Tandis que le retard de la place parisienne sur sa grande rivale londonienne ne se comble que très (trop !) lentement, c'est à Lyon – dans le quartier de la Part-Dieu – que le prochain incubateur FinTech français verra bientôt le jour (vraisemblablement au début de l'été), grâce à une initiative [PDF] de la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes.
Piloté [PDF] par Cédric Nieutin, rompu à ce type d'exercice, le projet est accompagné par plusieurs autres acteurs de l'économie locale : Université Lyon 3, EM Lyon, Tubà, Rhonalpia… Il faut cependant noter, d'emblée, que, si l'objectif de la nouvelle structure est bien d'accueillir des acteurs de la FinTech et de l'InsurTech, le champ peut s'élargir à des startups œuvrant dans un domaine plus général de la transformation des entreprises. Doit-on voir là une crainte de ne pas trouver suffisamment de candidats ?
Sur le plan pratique, le menu de cet « accélérateur-incubateur » proposera des services classiques dans sa catégorie : hébergement, coaching et mentorat, assistance opérationnelle (dans les domaines comptable, juridique, des ressources humaines, de la communication et du marketing…), accès à diverses options de financement (en parallèle, la Caisse d'Épargne prépare d'ailleurs le lancement d'une plate-forme de crowdfunding), organisation d'événements, de conférences et de rencontres…
À ce stade, les informations publiées sont très parcellaires et laissent l'observateur sur sa faim. Alors, prenons les devants et évoquons ce qui mériterait d'être ajouté au dispositif mais n'est pas (encore ?) évoqué. En l'occurrence, son incubateur représente une extraordinaire opportunité d'apprentissage et d'ouverture pour l'institution financière. En réalité, ce devrait même être la principale (voire la seule) motivation légitime pour lancer une opération de ce genre et justifier les investissements correspondants.
Piloté [PDF] par Cédric Nieutin, rompu à ce type d'exercice, le projet est accompagné par plusieurs autres acteurs de l'économie locale : Université Lyon 3, EM Lyon, Tubà, Rhonalpia… Il faut cependant noter, d'emblée, que, si l'objectif de la nouvelle structure est bien d'accueillir des acteurs de la FinTech et de l'InsurTech, le champ peut s'élargir à des startups œuvrant dans un domaine plus général de la transformation des entreprises. Doit-on voir là une crainte de ne pas trouver suffisamment de candidats ?
Sur le plan pratique, le menu de cet « accélérateur-incubateur » proposera des services classiques dans sa catégorie : hébergement, coaching et mentorat, assistance opérationnelle (dans les domaines comptable, juridique, des ressources humaines, de la communication et du marketing…), accès à diverses options de financement (en parallèle, la Caisse d'Épargne prépare d'ailleurs le lancement d'une plate-forme de crowdfunding), organisation d'événements, de conférences et de rencontres…
À ce stade, les informations publiées sont très parcellaires et laissent l'observateur sur sa faim. Alors, prenons les devants et évoquons ce qui mériterait d'être ajouté au dispositif mais n'est pas (encore ?) évoqué. En l'occurrence, son incubateur représente une extraordinaire opportunité d'apprentissage et d'ouverture pour l'institution financière. En réalité, ce devrait même être la principale (voire la seule) motivation légitime pour lancer une opération de ce genre et justifier les investissements correspondants.
La valeur peut d'abord être recherchée dans des collaborations entre la Caisse d'Épargne et les sociétés qu'elle héberge, en vue d'intégrer de nouveaux produits et services dans son offre. Incidemment, une telle hypothèse fait ressortir une composante essentielle (et un critère de différenciation inestimable) que devrait offrir l'établissement : un accès à ses systèmes (notamment informatiques), qui permettrait aux startups ciblant les banques de valider leurs modèles en conditions réelles.
Dans un tout autre registre, il semblerait également intéressant de capitaliser sur la proximité de jeunes pousses agiles pour accompagner et stimuler la transformation de l'entreprise. Il est aisé d'imaginer, par exemple, la mise en place d'animations spécifiques (ateliers communs, conférences, co-création…) inscrites dans la stratégie de développement de la culture « digitale » des effectifs de la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes, qui compte justement parmi ses ambitions majeures pour l'année 2016.
Heureusement, il reste quelques mois à l'équipe pour mettre au point les détails de l'incubateur et les bonnes idées ne lui manquent certainement pas ! Un autre défi qu'elle devra affronter sera d'affirmer la viabilité d'une telle structure à l'écart de LA place financière hexagonale, mais je suis convaincu que cette particularité peut constituer un atout pour faire émerger une autre vision de la FinTech, moins focalisée sur les problématiques des grandes banques parisiennes et de leurs clients…
Dans un tout autre registre, il semblerait également intéressant de capitaliser sur la proximité de jeunes pousses agiles pour accompagner et stimuler la transformation de l'entreprise. Il est aisé d'imaginer, par exemple, la mise en place d'animations spécifiques (ateliers communs, conférences, co-création…) inscrites dans la stratégie de développement de la culture « digitale » des effectifs de la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes, qui compte justement parmi ses ambitions majeures pour l'année 2016.
Heureusement, il reste quelques mois à l'équipe pour mettre au point les détails de l'incubateur et les bonnes idées ne lui manquent certainement pas ! Un autre défi qu'elle devra affronter sera d'affirmer la viabilité d'une telle structure à l'écart de LA place financière hexagonale, mais je suis convaincu que cette particularité peut constituer un atout pour faire émerger une autre vision de la FinTech, moins focalisée sur les problématiques des grandes banques parisiennes et de leurs clients…
Information repérée grâce à Finexkap (merci !)
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