Dans la foulée de la création d'une direction de la transformation, au printemps dernier, UniCredit annonce aujourd'hui la constitution d'un comité consultatif afin de compléter son dispositif. Bien que ce genre d'exercice s'avère généralement difficile, la banque italienne parvient à trouver pour sa composition une combinaison prometteuse.
C'est pour accompagner son ambition de définir ses métiers de demain qu'UniCredit mobilise de la sorte une équipe de haut vol, autour d'une mission transverse consistant à « explorer et évaluer les idées et les solutions innovantes qui lui permettront de fournir à ses clients actuels et futurs des produits, des services et une relation client à l'état de l'art ». Seuls quatre de ses membres, extérieurs à l'entreprise, sont cités, mais ils laissent supposer que tous les enjeux d'une telle stratégie sont bien pris en compte.
La FinTech et l'univers des startups en général, tout d'abord, sont représentés par Eileen Burbidge, figure majeure de l'investissement en capital-risque au Royaume-Uni et, accessoirement, chargée de mission auprès du Trésor britannique. Vient ensuite Theresa Payton, dont l'expérience mixte dans la banque et à la Maison Blanche (en qualité de DSI) n'est peut-être pas aussi importante que sa spécialisation actuelle dans le domaine de la cybersécurité, dans le prolongement d'un parcours dans la protection.
Pour la perspective académique et une conception probablement plus prospective des évolutions du monde, UniCredit fait appel au Dr. Carlo Ratti, professeur au MIT, qui apporte en outre ses compétences opérationnelles en matière de design et de démarches d'innovation. Enfin, la Dr. Katia Walsh, responsable des données et de l'analyse au sein de l'opérateur de télécommunications Vodafone, ajoute à ce panorama la valeur des « big data » et de l'intelligence artificielle, qu'elle approche par les besoins des clients.
C'est pour accompagner son ambition de définir ses métiers de demain qu'UniCredit mobilise de la sorte une équipe de haut vol, autour d'une mission transverse consistant à « explorer et évaluer les idées et les solutions innovantes qui lui permettront de fournir à ses clients actuels et futurs des produits, des services et une relation client à l'état de l'art ». Seuls quatre de ses membres, extérieurs à l'entreprise, sont cités, mais ils laissent supposer que tous les enjeux d'une telle stratégie sont bien pris en compte.
La FinTech et l'univers des startups en général, tout d'abord, sont représentés par Eileen Burbidge, figure majeure de l'investissement en capital-risque au Royaume-Uni et, accessoirement, chargée de mission auprès du Trésor britannique. Vient ensuite Theresa Payton, dont l'expérience mixte dans la banque et à la Maison Blanche (en qualité de DSI) n'est peut-être pas aussi importante que sa spécialisation actuelle dans le domaine de la cybersécurité, dans le prolongement d'un parcours dans la protection.
Pour la perspective académique et une conception probablement plus prospective des évolutions du monde, UniCredit fait appel au Dr. Carlo Ratti, professeur au MIT, qui apporte en outre ses compétences opérationnelles en matière de design et de démarches d'innovation. Enfin, la Dr. Katia Walsh, responsable des données et de l'analyse au sein de l'opérateur de télécommunications Vodafone, ajoute à ce panorama la valeur des « big data » et de l'intelligence artificielle, qu'elle approche par les besoins des clients.
Le résultat de cet assemblage de talents complémentaires – qui, espérons-le, devrait être reflété aussi dans les participants internes – est un espoir sérieux de réellement enrichir la vision de la banque alors qu'elle s'embarque dans son immense chantier de modernisation. Elle devrait ainsi profiter d'un éclairage diversifié sur les principales thématiques qui le porteront – l'écosystème FinTech, la sécurité, l'expérience utilisateur, l'innovation et l'intelligence artificielle – émanant de sources tout aussi variées.
En comparaison d'initiatives similaires (on se souviendra notamment de celle de Santander, en 2016), le conseil consultatif d'UniCredit peut donc se révéler être un instrument concret de sa transformation, même si sa portée reste modeste, et non uniquement un support de communication. Il offre en effet une opportunité rare et essentielle de challenger, en commençant par le haut de l'organisation, la culture bancaire traditionnelle et de la confronter à d'autres modèles, certainement instructifs.
En comparaison d'initiatives similaires (on se souviendra notamment de celle de Santander, en 2016), le conseil consultatif d'UniCredit peut donc se révéler être un instrument concret de sa transformation, même si sa portée reste modeste, et non uniquement un support de communication. Il offre en effet une opportunité rare et essentielle de challenger, en commençant par le haut de l'organisation, la culture bancaire traditionnelle et de la confronter à d'autres modèles, certainement instructifs.
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