Comme le sous-entend Martin Legowiecki dans son article pour TechCrunch, l'intelligence (humaine), c'est le barman qui vous reconnaît lorsque vous entrez dans votre bar favori, qui se souvient de votre boisson favorite et vous la sert avant même que vous ne soyez installé. Les interactions avec les machines doivent suivre la même voie.
En prolongeant le raisonnement, c'est même le but de l'intelligence artificielle que de faire disparaître le besoin de « dialoguer » avec des outils plus ou moins bien conçus, par l'intermédiaire d'un clavier (ou du doigt) et d'un écran, ou encore par commandes vocales, en langage naturel ou non. Quand les systèmes que nous utilisons quotidiennement seront suffisamment élaborés, toutes ces interfaces « homme-machine », d'abord simplifiées aux maximum, n'auront plus enfin qu'à se fondre dans l'environnement.
Loin d'être une utopie, cette idée est déjà bien avancée. Vous pouvez aujourd'hui interroger, de vive voix, Siri, l'assistant de Google ou Amazon Echo et vous obtiendrez (dans la plupart des cas) une réponse pertinente et au moins partiellement contextualisée. Demain, avec les progrès des algorithmes cognitifs et de l'intelligence artificielle, ces capacités continueront à se développer et quand vous demanderez à votre smartphone de prévenir votre conjoint que vous arriverez en retard, il saura exactement quel message délivrer, à qui l'adresser et par quel moyen de communication.
Il ne faudra alors plus beaucoup d'efforts pour que votre robot personnel acquière ses petites habitudes, comme le barman de l'introduction : s'il constate que vous êtes encore sur votre lieu de travail après l'horaire habituel, pourquoi ne prendrait-il pas l'initiative d'informer votre famille de votre retard probable, comme vous lui avez demandé de le faire plusieurs fois au cours des derniers jours ? Et si une autonomie excessive vous indispose, rien n'interdit qu'il vous demande une autorisation préalable.
Le principe est directement applicable dans le secteur financier ou dans l'assurance. La négociation d'un crédit à l'occasion d'un achat d'importance ou la souscription d'une garantie spécifique avant de se lancer dans une activité sportive sont des exemples de circonstances qu'un assistant intelligent serait parfaitement à même de détecter par lui-même et dont il devrait pouvoir prendre en charge les détails « administratifs » sans imposer des saisies de formulaires interminables et l'envoi de justificatifs en tout genre.
Avant d'atteindre cette vision, il faudra toutefois transformer les pratiques de conception logicielles de l'ensemble des acteurs de la chaîne de développement, des spécialistes de l'expérience utilisateur jusqu'aux experts techniques. D'une certaine manière, il deviendra même obligatoire que les créateurs des futures solutions transparentes possèdent simultanément une double compétence, de design et de technologie, afin de toujours proposer, avec tact, le service adéquat au moment opportun.
En prolongeant le raisonnement, c'est même le but de l'intelligence artificielle que de faire disparaître le besoin de « dialoguer » avec des outils plus ou moins bien conçus, par l'intermédiaire d'un clavier (ou du doigt) et d'un écran, ou encore par commandes vocales, en langage naturel ou non. Quand les systèmes que nous utilisons quotidiennement seront suffisamment élaborés, toutes ces interfaces « homme-machine », d'abord simplifiées aux maximum, n'auront plus enfin qu'à se fondre dans l'environnement.
Loin d'être une utopie, cette idée est déjà bien avancée. Vous pouvez aujourd'hui interroger, de vive voix, Siri, l'assistant de Google ou Amazon Echo et vous obtiendrez (dans la plupart des cas) une réponse pertinente et au moins partiellement contextualisée. Demain, avec les progrès des algorithmes cognitifs et de l'intelligence artificielle, ces capacités continueront à se développer et quand vous demanderez à votre smartphone de prévenir votre conjoint que vous arriverez en retard, il saura exactement quel message délivrer, à qui l'adresser et par quel moyen de communication.
Il ne faudra alors plus beaucoup d'efforts pour que votre robot personnel acquière ses petites habitudes, comme le barman de l'introduction : s'il constate que vous êtes encore sur votre lieu de travail après l'horaire habituel, pourquoi ne prendrait-il pas l'initiative d'informer votre famille de votre retard probable, comme vous lui avez demandé de le faire plusieurs fois au cours des derniers jours ? Et si une autonomie excessive vous indispose, rien n'interdit qu'il vous demande une autorisation préalable.
Le principe est directement applicable dans le secteur financier ou dans l'assurance. La négociation d'un crédit à l'occasion d'un achat d'importance ou la souscription d'une garantie spécifique avant de se lancer dans une activité sportive sont des exemples de circonstances qu'un assistant intelligent serait parfaitement à même de détecter par lui-même et dont il devrait pouvoir prendre en charge les détails « administratifs » sans imposer des saisies de formulaires interminables et l'envoi de justificatifs en tout genre.
Avant d'atteindre cette vision, il faudra toutefois transformer les pratiques de conception logicielles de l'ensemble des acteurs de la chaîne de développement, des spécialistes de l'expérience utilisateur jusqu'aux experts techniques. D'une certaine manière, il deviendra même obligatoire que les créateurs des futures solutions transparentes possèdent simultanément une double compétence, de design et de technologie, afin de toujours proposer, avec tact, le service adéquat au moment opportun.
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