Le concours d'applications mobiles lancé par Westpac en Nouvelle-Zélande au cours de l'été dernier a visiblement atteint ses objectifs. A tel point que, quelques mois plus tard, la banque tente à nouveau l'expérience, en faisant cette fois appel aux talents des antipodes : voici l'édition britannique du « Westpac Global App Challenge ».
Les résultats de la première compétition n'ont pas été livrés dans tous leurs détails. Néanmoins, le communiqué officiel fait état de plus de 120 propositions soumises et précise que les 3 concepts vainqueurs (au lieu des 2 prévus initialement) concernent la sécurité, les paiements et les virements. Ils devraient être implémentés d'ici 6 mois, ce qui nous permettra alors d'en évaluer l'originalité. En tout état de cause, ces premiers éléments confirment au moins un net succès en termes de participation.
Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que Westpac souhaite poursuivre ses efforts. Bien entendu, il est trop tôt pour réitérer l'opération à domicile, et c'est donc à l'autre bout du monde – en Grande-Bretagne – que la banque lance son deuxième concours. Pourquoi ce choix ? D'abord, parce que ce pays est perçu comme une terre fertile en innovation numérique et mobile, et aussi, probablement, en raison de sa proximité historique avec la Nouvelle-Zélande.
Les modalités de cette version internationalisée sont sensiblement les mêmes que lors de la précédente édition. En particulier, et cette clause prend ici une toute nouvelle dimension, les participants acceptent de céder le privilège de l'utilisation de leur idée en Australie et Nouvelle-Zélande, mais ils retiennent la totalité des droits de propriété intellectuelle et conserveront toute liberté de mise en œuvre et de commercialisation dans le reste du monde.
Les résultats de la première compétition n'ont pas été livrés dans tous leurs détails. Néanmoins, le communiqué officiel fait état de plus de 120 propositions soumises et précise que les 3 concepts vainqueurs (au lieu des 2 prévus initialement) concernent la sécurité, les paiements et les virements. Ils devraient être implémentés d'ici 6 mois, ce qui nous permettra alors d'en évaluer l'originalité. En tout état de cause, ces premiers éléments confirment au moins un net succès en termes de participation.
Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que Westpac souhaite poursuivre ses efforts. Bien entendu, il est trop tôt pour réitérer l'opération à domicile, et c'est donc à l'autre bout du monde – en Grande-Bretagne – que la banque lance son deuxième concours. Pourquoi ce choix ? D'abord, parce que ce pays est perçu comme une terre fertile en innovation numérique et mobile, et aussi, probablement, en raison de sa proximité historique avec la Nouvelle-Zélande.
Les modalités de cette version internationalisée sont sensiblement les mêmes que lors de la précédente édition. En particulier, et cette clause prend ici une toute nouvelle dimension, les participants acceptent de céder le privilège de l'utilisation de leur idée en Australie et Nouvelle-Zélande, mais ils retiennent la totalité des droits de propriété intellectuelle et conserveront toute liberté de mise en œuvre et de commercialisation dans le reste du monde.
Côté récompenses, la banque devient beaucoup plus généreuse qu'avec ses concitoyens : elle offrira 20 000 NZD au gagnant (ou à l'équipe gagnante), auxquels s'ajoutent une contribution de 20 000 NZD pour un voyage d'aventures en Nouvelle-Zélande et un fond de 60 000 NZD pour le développement du concept proposé. La seule contrainte pour prétendre à ce prix est d'imaginer une solution originale à un problème rencontré en tant que client d'une institution financière.
L'initiative de Westpac de s'adresser à des développeurs d'un pays étranger pour concevoir des services innovants s'avère extrêmement astucieuse. En effet, les difficultés et les frustrations de la finance sont largement partagées dans le monde entier et les réponses qui peuvent y être apportées ont toutes les chances d'être applicables dans des pays différents. Ainsi, il est vraisemblable que les britanniques sont parfaitement capables de produire des idées utiles pour les banques australes.
En parallèle, pour les participants, cette compétition présente un avantage incomparable par rapport à celles dont ils ont l'habitude (car elles commencent à être fréquentes), puisqu'elle leur permet d'espérer remporter un petit pactole et un financement relativement conséquent, sans avoir à abandonner aucun droit d'exploitation dans leur pays d'origine (et même, en fait, sur la presque totalité de la planète). L'opération est vraiment gagnante pour tous ses acteurs…
L'initiative de Westpac de s'adresser à des développeurs d'un pays étranger pour concevoir des services innovants s'avère extrêmement astucieuse. En effet, les difficultés et les frustrations de la finance sont largement partagées dans le monde entier et les réponses qui peuvent y être apportées ont toutes les chances d'être applicables dans des pays différents. Ainsi, il est vraisemblable que les britanniques sont parfaitement capables de produire des idées utiles pour les banques australes.
En parallèle, pour les participants, cette compétition présente un avantage incomparable par rapport à celles dont ils ont l'habitude (car elles commencent à être fréquentes), puisqu'elle leur permet d'espérer remporter un petit pactole et un financement relativement conséquent, sans avoir à abandonner aucun droit d'exploitation dans leur pays d'origine (et même, en fait, sur la presque totalité de la planète). L'opération est vraiment gagnante pour tous ses acteurs…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)