Après une première vague focalisée sur la réinvention des services aux particuliers, la FinTech se découvre, depuis quelques mois, une passion pour les petites entreprises. Monzo est la dernière néo-banque en date à ouvrir ses horizons et elle démontre brillamment comment ses recettes, concoctées pour le grand public, y font merveille.
La nouvelle offre Monzo Business – dont on peut au passage remarquer que sa maturité dès le démarrage révèle l'abandon d'un certain esprit startup, avec ses itérations expérimentales courtes – est en effet principalement une déclinaison de celle destinée aux consommateurs, dans laquelle les fonctions existantes sont simplement présentées ou appliquées dans un contexte professionnel. En fait, il est même proposé une version (d'appel) gratuite, qui s'abstient de cette adaptation tout en restant pertinente.
Attardons-nous un instant sur la plus complète, disponible pour 5 livres par mois et dont la spécificité la plus visible est de supporter un accès multi-utilisateurs. Surtout, comme il se doit de nos jours, elle ne se circonscrit pas à un périmètre strictement bancaire. Elle intègre donc les outils essentiels du responsable d'entreprise, afin de lui faciliter la vie au quotidien : un module de facturation et une interface directe et automatisée avec les plates-formes de comptabilité les plus populaires (et un essai gratuit de Xero).
Mais, finalement, une grande partie de la valeur de Monzo Business provient d'abord des petits plus qui font la différence depuis des années dans la solution mise à disposition du grand public. Ainsi, les beta-testeurs qui en bénéficient depuis plusieurs mois, notamment les travailleurs indépendants, expriment leur grand intérêt pour les notifications instantanées de mouvements sur leurs comptes, qui leur permettent d'être toujours au fait de leurs rentrées et sorties d'argent et, plus généralement, de leur situation.
La nouvelle offre Monzo Business – dont on peut au passage remarquer que sa maturité dès le démarrage révèle l'abandon d'un certain esprit startup, avec ses itérations expérimentales courtes – est en effet principalement une déclinaison de celle destinée aux consommateurs, dans laquelle les fonctions existantes sont simplement présentées ou appliquées dans un contexte professionnel. En fait, il est même proposé une version (d'appel) gratuite, qui s'abstient de cette adaptation tout en restant pertinente.
Attardons-nous un instant sur la plus complète, disponible pour 5 livres par mois et dont la spécificité la plus visible est de supporter un accès multi-utilisateurs. Surtout, comme il se doit de nos jours, elle ne se circonscrit pas à un périmètre strictement bancaire. Elle intègre donc les outils essentiels du responsable d'entreprise, afin de lui faciliter la vie au quotidien : un module de facturation et une interface directe et automatisée avec les plates-formes de comptabilité les plus populaires (et un essai gratuit de Xero).
Mais, finalement, une grande partie de la valeur de Monzo Business provient d'abord des petits plus qui font la différence depuis des années dans la solution mise à disposition du grand public. Ainsi, les beta-testeurs qui en bénéficient depuis plusieurs mois, notamment les travailleurs indépendants, expriment leur grand intérêt pour les notifications instantanées de mouvements sur leurs comptes, qui leur permettent d'être toujours au fait de leurs rentrées et sorties d'argent et, plus généralement, de leur situation.
Autre exemple, plus représentatif, les cagnottes destinées à mettre des réserves de côté pour des objectifs divers et variés, qui restent actives sous forme générique, sont également mises en œuvre pour la gestion des taxes : l'entrepreneur a de la sorte la possibilité de bloquer (virtuellement) un pourcentage à sa convenance de tous les revenus enregistrés sur son compte, en prévision de ses futurs règlements de charges et autres impôts. On peut juste regretter qu'un calcul automatique ne soit pas prévu.
Plus que son produit, c'est la démarche de Monzo qu'il semble utile de souligner ici. En effet, c'est en partant du constat trivial mais trop souvent perdu de vue de la similitude des comportements et des attentes entre les consommateurs et les dirigeants de petites entreprises – ou, plus précisément, entre le suivi des finances personnelles et le pilotage de la trésorerie de PME – que la jeune pousse fait émerger une offre réellement adaptée aux besoins de ces derniers. La preuve est faite, encore une fois, qu'il suffit de placer le client au cœur des préoccupations pour concevoir une meilleure solution…
Plus que son produit, c'est la démarche de Monzo qu'il semble utile de souligner ici. En effet, c'est en partant du constat trivial mais trop souvent perdu de vue de la similitude des comportements et des attentes entre les consommateurs et les dirigeants de petites entreprises – ou, plus précisément, entre le suivi des finances personnelles et le pilotage de la trésorerie de PME – que la jeune pousse fait émerger une offre réellement adaptée aux besoins de ces derniers. La preuve est faite, encore une fois, qu'il suffit de placer le client au cœur des préoccupations pour concevoir une meilleure solution…
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