, et en continuant à mettre en avant la qualité de son modèle 100% mobile.
Après une première phase d'expansion auprès d'une niche d'utilisateurs acquis par principe à la cause de la FinTech, les néo-banques britanniques sont désormais entrées dans une logique de massification. Elle les oblige à séduire les consommateurs et les entreprises qui, bien que souvent insatisfaits de leur établissement existant, hésitent à faire confiance à un nouvel entrant. Alors, pour faciliter la décision, elles attaquent un à un les petits défauts et lacunes qu'elles ont encore et les tournent à leur avantage…
Bien sûr, la startup n'est pas la seule à profiter de la délégation d'opérations financières au réseau postal de Sa Majesté (NatWest en est utilisatrice, par exemple). Mais contrairement aux grandes enseignes qui tentent de faire accepter à leurs clients le service minimum qui y est mis à leur disposition en substitution au canal qui était jusqu'alors au cœur de leur relation bancaire, elle positionne cette option comme seul moyen de réaliser des transactions « présentielles », sans aucune autre ambition, et en continuant à mettre en avant la qualité de son modèle 100% mobile.
Après une première phase d'expansion auprès d'une niche d'utilisateurs acquis par principe à la cause de la FinTech, les néo-banques britanniques sont désormais entrées dans une logique de massification. Elle les oblige à séduire les consommateurs et les entreprises qui, bien que souvent insatisfaits de leur établissement existant, hésitent à faire confiance à un nouvel entrant. Alors, pour faciliter la décision, elles attaquent un à un les petits défauts et lacunes qu'elles ont encore et les tournent à leur avantage…
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