L'idée n'est pas entièrement nouvelle mais, comme toutes celles qui émergent actuellement autour des « big data », elle avance tout doucement : selon Finextra, MasterCard envisagerait d'exploiter les données des millions de transactions qu'elle gère pour créer un guide des restaurants à travers le monde.
Après tout, le concept n'a rien de futuriste et il aura peut-être même l'avantage d'éviter toute controverse sur l'utilisation de données personnelles (qui sont, de toutes manières, anonymisées). Il s'agit en effet de créer un classement des adresses favorites des porteurs de carte, basé sur leur fréquentation, les montants dépensés et quelques autres critères, tous plus objectifs que les revues et commentaires de clients motorisant les sites de recommandations classiques.
Le fonctionnement imaginé par les équipes dédiées à l'analyse de données au sein de MasterCard Advisors pourrait aussi prendre des formes plus originales que la simple présentation d'une note et d'une estimation des prix moyens des restaurants. Avec les immenses volumes d'information à sa disposition, le service pourrait ainsi, par exemple, permettre à ses utilisateurs de chercher les restaurants fréquentés par des New-Yorkais à Barcelone ou, au contraire, les éviter.
Le principe de cette future offre de MasterCard a, en fait, déjà été imaginé, en 2010, par Bundle.com, une initiative commune de Citi et Microsoft. Il était question à l'époque de créer un outil de PFM (gestion de finances personnelles) offrant des services à valeur ajoutée, dont des recommandations de lieux. Depuis, la jeune pousse est passée sous le giron de Capital One Labs et, surtout, elle a abandonné son modèle initial pour se consacrer exclusivement à son guide citadin.
Après tout, le concept n'a rien de futuriste et il aura peut-être même l'avantage d'éviter toute controverse sur l'utilisation de données personnelles (qui sont, de toutes manières, anonymisées). Il s'agit en effet de créer un classement des adresses favorites des porteurs de carte, basé sur leur fréquentation, les montants dépensés et quelques autres critères, tous plus objectifs que les revues et commentaires de clients motorisant les sites de recommandations classiques.
Le fonctionnement imaginé par les équipes dédiées à l'analyse de données au sein de MasterCard Advisors pourrait aussi prendre des formes plus originales que la simple présentation d'une note et d'une estimation des prix moyens des restaurants. Avec les immenses volumes d'information à sa disposition, le service pourrait ainsi, par exemple, permettre à ses utilisateurs de chercher les restaurants fréquentés par des New-Yorkais à Barcelone ou, au contraire, les éviter.
Le principe de cette future offre de MasterCard a, en fait, déjà été imaginé, en 2010, par Bundle.com, une initiative commune de Citi et Microsoft. Il était question à l'époque de créer un outil de PFM (gestion de finances personnelles) offrant des services à valeur ajoutée, dont des recommandations de lieux. Depuis, la jeune pousse est passée sous le giron de Capital One Labs et, surtout, elle a abandonné son modèle initial pour se consacrer exclusivement à son guide citadin.
Alors, le guide MasterCard est-il prêt à détrôner le « vieux » Michelin ou les (plus récents) services en ligne (Yelp, La Fourchette et consorts) ? Tous les éléments sont rassemblés pour y parvenir, avec une promesse d'impartialité presque absolue (et, en tous cas, sans risque de fraude). Encore faudra-t-il que les algorithmes d'analyse soient parfaitement au point. Car, comme d'habitude, la véritable difficulté sera d'extraire une information pertinente à partir des données brutes existantes…
Quoiqu'il en soit, les « big data » continuent de révéler de réelles opportunités de développer de nouveaux modèles d'affaires au sein des institutions financières. On voit bien que certaines d'entre elles, particulièrement en pointe, se préparent activement à s'engouffrer dans les brèches qui s'ouvrent dans de multiples domaines. Globalement, les avancées restent timides, mais le mouvement général est parfaitement clair et l'avantage concurrentiel des pionniers se concrétisera rapidement.
Quoiqu'il en soit, les « big data » continuent de révéler de réelles opportunités de développer de nouveaux modèles d'affaires au sein des institutions financières. On voit bien que certaines d'entre elles, particulièrement en pointe, se préparent activement à s'engouffrer dans les brèches qui s'ouvrent dans de multiples domaines. Globalement, les avancées restent timides, mais le mouvement général est parfaitement clair et l'avantage concurrentiel des pionniers se concrétisera rapidement.
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