Entre l'émergence de la FinTech et la crainte d'une irruption des géants du web sur le marché, un autre scénario de rupture se dessine pour les banques : il suffirait de prolonger le concept des services financiers immergés dans les moments de vie du consommateur pour imaginer le développement d'offres dédiées par une nouvelle classe d'acteurs.
Dans un sens et sous une forme encore limitée, l'hypothèse est déjà d'actualité avec les initiatives des grands acteurs de la distribution, de Tesco Bank au compte C-Zam de Carrefour, par exemple. Il est vrai que dans ces cas précis, le principe du moment de vie tend à posséder un attrait limité. Tout le contraire des vacances, qui représentent une occasion très particulière (et propice aux changements), et sur lesquelles le spécialiste Thomas Cook veut justement positionner sa nouvelle solution [PDF], baptisée Sumo.
Pour concevoir une proposition de valeur qui s'inscrive dans son ADN et trouve un écho auprès de ses clients, le voyagiste à fait appel au Groupe Ferratum et son approche de « banque as a service ». Sur cette base, les deux partenaires ont créé une plate-forme proposant un compte bancaire multi-devises (assorti d'une éventuelle autorisation de découvert), une carte de débit et une option de transferts de personne à personne par SMS pour gérer les petites urgences entre amis ou dans la famille.
Avec des conditions présentés comme avantageuses (notamment sur le change), Thomas Cook peut ainsi accompagner les finances de ses clients pendant leurs voyages. Cependant, les projets de vacances ne se réduisent pas à l'intervalle entre le départ et le retour : la préparation aussi est importante. C'est la raison pour laquelle Sumo intègre en outre une gamme de produits d'épargne et un outil d'aide à la gestion de budget (quoique sa description n'augure guère de capacités très évoluées en la matière).
Dans un sens et sous une forme encore limitée, l'hypothèse est déjà d'actualité avec les initiatives des grands acteurs de la distribution, de Tesco Bank au compte C-Zam de Carrefour, par exemple. Il est vrai que dans ces cas précis, le principe du moment de vie tend à posséder un attrait limité. Tout le contraire des vacances, qui représentent une occasion très particulière (et propice aux changements), et sur lesquelles le spécialiste Thomas Cook veut justement positionner sa nouvelle solution [PDF], baptisée Sumo.
Pour concevoir une proposition de valeur qui s'inscrive dans son ADN et trouve un écho auprès de ses clients, le voyagiste à fait appel au Groupe Ferratum et son approche de « banque as a service ». Sur cette base, les deux partenaires ont créé une plate-forme proposant un compte bancaire multi-devises (assorti d'une éventuelle autorisation de découvert), une carte de débit et une option de transferts de personne à personne par SMS pour gérer les petites urgences entre amis ou dans la famille.
Avec des conditions présentés comme avantageuses (notamment sur le change), Thomas Cook peut ainsi accompagner les finances de ses clients pendant leurs voyages. Cependant, les projets de vacances ne se réduisent pas à l'intervalle entre le départ et le retour : la préparation aussi est importante. C'est la raison pour laquelle Sumo intègre en outre une gamme de produits d'épargne et un outil d'aide à la gestion de budget (quoique sa description n'augure guère de capacités très évoluées en la matière).
En résumé, Sumo peut se vanter d'être l'instrument financier idéal du vacancier. Assisté par une application unique, il lui propose en effet de mettre de côté, tout au long de l'année, l'argent nécessaire pour réaliser ses projets, de parcourir le catalogue de Thomas Cook, de procéder à ses réservations, puis de gérer ses dépenses en toute confiance durant son séjour, avec le matelas de sécurité du découvert, en cas de besoin.
À ce stade, la démarche demeure timide et paraît inaboutie. Il serait notamment facile d'envisager des synergies plus fortes entre le métier d'origine de Thomas Cook et ses services financiers, permettant de faire de ces derniers une évidence pour les voyageurs. Toujours est-il qu'elle esquisse un intéressant renversement de perspective par rapport aux habitudes, en substituant le « fournisseur d'expérience » à la banque comme l'intermédiaire privilégié des questions d'argent dans une relation déterminée.
Une telle approche pourrait-elle être généralisée, jusqu'à devenir un modèle dominant ? Après tout, la génération montante des offreurs de « banque as a service » est prête à répondre à l'opportunité. Il faudrait cependant que soient d'abord éliminées les frictions qu'introduirait inévitablement la multiplication des comptes spécialisés. Ce n'est pas impossible, si des acteurs (les mêmes ?) décident de s'emparer du sujet. Enfin, les consommateurs devront confirmer (ou non) leur appétence pour cette révolution…
À ce stade, la démarche demeure timide et paraît inaboutie. Il serait notamment facile d'envisager des synergies plus fortes entre le métier d'origine de Thomas Cook et ses services financiers, permettant de faire de ces derniers une évidence pour les voyageurs. Toujours est-il qu'elle esquisse un intéressant renversement de perspective par rapport aux habitudes, en substituant le « fournisseur d'expérience » à la banque comme l'intermédiaire privilégié des questions d'argent dans une relation déterminée.
Une telle approche pourrait-elle être généralisée, jusqu'à devenir un modèle dominant ? Après tout, la génération montante des offreurs de « banque as a service » est prête à répondre à l'opportunité. Il faudrait cependant que soient d'abord éliminées les frictions qu'introduirait inévitablement la multiplication des comptes spécialisés. Ce n'est pas impossible, si des acteurs (les mêmes ?) décident de s'emparer du sujet. Enfin, les consommateurs devront confirmer (ou non) leur appétence pour cette révolution…
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