Les codes 2D commencent à se généraliser dans la palette d'outils du marketing, s'affichant sur les panneaux publicitaires, dans la presse, à la télévision, sur internet... S'il s'agit encore d'un effet de mode, leur popularité est appelée à se développer et Melissa Parrish (Forrester Research) en propose un rapide tour d'horizon à l'usage des communicants.
Tout d'abord, l'analyste rappelle que ces codes graphiques offrent un potentiel important, en raison, d'une part, de leur capacité à être intégrés sur tout type de support et, d'autre part, par leur facilité d'utilisation par les consommateurs, qui n'ont (presque) qu'à pointer leur téléphone sur l'image pour accéder à des contenus riches, interactifs, ciblés, contextualisés...
Cependant, les mobinautes sont aujourd'hui peu nombreux à scanner les codes qui fleurissent un peu partout (environ 5% globalement et 15% des propriétaires de smartphones, aux Etats-Unis). Cette désaffection est liée à plusieurs facteurs : l'obligation d'installer un lecteur sur son téléphone, la méconnaissance du fonctionnement des codes 2D et aussi la déception causée par des contenus sans intérêt ou une expérience utilisateur "approximative" (que penser, par exemple, d'un code qui pointe vers une page web inadaptée au mobile ?).
Les tatonnements et les hésitations sont parfaitement naturels avec une nouvelle technologie, en phase de découverte. En ce sens, les codes 2D présentent un avantage décisif : les faibles coûts d'implémentation permettent de multiplier les tests et expérimentations, pour déterminer les usages à succès, par approximations successives. Ce processus ne doit cependant jamais faire perdre de vue l'objectif d'apporter de la valeur aux consommateurs.
Et, premier conseil à retenir pour vos prochaines initiatives : expliquez à vos utilisateurs à quoi sert le code que vous affichez !
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