Quand les responsables de petites entreprises recherchent un crédit, leur premier réflexe est souvent de se tourner vers leur banque, faute de connaître les alternatives disponibles. Forte de ce constat, la britannique Capitalise veut non seulement élargir leur horizon mais également dénicher pour elles la solution la mieux adaptée à leur situation.
La plate-forme de la startup, qui était présentée à FinovateEurope la semaine dernière, est donc avant tout une place de marché, exposant plusieurs dizaines d'offres aux typologies variées – du prêt classique au crédit-bail, en passant par l'affacturage, l'avance de trésorerie… –, qu'elles soient fournies par des établissements traditionnels ou par des acteurs émergents. L'ensemble pourrait donner naissance à un comparateur (un peu hétéroclite), mais Capitalise est plus ambitieuse et veut délivrer un véritable conseil.
Alors, l'entrepreneur à la recherche d'un financement va partager des informations détaillées sur ses besoins et la situation de sa société, enrichies par les répertoires de données publiques et, en option, par un accès direct à sa comptabilité, si celle-ci est hébergée par un des services en ligne intégrés (Xero, par exemple). Cependant, l'analyse des informations transmises n'a pas pour objectif de déterminer la fiabilité du demandeur : le « profilage » ainsi réalisé a pour but de trouver le crédit « parfait ».
L'approche conventionnelle du secteur est ici inversée : ce sont en fait les offreurs qui sont évalués et calibrés – avec une actualisation permanente – par les algorithmes de la jeune pousse. Dès lors, quand une demande est déposée sur son site, ses caractéristiques et celles de l'emprunteur sont utilisées pour sélectionner et suggérer les établissements partenaires qui, historiquement, sont les plus susceptibles de répondre favorablement (et, dans l'idéal, avec les meilleures conditions commerciales).
La plate-forme de la startup, qui était présentée à FinovateEurope la semaine dernière, est donc avant tout une place de marché, exposant plusieurs dizaines d'offres aux typologies variées – du prêt classique au crédit-bail, en passant par l'affacturage, l'avance de trésorerie… –, qu'elles soient fournies par des établissements traditionnels ou par des acteurs émergents. L'ensemble pourrait donner naissance à un comparateur (un peu hétéroclite), mais Capitalise est plus ambitieuse et veut délivrer un véritable conseil.
Alors, l'entrepreneur à la recherche d'un financement va partager des informations détaillées sur ses besoins et la situation de sa société, enrichies par les répertoires de données publiques et, en option, par un accès direct à sa comptabilité, si celle-ci est hébergée par un des services en ligne intégrés (Xero, par exemple). Cependant, l'analyse des informations transmises n'a pas pour objectif de déterminer la fiabilité du demandeur : le « profilage » ainsi réalisé a pour but de trouver le crédit « parfait ».
L'approche conventionnelle du secteur est ici inversée : ce sont en fait les offreurs qui sont évalués et calibrés – avec une actualisation permanente – par les algorithmes de la jeune pousse. Dès lors, quand une demande est déposée sur son site, ses caractéristiques et celles de l'emprunteur sont utilisées pour sélectionner et suggérer les établissements partenaires qui, historiquement, sont les plus susceptibles de répondre favorablement (et, dans l'idéal, avec les meilleures conditions commerciales).
Une autre originalité de la plate-forme de Capitalise est qu'elle est conçue pour accueillir d'éventuels conseillers et autres comptables indépendants – ceux-ci étant souvent sollicités dans ce but – qui souhaitent accompagner leurs clients dans leur démarche. Cette capacité est même à la base d'un axe de développement stratégique de la startup, à travers un ciblage direct des grands cabinets et des associations professionnelles (matérialisé par des collaborations formalisées avec quelques acteurs importants).
Pour le reste, le modèle d'affaires respecte les standards du genre, dans une logique de courtage. Le service est mis gratuitement à la disposition des entreprises, tandis que les établissements de crédit référencés versent une commission sur les affaires apportées. Pour ces derniers, la proposition de valeur s'avère en effet aussi intéressante que pour leurs clients, puisqu'ils bénéficient d'un flux de prospects pré-qualifiés selon leur pratiques habituelles de financement et non uniquement sur la base d'un score de risque.
Le démarrage opérationnel (pourtant tout récent) de Capitalise semble prometteur – avec plus de 200 PME financées sur une période de 3 mois, pour 42 millions de livres sterling – et augure d'un réel intérêt des entrepreneurs pour un éclairage sur la diversité de l'offre et le conseil (même automatisé) qui doit l'accompagner. Au-delà, c'est aussi un petit pas vers la « banque plate-forme » qui se dessine, celle qui fédèrera une multitude de produits afin de proposer une solution personnalisée à chaque utilisateur.
Pour le reste, le modèle d'affaires respecte les standards du genre, dans une logique de courtage. Le service est mis gratuitement à la disposition des entreprises, tandis que les établissements de crédit référencés versent une commission sur les affaires apportées. Pour ces derniers, la proposition de valeur s'avère en effet aussi intéressante que pour leurs clients, puisqu'ils bénéficient d'un flux de prospects pré-qualifiés selon leur pratiques habituelles de financement et non uniquement sur la base d'un score de risque.
Le démarrage opérationnel (pourtant tout récent) de Capitalise semble prometteur – avec plus de 200 PME financées sur une période de 3 mois, pour 42 millions de livres sterling – et augure d'un réel intérêt des entrepreneurs pour un éclairage sur la diversité de l'offre et le conseil (même automatisé) qui doit l'accompagner. Au-delà, c'est aussi un petit pas vers la « banque plate-forme » qui se dessine, celle qui fédèrera une multitude de produits afin de proposer une solution personnalisée à chaque utilisateur.
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