Si toutes les institutions financières européennes ont désormais engagé des réflexions autour du concept de banque ouverte (« open banking »), il faut bien admettre que les mises en œuvre concrètes restent rares. Dans ce contexte, le déploiement [PDF] de fonctions de cœur de métier sur le portail développeurs de KBC est un événement.
Une partie non négligeable de l'industrie en est encore, à ce jour, à finaliser la publication des interfaces imposées par la deuxième directive sur les services de paiement (« DSP2 »). Imaginer l'étape d'après reste alors souvent le privilège de quelques visionnaires, qui, d'une part, s'acharnent désespérément à identifier des modèles économiques robustes et convaincants et, d'autre part, n'ont pas mandat ou, à tout le moins, ne disposent pas des moyens requis pour aller jusqu'à l'implémentation.
Et puis, il existe également une poignée d'acteurs, dont fait donc partie la belge KBC, qui n'attendent pas de décrocher la clé magique de la rentabilité rapide, mais ont peut-être, au contraire, compris et admis que la démarche d'ouverture constitue d'abord une évolution incontournable de leurs métiers, vers une immersion dans les parcours de leurs clients, et qui préfèrent en être les créateurs pionniers plutôt que de se retrouver dans quelques années en position de suiveurs tentant de rattraper leur retard.
Destinées à des entreprises désireuses de compléter leurs offres avec des services financiers adaptés, les solutions mises à disposition par la banque comprennent par exemple la souscription de crédit à la consommation, de prêt pour la rénovation de l'habitation et les travaux à vocation de maîtrise de la consommation énergétique, d'assurance pour les bicyclettes, la gestion du dépôt de garantie des locataires, l'intégration du programme de fidélité maison, l'affacturage (pour les professionnels)…
Une partie non négligeable de l'industrie en est encore, à ce jour, à finaliser la publication des interfaces imposées par la deuxième directive sur les services de paiement (« DSP2 »). Imaginer l'étape d'après reste alors souvent le privilège de quelques visionnaires, qui, d'une part, s'acharnent désespérément à identifier des modèles économiques robustes et convaincants et, d'autre part, n'ont pas mandat ou, à tout le moins, ne disposent pas des moyens requis pour aller jusqu'à l'implémentation.
Et puis, il existe également une poignée d'acteurs, dont fait donc partie la belge KBC, qui n'attendent pas de décrocher la clé magique de la rentabilité rapide, mais ont peut-être, au contraire, compris et admis que la démarche d'ouverture constitue d'abord une évolution incontournable de leurs métiers, vers une immersion dans les parcours de leurs clients, et qui préfèrent en être les créateurs pionniers plutôt que de se retrouver dans quelques années en position de suiveurs tentant de rattraper leur retard.
Destinées à des entreprises désireuses de compléter leurs offres avec des services financiers adaptés, les solutions mises à disposition par la banque comprennent par exemple la souscription de crédit à la consommation, de prêt pour la rénovation de l'habitation et les travaux à vocation de maîtrise de la consommation énergétique, d'assurance pour les bicyclettes, la gestion du dépôt de garantie des locataires, l'intégration du programme de fidélité maison, l'affacturage (pour les professionnels)…
Particularité notable, la plate-forme propose plusieurs modes d'intégration possibles, accessibles selon, entre autres, les capacités techniques et le niveau d'habilitation de l'organisation utilisatrice. La plupart des produits peuvent ainsi être déployés sous forme de QR-code sur un point de vente physique (le consommateur est redirigé vers le site de la banque pour souscrire), de vue web à incorporer dans une plate-forme en ligne ou bien d'API complète permettant une insertion au cœur du processus de l'entreprise.
À titre d'illustration, les cas d'applications s'étendent du marchand de vélos qui peut, sans autre complexité que d'installer une affichette sur son comptoir, suggérer à un acheteur de demander un financement pour son nouvel engin et l'assurer en quelques gestes, depuis son propre téléphone mobile, jusqu'aux éditeurs de logiciels comptables (tels que TeamLeader) souhaitant ajouter dans leurs outils, de manière totalement transparente, une option de financement instantanée des factures émises.
Qu'ils deviennent dominants ou qu'ils restent durablement un complément à la relation bancaire classique, les services financiers prêts à intégrer auront incontestablement une place importante à l'avenir. Les institutions qui se tiennent prêtes dès aujourd'hui gagnent non seulement une expérience essentielle avant la future généralisation mais elles se mettent aussi en situation de conquérir les adeptes de la première heure, qui ont toutes les chances d'entraîner l'ensemble du marché comme une vague déferlante…
À titre d'illustration, les cas d'applications s'étendent du marchand de vélos qui peut, sans autre complexité que d'installer une affichette sur son comptoir, suggérer à un acheteur de demander un financement pour son nouvel engin et l'assurer en quelques gestes, depuis son propre téléphone mobile, jusqu'aux éditeurs de logiciels comptables (tels que TeamLeader) souhaitant ajouter dans leurs outils, de manière totalement transparente, une option de financement instantanée des factures émises.
Qu'ils deviennent dominants ou qu'ils restent durablement un complément à la relation bancaire classique, les services financiers prêts à intégrer auront incontestablement une place importante à l'avenir. Les institutions qui se tiennent prêtes dès aujourd'hui gagnent non seulement une expérience essentielle avant la future généralisation mais elles se mettent aussi en situation de conquérir les adeptes de la première heure, qui ont toutes les chances d'entraîner l'ensemble du marché comme une vague déferlante…
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