Lorsque « Metro Bank » a ouvert à Londres en juillet dernier, en se vantant d'être la première banque de détail britannique ouverte en 100 ans, elle a aussi créé la sensation avec quelques idées disruptives : agences ouvertes 7 jours sur 7, de 8 à 20 heures (en semaine), banque en ligne et centre d'appel disponibles en permanence, bols d'eau et biscuits pour les chiens des clients (!)… et ouverture de compte en 15 minutes, avec délivrance immédiate de carnets de chèque et cartes bancaires !
Un article de Bank Systems & Technology, sur la base d'une interview du PDG de la banque, Craig Donaldson, nous en apprend un peu plus sur les dessous de cette prouesse, rendue possible par les technologies modernes. C'est en effet l'adoption du STP (« Straight-Through Processing », concept difficile à traduire : traitements en temps réel ?) dans tous les systèmes informatiques qui permet une réactivité inconnue dans les autres établissements.
Lorsqu'un nouveau client ouvre en compte, au fur et à mesure que le conseiller saisit les informations le concernant, diverses applications exécutent les contrôles nécessaires en tâche de fond : règles anti-blanchiment, « KYC » (connaissance du client), vérifications de solvabilité auprès d'établissements spécialisés… Dès que la saisie est terminée, la demande est prête à être validée et il ne reste plus qu'à imprimer le chéquier et la carte du client en deux minutes.
Le coeur des systèmes de Metro Bank est basé sur l'offre progicielle de Temenos et hébergé par un prestataire spécialisé. Le moteur décisionnel FICO Blaze gère les règles de décision en temps réel. Des outils de numérisation permettent de prendre une photo du client et d'enregistrer (sous forme électronique) tous les documents justificatifs fournis. Et l'ensemble de l'informatique de la banque, presque totalement externalisée, est gérée par… 4 personnes, qui s'occupent d'« assembler » les processus et de superviser les fournisseurs technologiques.
Dans un monde où les consommateurs attendent des résultats instantanés, la technologie de Metro Bank lui procure un avantage concurrentiel incomparable, tout en lui offrant une efficacité redoutable. L'adoption des outils modernes est certes plus aisée pour un nouvel établissement que pour ceux qui ont accumulé des applications et logiciels vieillissants, difficile à remplacer. Mais il serait tout de même temps que nos « vieilles » banques passent aussi au 21ème siècle !
Un article de Bank Systems & Technology, sur la base d'une interview du PDG de la banque, Craig Donaldson, nous en apprend un peu plus sur les dessous de cette prouesse, rendue possible par les technologies modernes. C'est en effet l'adoption du STP (« Straight-Through Processing », concept difficile à traduire : traitements en temps réel ?) dans tous les systèmes informatiques qui permet une réactivité inconnue dans les autres établissements.
Lorsqu'un nouveau client ouvre en compte, au fur et à mesure que le conseiller saisit les informations le concernant, diverses applications exécutent les contrôles nécessaires en tâche de fond : règles anti-blanchiment, « KYC » (connaissance du client), vérifications de solvabilité auprès d'établissements spécialisés… Dès que la saisie est terminée, la demande est prête à être validée et il ne reste plus qu'à imprimer le chéquier et la carte du client en deux minutes.
Le coeur des systèmes de Metro Bank est basé sur l'offre progicielle de Temenos et hébergé par un prestataire spécialisé. Le moteur décisionnel FICO Blaze gère les règles de décision en temps réel. Des outils de numérisation permettent de prendre une photo du client et d'enregistrer (sous forme électronique) tous les documents justificatifs fournis. Et l'ensemble de l'informatique de la banque, presque totalement externalisée, est gérée par… 4 personnes, qui s'occupent d'« assembler » les processus et de superviser les fournisseurs technologiques.
Dans un monde où les consommateurs attendent des résultats instantanés, la technologie de Metro Bank lui procure un avantage concurrentiel incomparable, tout en lui offrant une efficacité redoutable. L'adoption des outils modernes est certes plus aisée pour un nouvel établissement que pour ceux qui ont accumulé des applications et logiciels vieillissants, difficile à remplacer. Mais il serait tout de même temps que nos « vieilles » banques passent aussi au 21ème siècle !
L'ouverture du compte en 15 minutes c'est effectivement très pratique mais il faut se déplacer dans une agence.
RépondreSupprimerQui plus est si l'on veux ouvrir un compte joint, il faut certainement que les deux titulaires se déplacent en même temps à l'agence. Et en fonction des emplois du temps de chacun, ca peut ne pas être aussi pratique que ca.
En France il y a tout de même Boursorama Banque qui propose l'ouverture du compte courant individuel en ligne. Il n'est pas ouvert en 15 minutes (il faut compter une bonne semaine pour recevoir ses codes et moyens de paiement) mais il n'est pas nécessaire de se déplacer et le site est ouvert 24/24 y compris le week end...