Pas facile d'être pionnier des « APIs » ouvertes dans le monde bancaire ! Un peu plus d'un an après son lancement, le CA Store semble toujours en mal d'applications réellement originales. Le Crédit Agricole prépare donc, avec BeMyApp, une nouvelle compétition pour tenter de relancer la dynamique et valoriser son initiative, qui reste toujours (presque) unique au monde.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi les épisodes précédents, le CA Store est la vitrine publique des applications mobiles bancaires créées par des développeurs tiers sur la base des « APIs » (interfaces de programmation applicative) mises à disposition par le Crédit Agricole et leur permettant d'exploiter (en toute sécurité) les données des comptes des clients. Il comprend aujourd'hui 28 titres, dont une dizaine émanent en fait de différentes entités du groupe (notamment les caisses régionales).
Parmi celles qui restent, beaucoup se contentent de répliquer des fonctions "classiques" (notamment la consultation du solde et des transactions) en apportant tout au plus une ergonomie différente. Afin de dynamiser cette créativité plutôt apathique, le Crédit Agricole avait déjà lancé un concours au printemps dernier, les CA Store Awards. Le résultat en a été plutôt mitigé puisque, si deux idées (intéressantes, au demeurant) ont bien été récompensées, une seule a finalement été transformée en application.
La « Mobile Banking Factory », qui se déroulera entre janvier et février prochains, est donc le deuxième essai de concours destiné à stimuler l'innovation autour du CA Store. Tirant les leçons des erreurs passées, cette opération adopte un format inédit, combinant hackathon et mini-incubateur. Les participants sont en effet invités à initier leur projet dans une session de développement intense de 48 heures, après quoi ils disposeront, durant un mois, d'un espace réservé et d'un soutien technique pour le finaliser.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi les épisodes précédents, le CA Store est la vitrine publique des applications mobiles bancaires créées par des développeurs tiers sur la base des « APIs » (interfaces de programmation applicative) mises à disposition par le Crédit Agricole et leur permettant d'exploiter (en toute sécurité) les données des comptes des clients. Il comprend aujourd'hui 28 titres, dont une dizaine émanent en fait de différentes entités du groupe (notamment les caisses régionales).
Parmi celles qui restent, beaucoup se contentent de répliquer des fonctions "classiques" (notamment la consultation du solde et des transactions) en apportant tout au plus une ergonomie différente. Afin de dynamiser cette créativité plutôt apathique, le Crédit Agricole avait déjà lancé un concours au printemps dernier, les CA Store Awards. Le résultat en a été plutôt mitigé puisque, si deux idées (intéressantes, au demeurant) ont bien été récompensées, une seule a finalement été transformée en application.
La « Mobile Banking Factory », qui se déroulera entre janvier et février prochains, est donc le deuxième essai de concours destiné à stimuler l'innovation autour du CA Store. Tirant les leçons des erreurs passées, cette opération adopte un format inédit, combinant hackathon et mini-incubateur. Les participants sont en effet invités à initier leur projet dans une session de développement intense de 48 heures, après quoi ils disposeront, durant un mois, d'un espace réservé et d'un soutien technique pour le finaliser.
Comme dans l'expérience précédente, l'accent est mis sur la concrétisation des idées : seules les applications opérationnelles et en cours de publication sur le CA Store à la fin de la compétition pourront prétendre à récompense. En revanche, la participation est, cette fois, clairement et explicitement ouverte non seulement aux développeurs mobiles mais aussi aux porteurs d'idées et aux designers, les volontaires ayant vocation à se regrouper en équipes.
A ce stade, il reste encore beaucoup de flou dans l'organisation de l'événement (par exemple, qu'est-ce qui est attendu des participants à l'issue du hackathon ou bien qui composera le jury de professionnels qui déterminera les gagnants et sur quels critères ces derniers seront-ils jugés ?) et certains choix, certes originaux, peuvent soulever le scepticisme (combien de personnes pourront réellement se libérer un mois entier pour rejoindre la structure d'incubation ?).
Quoi qu'il en soit, il ne pourra être reproché au Crédit Agricole d'expérimenter de nouvelles approches pour promouvoir le CA Store. Au contraire, l'initiative d'ouverture d'« APIs » bancaires reste une idée extraordinaire, méritant largement de multiplier les efforts pour en assurer le succès. Et, après le hackathon « Hack the Bank » organisé par l'Open Bank Project, peut-être une culture des applications financières va-t-elle émerger chez les développeurs…
A ce stade, il reste encore beaucoup de flou dans l'organisation de l'événement (par exemple, qu'est-ce qui est attendu des participants à l'issue du hackathon ou bien qui composera le jury de professionnels qui déterminera les gagnants et sur quels critères ces derniers seront-ils jugés ?) et certains choix, certes originaux, peuvent soulever le scepticisme (combien de personnes pourront réellement se libérer un mois entier pour rejoindre la structure d'incubation ?).
Quoi qu'il en soit, il ne pourra être reproché au Crédit Agricole d'expérimenter de nouvelles approches pour promouvoir le CA Store. Au contraire, l'initiative d'ouverture d'« APIs » bancaires reste une idée extraordinaire, méritant largement de multiplier les efforts pour en assurer le succès. Et, après le hackathon « Hack the Bank » organisé par l'Open Bank Project, peut-être une culture des applications financières va-t-elle émerger chez les développeurs…
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