Lors de la présentation des résultats du premier semestre de son année fiscale, CBA (Commonwealth Bank of Australia) a fait, par la voix de son DSI, un état des lieux de son ambitieux projet de refonte de ses applications de "core banking", lancé en 2008, avec les solutions "SAP for Banking" et le support d'Accenture (pour l'implémentation).
Trois ans après, le projet a pris un an de retard et son budget a explosé (passant de 580 millions à plus d'1,1 milliards de dollars), mais la banque se déclare tout de même satisfaite des progrés accomplis. Les dérives observées seraient en effet dues à des complexités additionnelles et des extensions fonctionnelles, qui devraient permettre de compenser les surcoûts par des bénéfices supplémentaires. Les 11 millions de clients particuliers de CBA et leurs comptes de dépôt ont maintenant été migrés sur le nouveau système. La prochaine étape sera l'intégration des clients "entreprise" puis, en 2012, la gestion des prêts.
La nouvelle plate-forme présente des avantages indéniables, qui donnent une avance à la banque par rapport à ses concurrentes. Le premier de ces bénéfices est le fonctionnement en "temps réel" (alors que les systèmes historiques de la plupart des établissements restent basés sur des traitements différés). Celui-ci permet par exemple à CBA de proposer à ses clients l'ouverture de compte, la souscription et les modifications de produit... "instantanées". La banque en ligne profitera aussi de cette évolution, en offrant une vision actualisée en permanence (et synchrone à travers tous les canaux) de la situation financière du client. La banque espère aussi gagner en efficacité, notamment par l'adoption des processus standardisés de l'outil et par sa capacité à mettre en place plus facilement et plus rapidement de nouvelles offres.
Toutes les grandes banques se trouvent confrontées au vieillissement de leurs Systèmes d'Information et réfléchissent aux moyens de les rénover. Pour beaucoup d'entre elles, c'est une transition douce qui est privilégiée, afin d'en limiter les risques et les coûts. Cependant, seule une transformation "big bang" peut permettre de profiter, dans des délais raisonnables, des évolutions technologiques actuelles (notamment le fonctionnement en temps réel), qui seront bientôt incontournables.
L'exemple de CBA tend à prouver que la démarche n'est pas totalement irréaliste et peut produire les résultats attendus, même si l'effort à produire est important et dépasse facilement les premières estimations (les chiffres fournis peuvent donner une idée assez précise des budgets à prévoir).
Trois ans après, le projet a pris un an de retard et son budget a explosé (passant de 580 millions à plus d'1,1 milliards de dollars), mais la banque se déclare tout de même satisfaite des progrés accomplis. Les dérives observées seraient en effet dues à des complexités additionnelles et des extensions fonctionnelles, qui devraient permettre de compenser les surcoûts par des bénéfices supplémentaires. Les 11 millions de clients particuliers de CBA et leurs comptes de dépôt ont maintenant été migrés sur le nouveau système. La prochaine étape sera l'intégration des clients "entreprise" puis, en 2012, la gestion des prêts.
La nouvelle plate-forme présente des avantages indéniables, qui donnent une avance à la banque par rapport à ses concurrentes. Le premier de ces bénéfices est le fonctionnement en "temps réel" (alors que les systèmes historiques de la plupart des établissements restent basés sur des traitements différés). Celui-ci permet par exemple à CBA de proposer à ses clients l'ouverture de compte, la souscription et les modifications de produit... "instantanées". La banque en ligne profitera aussi de cette évolution, en offrant une vision actualisée en permanence (et synchrone à travers tous les canaux) de la situation financière du client. La banque espère aussi gagner en efficacité, notamment par l'adoption des processus standardisés de l'outil et par sa capacité à mettre en place plus facilement et plus rapidement de nouvelles offres.
Toutes les grandes banques se trouvent confrontées au vieillissement de leurs Systèmes d'Information et réfléchissent aux moyens de les rénover. Pour beaucoup d'entre elles, c'est une transition douce qui est privilégiée, afin d'en limiter les risques et les coûts. Cependant, seule une transformation "big bang" peut permettre de profiter, dans des délais raisonnables, des évolutions technologiques actuelles (notamment le fonctionnement en temps réel), qui seront bientôt incontournables.
L'exemple de CBA tend à prouver que la démarche n'est pas totalement irréaliste et peut produire les résultats attendus, même si l'effort à produire est important et dépasse facilement les premières estimations (les chiffres fournis peuvent donner une idée assez précise des budgets à prévoir).
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