Il y a bien longtemps, en 2011, Bank of America devenait l'une des premières institutions financières au monde à se pencher sur les besoins extra-bancaires des PME, en mettant à leur disposition une solution de paye. Depuis quelques jours, elle prolonge cette initiative avec l'intégration d'un service de gestion de facturation.
Bien sûr, le délai entre les deux étapes de ce qui ressemble désormais à une véritable stratégie peut faire jaser. Les critiques devront cependant être relativisées en comparaison de l'immense majorité des établissements qui n'ont pas apporté la moindre évolution – hormis des hausses régulières de tarifs – à leurs offres à destination des PME… Celles-ci continuent en effet à être les clientes les plus mal servies des banques, alors que leur potentiel est immense et commence à attirer les startups de la FinTech.
Pour Bank of America, les recettes retenues il y a 5 ans semblent avoir suffisamment prouvé leur valeur pour être appliquées à l'identique aujourd'hui. Tout d'abord, elle s'appuie sur un partenariat avec un spécialiste afin de proposer son nouveau service : Intuit avait été choisie pour la paye, c'est la jeune pousse Viewpost qui, cette fois, apporte sa plate-forme de facturation. La banque considère donc, avec une indéniable et rare lucidité, qu'elle n'est pas légitime pour créer une offre hors de son cœur de métier.
En revanche, elle estime que l'accès aux fonctions de support à la gestion de l'entreprise dans la banque en ligne représente un bénéfice pour ses clients. Le deuxième pilier de son approche est donc une intégration « profonde » : l'utilisateur dispose dans un même espace, et via une authentification unique, des services bancaires classiques et de la gestion des factures, qui en comprend la préparation, l'émission et la réception, mais aussi la prise en charge des flux financiers correspondants, naturellement.
Bien sûr, le délai entre les deux étapes de ce qui ressemble désormais à une véritable stratégie peut faire jaser. Les critiques devront cependant être relativisées en comparaison de l'immense majorité des établissements qui n'ont pas apporté la moindre évolution – hormis des hausses régulières de tarifs – à leurs offres à destination des PME… Celles-ci continuent en effet à être les clientes les plus mal servies des banques, alors que leur potentiel est immense et commence à attirer les startups de la FinTech.
Pour Bank of America, les recettes retenues il y a 5 ans semblent avoir suffisamment prouvé leur valeur pour être appliquées à l'identique aujourd'hui. Tout d'abord, elle s'appuie sur un partenariat avec un spécialiste afin de proposer son nouveau service : Intuit avait été choisie pour la paye, c'est la jeune pousse Viewpost qui, cette fois, apporte sa plate-forme de facturation. La banque considère donc, avec une indéniable et rare lucidité, qu'elle n'est pas légitime pour créer une offre hors de son cœur de métier.
En revanche, elle estime que l'accès aux fonctions de support à la gestion de l'entreprise dans la banque en ligne représente un bénéfice pour ses clients. Le deuxième pilier de son approche est donc une intégration « profonde » : l'utilisateur dispose dans un même espace, et via une authentification unique, des services bancaires classiques et de la gestion des factures, qui en comprend la préparation, l'émission et la réception, mais aussi la prise en charge des flux financiers correspondants, naturellement.
Le côté pratique de la plate-forme unique n'est pas le seul avantage de la démarche. Comme le souligne un témoignage cité par Viewpost, les responsables de PME sont également rassurés par l'engagement de leur banque. En effet, nombre de ces entrepreneurs sont encore peu imprégnés de culture « digitale » et restent attachés, par la force de l'habitude, à des méthodes traditionnelles, entre factures imprimées et règlements par chèque, dont les traitements sont extrêmement coûteux. Présentée par Bank of America, une solution dématérialisée leur inspire plus facilement confiance.
Du côté de la banque, enfin, il ne devrait plus être nécessaire de s'attarder sur l'intérêt de développer l'offre de services aux petites entreprises : fidélisation, développement du volume d'activité, meilleure connaissance du client (et, donc, réduction des risques), opportunités de rebond commercial et de ventes croisées… Tous ces arguments sont aussi réels et pragmatiques que triviaux, surtout en regard de coûts de mise en œuvre modérés (grâce aux partenariats)… Pourquoi n'attirent-ils donc pas plus d'initiatives ?
Du côté de la banque, enfin, il ne devrait plus être nécessaire de s'attarder sur l'intérêt de développer l'offre de services aux petites entreprises : fidélisation, développement du volume d'activité, meilleure connaissance du client (et, donc, réduction des risques), opportunités de rebond commercial et de ventes croisées… Tous ces arguments sont aussi réels et pragmatiques que triviaux, surtout en regard de coûts de mise en œuvre modérés (grâce aux partenariats)… Pourquoi n'attirent-ils donc pas plus d'initiatives ?
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