Depuis que les autorités singapouriennes ont autorisé les banques à opérer des places de marché de biens et de services, DBS multiplie les initiatives : après les véhicules d'occasion et l'électricité, elle se lance maintenant dans l'immobilier, toujours avec les mêmes recettes. Pourrait-elle devenir un acteur crédible du e-commerce ?
Comme pour ses plates-formes précédentes, la banque a élaboré sa nouvelle « Property Marketplace » en collaboration avec des partenaires (deux dans un premier temps, un troisième étant déjà annoncé), spécialistes locaux des petites annonces immobilières. Elle accueille à la fois les candidats à l'achat et à la location – pour des propriétés mises sur le marché par des particuliers ou des agences – ainsi que les offreurs de biens, ceux-ci étant cependant redirigés vers le site existant d'un des opérateurs associés.
Également dans la même veine que pour son intrusion dans l'automobile, DBS veut procurer aux visiteurs un parcours complet et transparent dans la recherche de la résidence de leurs rêves. À ce stade, cette vision se traduit seulement par la présence d'un service extrêmement trivial d'estimation de la capacité d'achat du prospect, à partir duquel lui est proposé un accès direct aux biens correspondants et, naturellement, l'amorçage des démarches auprès de la banque en vue d'obtenir un financement.
Comme pour ses plates-formes précédentes, la banque a élaboré sa nouvelle « Property Marketplace » en collaboration avec des partenaires (deux dans un premier temps, un troisième étant déjà annoncé), spécialistes locaux des petites annonces immobilières. Elle accueille à la fois les candidats à l'achat et à la location – pour des propriétés mises sur le marché par des particuliers ou des agences – ainsi que les offreurs de biens, ceux-ci étant cependant redirigés vers le site existant d'un des opérateurs associés.
Également dans la même veine que pour son intrusion dans l'automobile, DBS veut procurer aux visiteurs un parcours complet et transparent dans la recherche de la résidence de leurs rêves. À ce stade, cette vision se traduit seulement par la présence d'un service extrêmement trivial d'estimation de la capacité d'achat du prospect, à partir duquel lui est proposé un accès direct aux biens correspondants et, naturellement, l'amorçage des démarches auprès de la banque en vue d'obtenir un financement.
L'ambition de la banque est d'aller beaucoup plus loin dans cette direction. Elle évoque notamment la possibilité de dématérialiser toutes les opérations requises, de la souscription d'un crédit à la conclusion d'une acquisition en passant par la signature d'un bail, ou encore l'intégration de services complémentaires, qui seront apportés par d'autres fournisseurs pour enrichir progressivement la place de marché : énergie, accès internet et télévision, rénovation, déménagement, entretien et nettoyage…
Afin de convaincre ces entreprises de rejoindre sa « Property Marketplace », DBS fait valoir un argument imparable : elle est la banque de la quasi-totalité de la population de Singapour (5 millions de clients pour un peu plus de 5,6 millions de résidents !), à qui elle va donc exposer directement leurs produits et services. Et elle pourrait aussi ajouter qu'elle bénéficie d'un niveau de confiance élevé auprès de la majorité d'entre eux.
Dans une certaine mesure, DBS semble vouloir répéter de la sorte l'histoire d'Amazon, qui, à partir de sa base de clientèle fidèle conquise d'abord sur sa librairie en ligne, a pu ensuite imposer une place de marché quasiment universelle. En introduisant une expérience client transparente de bout en bout (certes appréciable principalement sur des achats d'importance, tels que voitures et logements), elle apporte en outre une dimension qui rend son approche d'autant plus pertinente pour les consommateurs.
Afin de convaincre ces entreprises de rejoindre sa « Property Marketplace », DBS fait valoir un argument imparable : elle est la banque de la quasi-totalité de la population de Singapour (5 millions de clients pour un peu plus de 5,6 millions de résidents !), à qui elle va donc exposer directement leurs produits et services. Et elle pourrait aussi ajouter qu'elle bénéficie d'un niveau de confiance élevé auprès de la majorité d'entre eux.
Dans une certaine mesure, DBS semble vouloir répéter de la sorte l'histoire d'Amazon, qui, à partir de sa base de clientèle fidèle conquise d'abord sur sa librairie en ligne, a pu ensuite imposer une place de marché quasiment universelle. En introduisant une expérience client transparente de bout en bout (certes appréciable principalement sur des achats d'importance, tels que voitures et logements), elle apporte en outre une dimension qui rend son approche d'autant plus pertinente pour les consommateurs.
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