Il existait déjà une application mobile destinée à éviter les achats impulsifs, une jeune pousse australienne spécialisée dans l'optimisation de la gestion des finances personnelles présente maintenant un prototype de sac à main « intelligent », prêt à tout pour empêcher sa propriétaire de céder aux tentations de la consommation incontrôlée.
Précisons d'emblée que les victimes de fièvre dépensière intempestive devront toutefois encore patienter avant de pouvoir profiter de cette solution salvatrice. En effet, il ne s'agit, pour l'instant, que d'un concept, certes validé techniquement, mais dont la commercialisation effective – uniquement aux États-Unis – ne sera réellement envisagée que si un nombre suffisant de client(e)s potentiel(le)s se manifestent. Par ailleurs, il faudra tout de même débourser la coquette somme de 5 000 dollars pour s'offrir l'objet, dessiné par une célébrité de la mode, Geova Rodriguez.
Il est vrai que l'iBag 2 de Finder.com a plus d'un tour dans son sac (désolé, je n'ai pas pu résister). Équipé d'un processeur, d'une interface sans contact, d'un GPS, d'un verrou électro-magnétique, de diodes lumineuses et de poignées vibrantes, il est aussi bien capable d'émettre une alerte discrète à chaque fois que le porte-monnaie (dans lequel une carte RFID aura été insérée) en est extrait que d'en interdire totalement l'accès quand il détecte des circonstances « dangereuses » pour les finances de sa propriétaire.
Précisons d'emblée que les victimes de fièvre dépensière intempestive devront toutefois encore patienter avant de pouvoir profiter de cette solution salvatrice. En effet, il ne s'agit, pour l'instant, que d'un concept, certes validé techniquement, mais dont la commercialisation effective – uniquement aux États-Unis – ne sera réellement envisagée que si un nombre suffisant de client(e)s potentiel(le)s se manifestent. Par ailleurs, il faudra tout de même débourser la coquette somme de 5 000 dollars pour s'offrir l'objet, dessiné par une célébrité de la mode, Geova Rodriguez.
Il est vrai que l'iBag 2 de Finder.com a plus d'un tour dans son sac (désolé, je n'ai pas pu résister). Équipé d'un processeur, d'une interface sans contact, d'un GPS, d'un verrou électro-magnétique, de diodes lumineuses et de poignées vibrantes, il est aussi bien capable d'émettre une alerte discrète à chaque fois que le porte-monnaie (dans lequel une carte RFID aura été insérée) en est extrait que d'en interdire totalement l'accès quand il détecte des circonstances « dangereuses » pour les finances de sa propriétaire.
Il pourra s'agir, par exemple, de l'entrée dans une zone géographique particulièrement propice aux emplettes imprévues (sur le même principe que l'application Splurge Alert d'Ally Bank que je citais en introduction). Autre option, le verrouillage en fonction d'une période particulière de la journée (les concepteurs citent notamment les personnes qui ne se contrôlent plus pendant les soirées un peu arrosées…). Selon toute vraisemblance, ces conditions sont définies par l'utilisateur, via une application mobile associée.
Avec son sac à main connecté, Finder.com affirme vouloir sensibiliser les consommatrices américaines sur les risques des cartes de crédit, qui leur permettent de dépenser sans limites mais dont elles appréhendent rarement les conséquences sur leur endettement avec l'objectivité requise. Cependant, dans cette optique, le remède proposé est peut-être disproportionné : si la psychologie humaine s'accommode de rappels « amicaux » en cas d'excès, des mesures plus restrictives sont moins bien tolérées.
En conclusion, j'ai donc quelques sérieux doutes sur la viabilité de l'iBag 2, en l'état actuel du projet, mais il ouvre la voie pour de futures réflexions autour de la gestion (responsable) des finances personnelles, ultra-personnalisée et contextualisée. L'introduction de capteurs en tout genre dans les objets de la vie quotidienne est une tendance inéluctable, dont les usages restent à explorer…
Avec son sac à main connecté, Finder.com affirme vouloir sensibiliser les consommatrices américaines sur les risques des cartes de crédit, qui leur permettent de dépenser sans limites mais dont elles appréhendent rarement les conséquences sur leur endettement avec l'objectivité requise. Cependant, dans cette optique, le remède proposé est peut-être disproportionné : si la psychologie humaine s'accommode de rappels « amicaux » en cas d'excès, des mesures plus restrictives sont moins bien tolérées.
En conclusion, j'ai donc quelques sérieux doutes sur la viabilité de l'iBag 2, en l'état actuel du projet, mais il ouvre la voie pour de futures réflexions autour de la gestion (responsable) des finances personnelles, ultra-personnalisée et contextualisée. L'introduction de capteurs en tout genre dans les objets de la vie quotidienne est une tendance inéluctable, dont les usages restent à explorer…
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