La presse spécialisée s'est récemment fait l'écho d'une demande de brevet qui viserait à transformer les relevés de transactions du porte-monnaie mobile Samsung Pay en sujets de conversation sur les réseaux sociaux. Tout le monde semble avoir oublié que ce concept a déjà vécu quelques incarnations… qui n'ont jamais connu le succès…
Sans grande originalité, donc, le principe de Samsung Pay Story consisterait à proposer à l'utilisateur de l'application de paiement de partager ses achats instantanément avec ses amis ou avec la planète entière, sur Facebook, Twitter et autres plates-formes sociales… Pour préserver (un peu) la vie privée, le système laisserait, bien entendu, la liberté à chacun de déterminer les informations exactes qui seraient publiées, en offrant également la possibilité de les enrichir d'une photo, d'une note et (?) d'un commentaire.
Selon les observateurs, l'objectif principal de Samsung, s'il devait lancer un jour le service (ce qui n'est en rien une certitude), serait d'exploiter cette capacité de relais sur les réseaux sociaux afin de développer la notoriété et l'usage de sa solution de paiement, par effet viral. En prenant un peu de recul, il n'est pas interdit d'imaginer des hypothèses complémentaires, par exemple la création d'une plate-forme dédiée à la communauté des utilisateurs, qui pourrait même devenir un outil de recommandation de commerces.
Sans grande originalité, donc, le principe de Samsung Pay Story consisterait à proposer à l'utilisateur de l'application de paiement de partager ses achats instantanément avec ses amis ou avec la planète entière, sur Facebook, Twitter et autres plates-formes sociales… Pour préserver (un peu) la vie privée, le système laisserait, bien entendu, la liberté à chacun de déterminer les informations exactes qui seraient publiées, en offrant également la possibilité de les enrichir d'une photo, d'une note et (?) d'un commentaire.
Selon les observateurs, l'objectif principal de Samsung, s'il devait lancer un jour le service (ce qui n'est en rien une certitude), serait d'exploiter cette capacité de relais sur les réseaux sociaux afin de développer la notoriété et l'usage de sa solution de paiement, par effet viral. En prenant un peu de recul, il n'est pas interdit d'imaginer des hypothèses complémentaires, par exemple la création d'une plate-forme dédiée à la communauté des utilisateurs, qui pourrait même devenir un outil de recommandation de commerces.
Sur le papier, ces idées font sens, évidemment. C'est la raison pour laquelle elles ont été expérimentées par le passé, sous différentes formes, plus ou moins proches de celles de Samsung. Parmi les plus anciennes, on se souviendra peut-être de Swipely, qui, en 2010, créait justement son propre réseau social des paiements, tandis qu'American Express, la même année, proposait à ses porteurs de partager leurs emplettes sur FourSquare. Et force est de constater que toutes ont disparu sans laisser de traces.
La réalité, qui peut aussi être observée jusque dans les applications bancaires proposant d'annoter et d'illustrer les dépenses, est que les consommateurs – du moins dans les pays occidentaux (et il est plausible que Samsung vise plutôt l'Asie avec son brevet) – ne paraissent définitivement pas enclins à considérer la transaction de paiement comme un reflet agréable de leur expérience d'achat : je soupçonne qu'il subsiste une volonté inconsciente de maintenir une distance entre le moyen et la finalité de l'acte.
Certes, les échecs d'hier ne présagent pas de l'avenir des initiatives d'aujourd'hui. Cependant, la reproduction à l'identique des mêmes recettes n'incite pas à l'optimisme. Alors, si la tentation d'ancrer les opérations financières dans les réseaux sociaux est irrésistible, il faudra impérativement envisager des approches moins triviales, apportant une valeur concrète au consommateur (après tout, il sait parfaitement partager ses expériences sans aide extérieure). Et une compréhension profonde des comportements en jeu ne serait probablement pas inutile pour parvenir à un résultat efficace.
La réalité, qui peut aussi être observée jusque dans les applications bancaires proposant d'annoter et d'illustrer les dépenses, est que les consommateurs – du moins dans les pays occidentaux (et il est plausible que Samsung vise plutôt l'Asie avec son brevet) – ne paraissent définitivement pas enclins à considérer la transaction de paiement comme un reflet agréable de leur expérience d'achat : je soupçonne qu'il subsiste une volonté inconsciente de maintenir une distance entre le moyen et la finalité de l'acte.
Certes, les échecs d'hier ne présagent pas de l'avenir des initiatives d'aujourd'hui. Cependant, la reproduction à l'identique des mêmes recettes n'incite pas à l'optimisme. Alors, si la tentation d'ancrer les opérations financières dans les réseaux sociaux est irrésistible, il faudra impérativement envisager des approches moins triviales, apportant une valeur concrète au consommateur (après tout, il sait parfaitement partager ses expériences sans aide extérieure). Et une compréhension profonde des comportements en jeu ne serait probablement pas inutile pour parvenir à un résultat efficace.
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