S'il faut en croire le nombre de startups qui se créent dans le monde entier, le secteur financier semble proche de vivre sa révolution numérique. Alors, les structures d'accueil – incubateurs et autres accélérateurs – sont toujours plus nombreuses pour les accompagner et, le cas échéant, profiter des retombées de leurs éventuels succès.
Dans un tel contexte, la « FinTech Sandbox » que s'apprêtent à lancer conjointement Fidelity Investments, Thomson Reuters, Amazon et quelques autres pourrait n'apparaître que comme une organisation opportuniste de plus. Dans les faits, son approche s'avère différente de celles dont on a l'habitude jusqu'à maintenant, et pas uniquement par le fait qu'elle est constituée en association à but non lucratif.
Sa véritable originalité est de focaliser ses efforts sur la mise à disposition de sources de données. En effet, dans bien des cas, les jeunes pousses de la finance sont lourdement handicapées par la rareté ou le coût de l'information constituant leur matière première. Concrètement, lorsqu'elles parviennent à lever des fonds, elles vont en dépenser une grande partie afin d'obtenir les flux de marché (par exemple) qui leur permettront de valider leur proposition de valeur et de convaincre leurs prospects.
A toutes celles-là, la « FinTech Sandbox » veut donc offrir (gratuitement ou à prix réduit, et via le cloud d'Amazon) les données – dont ses membres fondateurs sont justement détenteurs – qui leurs sont indispensables pour construire et perfectionner leurs applications : valeurs et cours de bourse, historiques de transactions (anonymisées)… De plus, le modèle proposé n'est pas exclusif et les startups participant à d'autres programmes (plus classiques) sont bienvenues.
En réalité, au-delà de son apport de capital en données (si j'ose dire), le dispositif n'a pas vocation à accompagner les jeunes pousses participantes au sens classique d'un accélérateur. Ainsi, même s'il est prévu qu'il inclue (éventuellement) des espaces de travail (optionnels) et qu'il organise quelques rencontres et autres sessions de formation (le tout à Boston), il a vocation à opérer en mode virtuel, ce qui, incidemment, lui permettra aussi d'« accueillir » des entrepreneurs du monde entier.
Dans un secteur dont l'essence même touche à l'information, les idées peuvent rapidement avorter – et les opportunités se perdre – si leurs auteurs n'y ont pas accès. Lorsqu'elles ont créé leurs propres structures d'incubation, quelques institutions financières ont déjà compris qu'elles disposaient là d'une arme de séduction massive. Désormais, avec la « FinTech Sandbox », les données se trouvent au cœur du modèle d'accélération, tout comme elles sont déjà au cœur de l'innovation…
Dans un tel contexte, la « FinTech Sandbox » que s'apprêtent à lancer conjointement Fidelity Investments, Thomson Reuters, Amazon et quelques autres pourrait n'apparaître que comme une organisation opportuniste de plus. Dans les faits, son approche s'avère différente de celles dont on a l'habitude jusqu'à maintenant, et pas uniquement par le fait qu'elle est constituée en association à but non lucratif.
Sa véritable originalité est de focaliser ses efforts sur la mise à disposition de sources de données. En effet, dans bien des cas, les jeunes pousses de la finance sont lourdement handicapées par la rareté ou le coût de l'information constituant leur matière première. Concrètement, lorsqu'elles parviennent à lever des fonds, elles vont en dépenser une grande partie afin d'obtenir les flux de marché (par exemple) qui leur permettront de valider leur proposition de valeur et de convaincre leurs prospects.
A toutes celles-là, la « FinTech Sandbox » veut donc offrir (gratuitement ou à prix réduit, et via le cloud d'Amazon) les données – dont ses membres fondateurs sont justement détenteurs – qui leurs sont indispensables pour construire et perfectionner leurs applications : valeurs et cours de bourse, historiques de transactions (anonymisées)… De plus, le modèle proposé n'est pas exclusif et les startups participant à d'autres programmes (plus classiques) sont bienvenues.
En réalité, au-delà de son apport de capital en données (si j'ose dire), le dispositif n'a pas vocation à accompagner les jeunes pousses participantes au sens classique d'un accélérateur. Ainsi, même s'il est prévu qu'il inclue (éventuellement) des espaces de travail (optionnels) et qu'il organise quelques rencontres et autres sessions de formation (le tout à Boston), il a vocation à opérer en mode virtuel, ce qui, incidemment, lui permettra aussi d'« accueillir » des entrepreneurs du monde entier.
Dans un secteur dont l'essence même touche à l'information, les idées peuvent rapidement avorter – et les opportunités se perdre – si leurs auteurs n'y ont pas accès. Lorsqu'elles ont créé leurs propres structures d'incubation, quelques institutions financières ont déjà compris qu'elles disposaient là d'une arme de séduction massive. Désormais, avec la « FinTech Sandbox », les données se trouvent au cœur du modèle d'accélération, tout comme elles sont déjà au cœur de l'innovation…
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