Après l'évaluation du profil des consommateurs, l'analyse des données commence progressivement à s'intéresser aux entreprises. Une jeune pousse américaine, BizEquity, propose ainsi un service de valorisation de PME en temps réel. Et il est jugé suffisamment sérieux pour être en cours d'adoption par une (petite) banque.
Que ce soit en vue d'une cession ou d'une fusion, qu'il s'agisse d'un projet d'entrée en bourse ou encore par simple curiosité, quand les actionnaires d'une petite société veulent faire estimer sa valeur, ils vont devoir prévoir un budget conséquent (entre 3 0000 et 35 000 dollars, selon le niveau de détail souhaité) et attendre de longues semaines pour obtenir un résultat. Avec BizEquity, la réponse, fournie sous la forme d'un dossier étayé et argumenté, arrive en quelques minutes, pour une fraction du coût.
Les algorithmes que met en œuvre la startup sont calqués sur les pratiques des professionnels. Basés principalement sur le secteur d'activité et les bilans et comptes de résultat des entreprises, ils prennent aussi en considération quelques paramètres plus subjectifs (par exemple les velléités de départ d'un dirigeant ou l'intention de l'estimation demandée) ainsi que les biais introduits par les habitudes spécifiques à certains domaines et, pour la valorisation elle-même, les transactions constatées sur le marché. En tout, ce sont 63 métriques – quantitatives et qualitatives – qui sont intégrées dans les calculs.
Que ce soit en vue d'une cession ou d'une fusion, qu'il s'agisse d'un projet d'entrée en bourse ou encore par simple curiosité, quand les actionnaires d'une petite société veulent faire estimer sa valeur, ils vont devoir prévoir un budget conséquent (entre 3 0000 et 35 000 dollars, selon le niveau de détail souhaité) et attendre de longues semaines pour obtenir un résultat. Avec BizEquity, la réponse, fournie sous la forme d'un dossier étayé et argumenté, arrive en quelques minutes, pour une fraction du coût.
Les algorithmes que met en œuvre la startup sont calqués sur les pratiques des professionnels. Basés principalement sur le secteur d'activité et les bilans et comptes de résultat des entreprises, ils prennent aussi en considération quelques paramètres plus subjectifs (par exemple les velléités de départ d'un dirigeant ou l'intention de l'estimation demandée) ainsi que les biais introduits par les habitudes spécifiques à certains domaines et, pour la valorisation elle-même, les transactions constatées sur le marché. En tout, ce sont 63 métriques – quantitatives et qualitatives – qui sont intégrées dans les calculs.
Le service est proposé directement aux entrepreneurs sur le site de BizEquity mais il est également commercialisé auprès des institutions financières. L'une des premières à l'adopter est un petit établissement communautaire américain, Fox Chase Bank. Étant régulièrement impliquée dans le financement de fusions et acquisitions, la banque compte bénéficier de cette intégration en en tirant une meilleure visibilité sur la valeur réelle des entreprises dont elle gère les comptes.
Pour ces dernières, l'accès à la valorisation constituera un avantage immédiat, facteur de fidélisation, d'autant plus que, dans leur cas, une bonne partie des éléments à fournir pour une estimation sont détenus par la banque et n'ont donc pas à être saisis à nouveau (ce qui leur permet de gagner un temps précieux dans le processus). De plus, elles pourront aussi profiter de cette référence commune pour être « automatiquement » traitées plus équitablement dans leurs demandes de crédit.
Il y a quelques mois, la jeune pousse britannique Growth Intelligence démontrait une première manière d'exploiter les données publiquement disponibles pour apporter un nouveau service autour de la connaissance des entreprises. Avec une approche très différente mais aussi efficace, BizEquity se positionne maintenant sur un créneau similaire. Et la tendance intéresse fortement les institutions financières, souvent mal armées pour établir objectivement une évaluation du risque que représentent les PME, ce qui les conduit souvent à rejeter leurs demandes de crédit, par excès de prudence…
Pour ces dernières, l'accès à la valorisation constituera un avantage immédiat, facteur de fidélisation, d'autant plus que, dans leur cas, une bonne partie des éléments à fournir pour une estimation sont détenus par la banque et n'ont donc pas à être saisis à nouveau (ce qui leur permet de gagner un temps précieux dans le processus). De plus, elles pourront aussi profiter de cette référence commune pour être « automatiquement » traitées plus équitablement dans leurs demandes de crédit.
Il y a quelques mois, la jeune pousse britannique Growth Intelligence démontrait une première manière d'exploiter les données publiquement disponibles pour apporter un nouveau service autour de la connaissance des entreprises. Avec une approche très différente mais aussi efficace, BizEquity se positionne maintenant sur un créneau similaire. Et la tendance intéresse fortement les institutions financières, souvent mal armées pour établir objectivement une évaluation du risque que représentent les PME, ce qui les conduit souvent à rejeter leurs demandes de crédit, par excès de prudence…
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