Les hackathons (sortes de marathons de développement logiciel) sont à la mode et le secteur financier commence à en devenir une cible de choix. Quelques jours après le « HackTheBank » parisien (dont Nicolas Debock nous gratifie d'un compte-rendu), le fournisseur technologique SunGard organisait le sien, pour ses collaborateurs.
Celui-ci s'avère intéressant à plus d'un titre. Tout d'abord, il rappelle utilement que ce genre de manifestation n'est pas utile uniquement sous sa forme publique : un événement interne, dans une grande organisation, peut avoir tout autant de valeur. Autre aspect original de la démarche de SunGard, par rapport à l'habitude de rassembler tous les participants dans un lieu unique, ils étaient là répartis dans les bureaux de l'entreprise, dans 17 villes différentes autour du globe (New York, Paris, Tunis, Manille…).
Les modalités pratiques de l'opération étaient, pour le reste, plutôt classiques : 48 heures (prises en partie sur le temps normal de travail, apparemment) pour développer des solutions innovantes autour d'un des thèmes imposés (depuis des modèles de visualisation de données jusqu'à des problématiques d'analyse prédictive). Le jour dit, 425 collaborateurs, constituant plus de 100 équipes, se sont ainsi retrouvés dans l'arène virtuelle du hackathon.
Celui-ci s'avère intéressant à plus d'un titre. Tout d'abord, il rappelle utilement que ce genre de manifestation n'est pas utile uniquement sous sa forme publique : un événement interne, dans une grande organisation, peut avoir tout autant de valeur. Autre aspect original de la démarche de SunGard, par rapport à l'habitude de rassembler tous les participants dans un lieu unique, ils étaient là répartis dans les bureaux de l'entreprise, dans 17 villes différentes autour du globe (New York, Paris, Tunis, Manille…).
Les modalités pratiques de l'opération étaient, pour le reste, plutôt classiques : 48 heures (prises en partie sur le temps normal de travail, apparemment) pour développer des solutions innovantes autour d'un des thèmes imposés (depuis des modèles de visualisation de données jusqu'à des problématiques d'analyse prédictive). Le jour dit, 425 collaborateurs, constituant plus de 100 équipes, se sont ainsi retrouvés dans l'arène virtuelle du hackathon.
A l'issue de la compétition, quelques gagnants ont été récompensés pour des réalisations très variées, toutes ayant en commun de répondre aux défis actuels du secteur financier. Pour ne citer que 2 exemples, l'une est un système de sécurité verrouillant automatiquement la station de travail lorsque son utilisateur s'éloigne de quelques mètres tandis qu'une autre est une application complète de visualisation de données relatives au risque de crédit.
Les (petits) cadeaux remis aux vainqueurs n'entrent clairement pas en ligne de compte dans la motivation des participants. Il est plutôt question pour eux d'émuler les pratiques des startups les plus prestigieuses (notamment Facebook, qui a popularisé le concept de hackathon), tout en reconnaissant l'impact que leur travail peut avoir, même chez un fournisseur de logiciels plutôt « traditionnel ». Dans cette logique, il est tout de même dommage que SunGard ne précise pas ce qu'il adviendra des idées qui ont émergé pendant ces 48 heures…
En tout état de cause, si un fournisseur de services informatiques est capable de mettre sur pied et réussir une opération de ce genre, il serait extrêmement surprenant que, sous réserve de rassembler les conditions minimales de succès, une institution financière, quelle qu'elle soit, ne soit aussi en mesure d'y parvenir. Alors, pourquoi sont-elles aussi peu nombreuses à (au moins) tenter l'expérience ? Il n'y a rien à perdre et au contraire, il y a fort à parier qu'elles seraient surprises des résultats qu'elles en tireraient…
Et pour les banques qui seront tentées (et bien que ce ne soit pas mon habitude de faire de l'auto-promotion sur ce ce blog), n'hésitez pas à me consulter pour un accompagnement et des conseils utiles !
Les (petits) cadeaux remis aux vainqueurs n'entrent clairement pas en ligne de compte dans la motivation des participants. Il est plutôt question pour eux d'émuler les pratiques des startups les plus prestigieuses (notamment Facebook, qui a popularisé le concept de hackathon), tout en reconnaissant l'impact que leur travail peut avoir, même chez un fournisseur de logiciels plutôt « traditionnel ». Dans cette logique, il est tout de même dommage que SunGard ne précise pas ce qu'il adviendra des idées qui ont émergé pendant ces 48 heures…
En tout état de cause, si un fournisseur de services informatiques est capable de mettre sur pied et réussir une opération de ce genre, il serait extrêmement surprenant que, sous réserve de rassembler les conditions minimales de succès, une institution financière, quelle qu'elle soit, ne soit aussi en mesure d'y parvenir. Alors, pourquoi sont-elles aussi peu nombreuses à (au moins) tenter l'expérience ? Il n'y a rien à perdre et au contraire, il y a fort à parier qu'elles seraient surprises des résultats qu'elles en tireraient…
Et pour les banques qui seront tentées (et bien que ce ne soit pas mon habitude de faire de l'auto-promotion sur ce ce blog), n'hésitez pas à me consulter pour un accompagnement et des conseils utiles !
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