Devant l'engouement des consommateurs (et, dans une certaine mesure, des PME) pour leurs services mobiles, les banques sont progressivement tentées de déployer de nouvelles solutions à destination des grandes entreprises (et ETI). Pourtant, malgré un intérêt marqué, celles-ci restent majoritairement réticentes à l'adoption des applications qui leur sont proposées.
C'est là le principal enseignement d'une enquête [PDF] réalisée (aux États-Unis) par la division spécialisée de Capital One Bank à l'occasion d'une conférence annuelle des professionnels de la finance et de la trésorerie d'entreprise. Ainsi, parmi les 135 personnes interrogées, 58% se déclarent intéressées par la possibilité d'approuver les paiements et autres transferts sur leur smartphone, mais moins d'un tiers utilisent effectivement une plate-forme de banque mobile.
Le principal frein à une adoption plus large ? Pour 2 répondants sur 3, la sécurité est le principal obstacle, tandis que le deuxième argument le plus fréquemment invoqué – tout de même loin derrière, avec 24% de citations – trahit une préoccupation assez proche, puisqu'il concerne les hésitations des organisations en termes de politiques BYOD (« Bring Your Own Device », c'est-à-dire l'utilisation d'un appareil personnel pour réaliser des tâches professionnelles).
Plus loin encore, le troisième handicap mentionné, bien qu'évoqué par seulement 10% des personnes interrogées, présente un intérêt tout particulier. En effet, en expliquant que le petit écran d'un téléphone est insuffisant pour leurs besoins d'information, ces trésoriers donnent des indications précieuses sur leurs exigences émergentes. Tout d'abord, cette observation confirme que, pour une partie des utilisateurs potentiels, la tablette est probablement l'instrument mobile le plus adapté.
Mais il s'agit aussi de l'expression de leur vision étendue du potentiel de la banque mobile. Car, si les opérations simples se satisfont d'un affichage réduit, ce sont des interactions plus complexes qui sont susceptibles de requérir une information enrichie, incompatible avec un écran de smartphone. L'accès à des indicateurs de performances ou, même, à des fonctions d'analyse de données (dont la prédiction de l'évolution de la situation de trésorerie) sont particulièrement plébiscitées.
En conclusion, le paysage des offres mobiles pour les entreprises est pour le moins contrasté. D'un côté les attentes sont là et pourraient concerner des services sophistiqués, complétant les quelques consultations et options d'approbation des applications actuelles. De l'autre, il sera indispensable, pour conquérir ces utilisateurs, de leur démontrer que la sécurité des outils mis à leur disposition est irréprochable. Les banques ont décidément du pain sur la planche…
C'est là le principal enseignement d'une enquête [PDF] réalisée (aux États-Unis) par la division spécialisée de Capital One Bank à l'occasion d'une conférence annuelle des professionnels de la finance et de la trésorerie d'entreprise. Ainsi, parmi les 135 personnes interrogées, 58% se déclarent intéressées par la possibilité d'approuver les paiements et autres transferts sur leur smartphone, mais moins d'un tiers utilisent effectivement une plate-forme de banque mobile.
Le principal frein à une adoption plus large ? Pour 2 répondants sur 3, la sécurité est le principal obstacle, tandis que le deuxième argument le plus fréquemment invoqué – tout de même loin derrière, avec 24% de citations – trahit une préoccupation assez proche, puisqu'il concerne les hésitations des organisations en termes de politiques BYOD (« Bring Your Own Device », c'est-à-dire l'utilisation d'un appareil personnel pour réaliser des tâches professionnelles).
Plus loin encore, le troisième handicap mentionné, bien qu'évoqué par seulement 10% des personnes interrogées, présente un intérêt tout particulier. En effet, en expliquant que le petit écran d'un téléphone est insuffisant pour leurs besoins d'information, ces trésoriers donnent des indications précieuses sur leurs exigences émergentes. Tout d'abord, cette observation confirme que, pour une partie des utilisateurs potentiels, la tablette est probablement l'instrument mobile le plus adapté.
Mais il s'agit aussi de l'expression de leur vision étendue du potentiel de la banque mobile. Car, si les opérations simples se satisfont d'un affichage réduit, ce sont des interactions plus complexes qui sont susceptibles de requérir une information enrichie, incompatible avec un écran de smartphone. L'accès à des indicateurs de performances ou, même, à des fonctions d'analyse de données (dont la prédiction de l'évolution de la situation de trésorerie) sont particulièrement plébiscitées.
En conclusion, le paysage des offres mobiles pour les entreprises est pour le moins contrasté. D'un côté les attentes sont là et pourraient concerner des services sophistiqués, complétant les quelques consultations et options d'approbation des applications actuelles. De l'autre, il sera indispensable, pour conquérir ces utilisateurs, de leur démontrer que la sécurité des outils mis à leur disposition est irréprochable. Les banques ont décidément du pain sur la planche…
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