Sous prétexte d'accélérer les démarches de l'entrée en relation pour ses clients, mais plus vraisemblablement dans le but primaire de réduire les risques d'usurpation d'identité, RBC met en place un nouveau système de contrôle dans ses agences. À y regarder de près, on finit tout de même par s'interroger sur les bénéfices réels de l'initiative…
L'idée de départ paraît pourtant sensée, même si elle n'a rien de révolutionnaire. En capitalisant sur les progrès constants des technologies de reconnaissance d'images et sur la généralisation progressive des passeports électroniques (lisibles via un capteur NFC), il s'agit tout simplement de capturer automatiquement et instantanément les informations essentielles sur la personne qui désire ouvrir un compte, à partir des pièces justificatives qu'elle présente, tout en garantissant l'authenticité de ces dernières.
En revanche, ce qui surprend est que cette approche soit mise en œuvre dans le cadre de l'entrée en relation « physique » et par l'intermédiaire de l'application mobile bancaire destinée au consommateur. C'est donc pendant le cours de son entretien face à face avec le conseiller que le futur client est invité à vérifier son identité sur son téléphone – sur lequel il devra avoir préalablement installé et configuré le logiciel – par photographie de son permis de conduire ou de son passeport (ou par lecture de la puce de celui-ci).
La procédure est loin d'être optimale. D'une part, les pré-requis à son déroulement fluide, imposés au client, ont en effet tendance à annihiler les avantages de rapidité et de fiabilité de collecte des informations personnelles. D'autre part, les gains en termes de sécurité ne semblent pas si importants qu'ils légitimeraient le surcroît d'efforts demandés, sauf à considérer que les conseillers de la banque ne remplissent pas leur rôle de validation des documents (pris en charge, de toutes manières, seulement pour les cas de falsifications et non pour l'usurpation d'identité, qui reste dévolue à l'humain).
Le principe retenu serait considérablement mieux adapté à l'ouverture de compte sur mobile, qu'esquisse RBC pour l'été à venir, une fois ajoutée une fonction supplémentaire de contrôle par égoportrait (selfie), et qui est déjà largement répandue parmi les néo-banques. Mais c'est un révélateur des habitudes immuables du secteur que de toujours placer la priorité sur le réseau d'agences, quitte à y déployer un dispositif qui n'y a pas sa place, jusqu'à nuire à l'expérience client, en prétendant apporter un meilleur service.
L'idée de départ paraît pourtant sensée, même si elle n'a rien de révolutionnaire. En capitalisant sur les progrès constants des technologies de reconnaissance d'images et sur la généralisation progressive des passeports électroniques (lisibles via un capteur NFC), il s'agit tout simplement de capturer automatiquement et instantanément les informations essentielles sur la personne qui désire ouvrir un compte, à partir des pièces justificatives qu'elle présente, tout en garantissant l'authenticité de ces dernières.
En revanche, ce qui surprend est que cette approche soit mise en œuvre dans le cadre de l'entrée en relation « physique » et par l'intermédiaire de l'application mobile bancaire destinée au consommateur. C'est donc pendant le cours de son entretien face à face avec le conseiller que le futur client est invité à vérifier son identité sur son téléphone – sur lequel il devra avoir préalablement installé et configuré le logiciel – par photographie de son permis de conduire ou de son passeport (ou par lecture de la puce de celui-ci).
La procédure est loin d'être optimale. D'une part, les pré-requis à son déroulement fluide, imposés au client, ont en effet tendance à annihiler les avantages de rapidité et de fiabilité de collecte des informations personnelles. D'autre part, les gains en termes de sécurité ne semblent pas si importants qu'ils légitimeraient le surcroît d'efforts demandés, sauf à considérer que les conseillers de la banque ne remplissent pas leur rôle de validation des documents (pris en charge, de toutes manières, seulement pour les cas de falsifications et non pour l'usurpation d'identité, qui reste dévolue à l'humain).
Le principe retenu serait considérablement mieux adapté à l'ouverture de compte sur mobile, qu'esquisse RBC pour l'été à venir, une fois ajoutée une fonction supplémentaire de contrôle par égoportrait (selfie), et qui est déjà largement répandue parmi les néo-banques. Mais c'est un révélateur des habitudes immuables du secteur que de toujours placer la priorité sur le réseau d'agences, quitte à y déployer un dispositif qui n'y a pas sa place, jusqu'à nuire à l'expérience client, en prétendant apporter un meilleur service.
En Belgique il y a l'application ItsMe ( https://www.itsme.be/fr/ ) qui craie une identité numérique officielle , basée sur la carte d'identité ou ta banque. Elle permet de se connecter aux banques et service de l’état, mutualité ....
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