Voici revenue cette époque de l'année durant laquelle les analystes de Gartner nous livrent leur incontournable « hype cycle » des technologies émergentes. Avec trois tendances majeures couvrant quasiment tout le spectre, cette édition propose toutefois une vision exceptionnellement claire des sujets à suivre dans les prochains mois.
Le premier axe des transformations qui se dessinent, celui des « expériences immersives transparentes » dans la terminologie du cabinet, est le prolongement du recentrage – entamé depuis quelques temps – des technologies sur l'humain, dont l'aboutissement sera l'établissement de relations fluides, contextuelles et adaptatives entre les individus, les entreprises et les objets, qu'elles interviennent dans l'environnement privé, dans des interactions commerciales ou sur le lieu de travail.
Dans ce périmètre, Gartner inclut notamment les interfaces d'interrogation en langage naturel (dont la maturité semble proche), la réalité virtuelle et la réalité augmentée (plus lointaines quoique, d'une certaine manière, déjà prêtes à entrer en production), ou encore les dispositifs de contrôle gestuels, l'informatique « affective », les systèmes de pilotage connectés au cerveau, la maison connectée…, qui, tous suscitent, pour l'instant, plus de fantasmes enthousiastes que d'opportunités concrètes.
La deuxième thématique à placer dans les radars des entreprises – les institutions financières étant concernées au plus haut point – s'inscrit dans le concept des machines intelligentes perceptives qui, grâce à la convergence de la capture de données massives, de l'expansion sans fin des capacités de calcul et des progrès de l'intelligence artificielle, promettent aux organisations de devenir capables de réagir instantanément à des situations inédites et répondre à des problèmes jamais rencontrés auparavant.
Le premier axe des transformations qui se dessinent, celui des « expériences immersives transparentes » dans la terminologie du cabinet, est le prolongement du recentrage – entamé depuis quelques temps – des technologies sur l'humain, dont l'aboutissement sera l'établissement de relations fluides, contextuelles et adaptatives entre les individus, les entreprises et les objets, qu'elles interviennent dans l'environnement privé, dans des interactions commerciales ou sur le lieu de travail.
Dans ce périmètre, Gartner inclut notamment les interfaces d'interrogation en langage naturel (dont la maturité semble proche), la réalité virtuelle et la réalité augmentée (plus lointaines quoique, d'une certaine manière, déjà prêtes à entrer en production), ou encore les dispositifs de contrôle gestuels, l'informatique « affective », les systèmes de pilotage connectés au cerveau, la maison connectée…, qui, tous suscitent, pour l'instant, plus de fantasmes enthousiastes que d'opportunités concrètes.
La deuxième thématique à placer dans les radars des entreprises – les institutions financières étant concernées au plus haut point – s'inscrit dans le concept des machines intelligentes perceptives qui, grâce à la convergence de la capture de données massives, de l'expansion sans fin des capacités de calcul et des progrès de l'intelligence artificielle, promettent aux organisations de devenir capables de réagir instantanément à des situations inédites et répondre à des problèmes jamais rencontrés auparavant.
Cette catégorie regroupe une palette de technologies dont les noms résonnent familièrement, tant elles nourrissent aujourd'hui d'espoirs et, souvent, de démesure (caractéristiques du « pic des attentes excessives » autour duquel Gartner les positionne presque toutes sur son « hype cycle ») : machine learning, assistants virtuels interactifs, conseillers cognitifs, interfaces conversationnelles, environnement de travail intelligent… mais également drones commerciaux, véhicules autonomes, robots…
Enfin, la dernière tendance à retenir est la révolution des plates-formes, dont les exemples les plus significatifs pour le secteur financier (et les moins exclusivement technologiques) sont la blockchain, l'internet des objets, voire l'informatique quantique. S'écartant progressivement de la notion de socle d'infrastructure sur lequel s'appuient aujourd'hui les applications, ces concepts définissent les fondations d'écosystèmes complets au sein desquels de nouveaux modèles économiques devront émerger.
La cohérence de la vision proposée par Gartner – qui laisse même entrevoir un fil conducteur unique, d'une intégration transparente de la technologie dans la vie courante – est un signal puissant de l'importance critique d'en préparer l'irruption prochaine dans les entreprises. Incidemment, une autre spécificité de ce « hype cycle » 2016 est la concentration de tendances dont la maturité est envisagée à un terme de 5 à 10 ans : l'année 2025 marquera-t-elle l'avènement de cette révolution « digitale » ?
Enfin, la dernière tendance à retenir est la révolution des plates-formes, dont les exemples les plus significatifs pour le secteur financier (et les moins exclusivement technologiques) sont la blockchain, l'internet des objets, voire l'informatique quantique. S'écartant progressivement de la notion de socle d'infrastructure sur lequel s'appuient aujourd'hui les applications, ces concepts définissent les fondations d'écosystèmes complets au sein desquels de nouveaux modèles économiques devront émerger.
La cohérence de la vision proposée par Gartner – qui laisse même entrevoir un fil conducteur unique, d'une intégration transparente de la technologie dans la vie courante – est un signal puissant de l'importance critique d'en préparer l'irruption prochaine dans les entreprises. Incidemment, une autre spécificité de ce « hype cycle » 2016 est la concentration de tendances dont la maturité est envisagée à un terme de 5 à 10 ans : l'année 2025 marquera-t-elle l'avènement de cette révolution « digitale » ?
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