La diversification de Venmo – qui, rappelons-le, n'était à l'origine qu'une application sociale de paiement entre amis (P2P) – se poursuit, toujours avec une logique implacable : quelques jours après le lancement de sa carte Mastercard, la jeune pousse devient maintenant l'un des moyens de paiement proposés aux utilisateurs d'Uber.
Comme toujours, la filiale de PayPal joue sur sa différence pour se faire une place dans ce nouvel univers et elle met donc en avant la promesse de partager facilement les dépenses, pour les trajets de VTC et pour les livraisons de repas (Uber Eats). Une fois Venmo sélectionné pour le règlement de ces services, lors de chaque commande passée, le demandeur peut demander à ses amis le remboursement de leur quote-part en quelques clics. Il dispose même d'emoticônes dédiées pour les messages associés.
Qu'il existe une possibilité native de répartir les frais entre plusieurs personnes au sein des applications d'Uber n'a heureusement pas constitué un frein à cette collaboration, pour une entreprise qui ne fait pas du paiement un cœur de cible stratégique – alors même qu'il représente évidemment un enjeu crucial pour son modèle – et qui cherche avant tout à simplifier la vie de ses clients. En l'occurrence, il s'agit d'accompagner une habitude bien établie, puisque, au cours de l'année écoulée, plus de 6 millions d'échanges d'argent réalisés dans Venmo citaient « Uber » dans leur description.
Comme toujours, la filiale de PayPal joue sur sa différence pour se faire une place dans ce nouvel univers et elle met donc en avant la promesse de partager facilement les dépenses, pour les trajets de VTC et pour les livraisons de repas (Uber Eats). Une fois Venmo sélectionné pour le règlement de ces services, lors de chaque commande passée, le demandeur peut demander à ses amis le remboursement de leur quote-part en quelques clics. Il dispose même d'emoticônes dédiées pour les messages associés.
Qu'il existe une possibilité native de répartir les frais entre plusieurs personnes au sein des applications d'Uber n'a heureusement pas constitué un frein à cette collaboration, pour une entreprise qui ne fait pas du paiement un cœur de cible stratégique – alors même qu'il représente évidemment un enjeu crucial pour son modèle – et qui cherche avant tout à simplifier la vie de ses clients. En l'occurrence, il s'agit d'accompagner une habitude bien établie, puisque, au cours de l'année écoulée, plus de 6 millions d'échanges d'argent réalisés dans Venmo citaient « Uber » dans leur description.
Cet aspect de la démarche est ce qui retient mon attention. En effet, telle que l'histoire est présentée, c'est en constatant le recours régulier et massif à son service pour gérer les partages de dépenses Uber que l'idée d'intégrer les deux outils serait née. Afin de la concrétiser, il ne restait qu'à convaincre le leader du VTC que sa propre option n'est pas au niveau des attentes de ses utilisateurs (et pas uniquement en raison de son coût de 25 cents par transaction), comme le démontrent les statistiques de Venmo.
Voilà un cas d'école pour tous les innovateurs, dans les institutions financières et ailleurs. La leçon tient en 3 étapes : utiliser les informations disponibles de manière à comprendre comment les clients utilisent réellement le produit mis à leur disposition, imaginer les possibilités d'optimisation et d'amélioration des principaux usages ainsi identifiés, implémenter une solution aussi fluide et transparente que possible. Quelle meilleure recette existerait-il pour répondre au mieux aux attentes des consommateurs ?
Voilà un cas d'école pour tous les innovateurs, dans les institutions financières et ailleurs. La leçon tient en 3 étapes : utiliser les informations disponibles de manière à comprendre comment les clients utilisent réellement le produit mis à leur disposition, imaginer les possibilités d'optimisation et d'amélioration des principaux usages ainsi identifiés, implémenter une solution aussi fluide et transparente que possible. Quelle meilleure recette existerait-il pour répondre au mieux aux attentes des consommateurs ?
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