La menace d'une irruption des géants des technologies dans le secteur de la finance plane depuis quelques temps, sans toutefois se concrétiser pleinement. Même si elle n'augure pas de la révolution redoutée, la rumeur selon laquelle Google envisagerait d'offrir des prêts personnels à taux avantageux à ses employés contribuera probablement aux angoisses des banques.
Derrière cette idée, qui serait en réalité à l'étude dans plusieurs grandes entreprises de la Silicon Valley (et peut-être d'ailleurs), se cache la plate-forme de prêts-emprunts P2P (de « pair à pair ») Lending Club, dans laquelle, justement, le fonds Google Capital a récemment investi 125 millions de dollars. La jeune pousse, après avoir commencé à établir quelques partenariats avec des (petites) banques, poursuit ainsi sa stratégie d'expansion en recherchant de nouveaux modèles de développement.
Il faut bien admettre que le dispositif qu'elle a imaginé pour les grandes organisations semble représenter une excellente opportunité. D'un côté, proposer des prêts à taux réduits aux collaborateurs constitue un bénéfice inédit, facteur de séduction et de fidélisation. L'offre attirera, par exemple, les habitués des dettes récurrentes sur leurs cartes de crédit (au coût souvent prohibitif) ou encore les jeunes diplômés souhaitant consolider les dettes contractées pour financer leurs études.
D'autre part, ces crédits peuvent aussi constituer un placement intéressant pour les liquidités de l'entreprise, sur lequel le risque est limité puisque les remboursements seraient prélevés directement sur les salaires versés aux emprunteurs. Or, il est bien connu que les Google, Apple et consorts disposent de réserves de cash colossales et ont, en parallèle, les plus grandes difficultés à recruter les talents dont elles ont besoin. La proposition de Lending Club est donc doublement attractive pour elles !
Jusqu'à maintenant, les banques considéraient que les plates-formes de prêt-emprunt P2P ne mettaient pas en danger leurs propres modèles, parce qu'elles ciblent une frange réduite du marché du crédit, sur laquelle, de plus, elles seraient théoriquement elles-mêmes peu présentes. Pourtant, quand Lending Club annonce avoir atteint les 3 milliards de dollars de prêts distribués (dont le dernier milliard a été réalisé en seulement 5 mois), ce raisonnement dédaigneux commence à s'effriter.
Que penser alors si les grandes entreprises se mettent à proposer directement des crédits à leurs employés, à des taux extrêmement concurrentiels, tout en plaçant une partie de leurs liquidités dans des produits sortant totalement du circuit bancaire traditionnel ? Avec une telle vision, il ne faut plus énormément d'imagination pour croire que, peut-être, le modèle P2P (légèrement détourné, il est vrai) sera vraiment en mesure de bousculer l'ordre établi…
Derrière cette idée, qui serait en réalité à l'étude dans plusieurs grandes entreprises de la Silicon Valley (et peut-être d'ailleurs), se cache la plate-forme de prêts-emprunts P2P (de « pair à pair ») Lending Club, dans laquelle, justement, le fonds Google Capital a récemment investi 125 millions de dollars. La jeune pousse, après avoir commencé à établir quelques partenariats avec des (petites) banques, poursuit ainsi sa stratégie d'expansion en recherchant de nouveaux modèles de développement.
Il faut bien admettre que le dispositif qu'elle a imaginé pour les grandes organisations semble représenter une excellente opportunité. D'un côté, proposer des prêts à taux réduits aux collaborateurs constitue un bénéfice inédit, facteur de séduction et de fidélisation. L'offre attirera, par exemple, les habitués des dettes récurrentes sur leurs cartes de crédit (au coût souvent prohibitif) ou encore les jeunes diplômés souhaitant consolider les dettes contractées pour financer leurs études.
D'autre part, ces crédits peuvent aussi constituer un placement intéressant pour les liquidités de l'entreprise, sur lequel le risque est limité puisque les remboursements seraient prélevés directement sur les salaires versés aux emprunteurs. Or, il est bien connu que les Google, Apple et consorts disposent de réserves de cash colossales et ont, en parallèle, les plus grandes difficultés à recruter les talents dont elles ont besoin. La proposition de Lending Club est donc doublement attractive pour elles !
Jusqu'à maintenant, les banques considéraient que les plates-formes de prêt-emprunt P2P ne mettaient pas en danger leurs propres modèles, parce qu'elles ciblent une frange réduite du marché du crédit, sur laquelle, de plus, elles seraient théoriquement elles-mêmes peu présentes. Pourtant, quand Lending Club annonce avoir atteint les 3 milliards de dollars de prêts distribués (dont le dernier milliard a été réalisé en seulement 5 mois), ce raisonnement dédaigneux commence à s'effriter.
Que penser alors si les grandes entreprises se mettent à proposer directement des crédits à leurs employés, à des taux extrêmement concurrentiels, tout en plaçant une partie de leurs liquidités dans des produits sortant totalement du circuit bancaire traditionnel ? Avec une telle vision, il ne faut plus énormément d'imagination pour croire que, peut-être, le modèle P2P (légèrement détourné, il est vrai) sera vraiment en mesure de bousculer l'ordre établi…
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