Petit à petit, les banques du monde entier se familiarisent avec l'idée d'installer leurs services sur Facebook (à l'image de Kaching, par CommBank, en Australie), ne serait-ce que pour y maintenir le contact avec leurs millions de clients qui passent une bonne partie de leur vie en ligne sur le réseau social.
La canadienne RBC est la première en Amérique du Nord à franchir le pas et elle choisit une approche plutôt modeste. En effet, la nouvelle fonction qu'elle vient d'introduire dans son application pour iPad (la version iPhone attendra le début 2014) permet seulement d'adresser un paiement P2P (de "pair à pair") à un contact Facebook. Il ne s'agit donc que d'utiliser un canal de messagerie supplémentaire pour les transferts, en complément du mail et du SMS.
En pratique, une nouvelle option apparaît aux côtés des virements « classiques » : lorsqu'il la choisit, l'utilisateur va sélectionner la personne à laquelle il veut envoyer de l'argent dans la liste de ses amis qui lui est présentée. Le reste de la procédure est inchangé, dont, notamment, la saisie d'une question secrète visant à protéger le paiement. Le destinataire reçoit une notification via Facebook Messenger, grâce à laquelle il pourra finaliser la transaction, après avoir fourni la réponse à la question de sécurité.
La canadienne RBC est la première en Amérique du Nord à franchir le pas et elle choisit une approche plutôt modeste. En effet, la nouvelle fonction qu'elle vient d'introduire dans son application pour iPad (la version iPhone attendra le début 2014) permet seulement d'adresser un paiement P2P (de "pair à pair") à un contact Facebook. Il ne s'agit donc que d'utiliser un canal de messagerie supplémentaire pour les transferts, en complément du mail et du SMS.
En pratique, une nouvelle option apparaît aux côtés des virements « classiques » : lorsqu'il la choisit, l'utilisateur va sélectionner la personne à laquelle il veut envoyer de l'argent dans la liste de ses amis qui lui est présentée. Le reste de la procédure est inchangé, dont, notamment, la saisie d'une question secrète visant à protéger le paiement. Le destinataire reçoit une notification via Facebook Messenger, grâce à laquelle il pourra finaliser la transaction, après avoir fourni la réponse à la question de sécurité.
Cette innovation de RBC est (pour moi, en tous cas) l'occasion de découvrir le système de virement Interac qui en est à la base (et qui rappelle, en moins abouti, une initiative proche développée au Royaume-Uni). Celui-ci permet à tous les canadiens clients des plus de 200 institutions financières participantes de réaliser des transferts d'argent, en quasi temps réel et directement de compte à compte, en fournissant uniquement le numéro de mobile ou l'adresse de messagerie de leur correspondant.
Avec l'ajout d'une variante à ce dispositif, RBC n'apporte rien de révolutionnaire mais la nouveauté a le profond mérite de répondre à une demande évidente : les consommateurs – en particulier les plus jeunes – délaissant de plus en plus le mail et le SMS pour leurs communications personnelles, il est bien naturel pour la banque de suivre l'évolution de leurs usages vers les outils de messagerie qu'ils leur préfèrent, dont Facebook Messenger est (pour l'instant) l'un des plus populaires.
Alors, certes, il n'est pas question pour les clients d'accéder aux services bancaires au sein du réseau social. Mais, en attendant de déterminer s'il existe un réel besoin dans cette direction (d'autant moins probable que les usages mobiles se développent de manière exponentielle et tendent à « sectoriser » les applications), il est certainement plus raisonnable de s'en tenir à une fonction dont la pertinence est avérée…
Avec l'ajout d'une variante à ce dispositif, RBC n'apporte rien de révolutionnaire mais la nouveauté a le profond mérite de répondre à une demande évidente : les consommateurs – en particulier les plus jeunes – délaissant de plus en plus le mail et le SMS pour leurs communications personnelles, il est bien naturel pour la banque de suivre l'évolution de leurs usages vers les outils de messagerie qu'ils leur préfèrent, dont Facebook Messenger est (pour l'instant) l'un des plus populaires.
Alors, certes, il n'est pas question pour les clients d'accéder aux services bancaires au sein du réseau social. Mais, en attendant de déterminer s'il existe un réel besoin dans cette direction (d'autant moins probable que les usages mobiles se développent de manière exponentielle et tendent à « sectoriser » les applications), il est certainement plus raisonnable de s'en tenir à une fonction dont la pertinence est avérée…
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