Si, en comparaison d'Alibaba, l'autre géant du web chinois, Baidu n'est pas aussi présent dans les services financiers, ses ambitions en la matière s'affirment. Sa récente prise de participation [PDF] dans la startup californienne ZestFinance lui ouvre notamment la voie vers une approche de scoring parfaitement adaptée à son cœur d'activité.
En effet, tandis que son concurrent jouit d'une position de numéro 1 des porte-monnaie virtuels et du e-commerce, qui lui procure, entre autres, un accès direct à des données financières d'entreprises et de particuliers, Baidu est avant tout un moteur de recherche. Alors, quand il s'agit de développer une alternative à la solution offerte par Sesame Credit, filiale d'Alibaba, il lui faut recourir à la technologie de ZestFinance, de manière à transformer les historiques de recherches sur le web en score de risque.
L'enjeu est évidemment considérable, pour une entreprise qui s'intéresse (tout de même) au secteur financier, à travers, par exemple, la participation à la création d'une banque directe avec China CITIC, et dans un pays où le concept de crédit est encore émergent et où le scoring est quasiment inexistant. Ce sont plusieurs centaines de millions de personnes qui pourraient, grâce à des approches alternatives telles que celle envisagée par Baidu et ZestFinance, profiter d'un meilleur accès à des produits financiers potentiellement utiles dans leur vie quotidienne.
Naturellement, se pose, comme toujours, la question pressante des limites de l'analyse des données personnelles. Qu'il soit possible de déterminer le risque de défaut d'un individu à partir de son historique de navigation sur internet n'a (presque) plus rien pour surprendre. Que cette application soit bénéfique aux populations qui n'ont pas aujourd'hui accès au crédit est une réalité, et une tentation. Pour autant, n'est-ce pas déjà une intrusion excessive dans la vie privée et, surtout, sait-on où elle s'arrêtera ?
En effet, tandis que son concurrent jouit d'une position de numéro 1 des porte-monnaie virtuels et du e-commerce, qui lui procure, entre autres, un accès direct à des données financières d'entreprises et de particuliers, Baidu est avant tout un moteur de recherche. Alors, quand il s'agit de développer une alternative à la solution offerte par Sesame Credit, filiale d'Alibaba, il lui faut recourir à la technologie de ZestFinance, de manière à transformer les historiques de recherches sur le web en score de risque.
L'enjeu est évidemment considérable, pour une entreprise qui s'intéresse (tout de même) au secteur financier, à travers, par exemple, la participation à la création d'une banque directe avec China CITIC, et dans un pays où le concept de crédit est encore émergent et où le scoring est quasiment inexistant. Ce sont plusieurs centaines de millions de personnes qui pourraient, grâce à des approches alternatives telles que celle envisagée par Baidu et ZestFinance, profiter d'un meilleur accès à des produits financiers potentiellement utiles dans leur vie quotidienne.
Naturellement, se pose, comme toujours, la question pressante des limites de l'analyse des données personnelles. Qu'il soit possible de déterminer le risque de défaut d'un individu à partir de son historique de navigation sur internet n'a (presque) plus rien pour surprendre. Que cette application soit bénéfique aux populations qui n'ont pas aujourd'hui accès au crédit est une réalité, et une tentation. Pour autant, n'est-ce pas déjà une intrusion excessive dans la vie privée et, surtout, sait-on où elle s'arrêtera ?
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