Face aux leaders WealthFront et Betterment, le « robo-advisor » Hedgeable compense sa position de challenger par son audace dans l'innovation. Ainsi, après avoir introduit le capital-risque et le bitcoin dans les portefeuilles de ses clients, il s'apprête à leur proposer une nouvelle classe d'actifs, à travers la création d'une solution de crédit P2P.
Poussant à l'extrême sa logique de démocratisation de la gestion de patrimoine, Hedgeable met un accent particulier sur la diversification des investissements, quand la plupart de ses concurrents (aux États-Unis et ailleurs) se contentent généralement de stratégies basées sur les fonds indiciels (ETF). En conséquence, offrir la possibilité de profiter des opportunités du « crowdlending » représente une évolution cohérente pour la jeune pousse, même si elle est probablement difficile à assumer.
Étonnamment, Hedgeable ne semble pas vouloir s'en tenir à un rôle accessoire dans ce domaine, puisque son ambition serait de créer sa propre plate-forme de finance participative, plutôt que de conclure un partenariat – comme il s'en est déjà vu de multiples – avec un acteur établi. D'un côté, elle proposerait donc un nouveau véhicule d'investissement à ses clients habituels, tandis que, de l'autre, elle accueillerait à la fois des particuliers et des entreprises porteurs de projets à financer.
Il ne s'agira, dans un premier temps, que d'une expérience (dont Hedgeable est familière), mais l'intuition de la startup est peut-être plus intéressante qu'il n'y paraît. Après tout, il se trouve certainement parmi les utilisateurs de sa plate-forme une bonne proportion de consommateurs également amateurs de crowdfunding en tout genre, qui devraient apprécier d'avoir accès à cette forme alternative d'investissement – intégrée de manière totalement transparente – auprès de leur « robo-advisor » préféré.
À l'inverse, il est vraisemblable qu'une partie de cette même population soit aussi une cible privilégiée et singulièrement attractive – parce que mieux connue – pour une offre de financement, qu'elle soit destinée à des projets personnels ou professionnels. Naturellement, il ne sera pas simple pour Hedgeable de s'imposer dans un marché du crédit P2P qui approche sérieusement de la saturation, mais, si la synergie entre ses produits opère comme elle l'espère, elle a une sérieuse carte à jouer.
Après la vague initiale de la FinTech « éclatée », allons-nous commencer à voir émerger une deuxième génération visant à une consolidation de modèles hétérogènes, dans une sorte de retour aux sources – entièrement revisitées – de la banque universelle ?
Poussant à l'extrême sa logique de démocratisation de la gestion de patrimoine, Hedgeable met un accent particulier sur la diversification des investissements, quand la plupart de ses concurrents (aux États-Unis et ailleurs) se contentent généralement de stratégies basées sur les fonds indiciels (ETF). En conséquence, offrir la possibilité de profiter des opportunités du « crowdlending » représente une évolution cohérente pour la jeune pousse, même si elle est probablement difficile à assumer.
Étonnamment, Hedgeable ne semble pas vouloir s'en tenir à un rôle accessoire dans ce domaine, puisque son ambition serait de créer sa propre plate-forme de finance participative, plutôt que de conclure un partenariat – comme il s'en est déjà vu de multiples – avec un acteur établi. D'un côté, elle proposerait donc un nouveau véhicule d'investissement à ses clients habituels, tandis que, de l'autre, elle accueillerait à la fois des particuliers et des entreprises porteurs de projets à financer.
Il ne s'agira, dans un premier temps, que d'une expérience (dont Hedgeable est familière), mais l'intuition de la startup est peut-être plus intéressante qu'il n'y paraît. Après tout, il se trouve certainement parmi les utilisateurs de sa plate-forme une bonne proportion de consommateurs également amateurs de crowdfunding en tout genre, qui devraient apprécier d'avoir accès à cette forme alternative d'investissement – intégrée de manière totalement transparente – auprès de leur « robo-advisor » préféré.
À l'inverse, il est vraisemblable qu'une partie de cette même population soit aussi une cible privilégiée et singulièrement attractive – parce que mieux connue – pour une offre de financement, qu'elle soit destinée à des projets personnels ou professionnels. Naturellement, il ne sera pas simple pour Hedgeable de s'imposer dans un marché du crédit P2P qui approche sérieusement de la saturation, mais, si la synergie entre ses produits opère comme elle l'espère, elle a une sérieuse carte à jouer.
Après la vague initiale de la FinTech « éclatée », allons-nous commencer à voir émerger une deuxième génération visant à une consolidation de modèles hétérogènes, dans une sorte de retour aux sources – entièrement revisitées – de la banque universelle ?
Très bonne présentation d'un acteur intéressant qui hausse clairement le niveau. En effet qui peut prétendre être un réel gestionnaire de patrimoine (même « uberisé ») et ne proposer que des ETF?
RépondreSupprimer