Après avoir révolutionné le paiement en ligne avec ses API ultra-simples à intégrer dans les sites de commerce en ligne, Stripe veut désormais appliquer les mêmes recettes à l'émission de cartes, afin de fournir aux entreprises un accès facile et immédiat à la création et la gestion d'instruments de paiement personnalisés, pour tous leurs besoins.
Forte de son héritage, l'offre Stripe Issuing (disponible en test privé, sur invitation, pour l'instant) repose naturellement sur une plate-forme d'API complète, destinée à prendre en charge tous les aspects du cycle de vie d'une carte : création, attribution, activation et désactivation, définition des autorisations (par montant, par devise, par catégories de commerçants… y compris sous forme dynamique, le cas échéant), suivi des transactions, production de rapports, support (pour remplacement, contestation d'opération…).
Le service permet de générer, sur les différents grands réseaux de paiement existants, aussi bien des cartes virtuelles – utilisables uniquement sur le web, mais qu'il est également possible d'ajouter aux porte-monnaie mobiles de type Apple Pay – que physiques (en plastique). Dans ce dernier cas, l'entreprise cliente peut (évidemment) choisir son visuel, mais il ne semble pas que cette option soit proposée à travers l'interface de création. Enfin, outre les API procurant un contrôle total, la gestion des cartes émises est aussi accessible sur le tableau de bord utilisateur habituel de Stripe.
Forte de son héritage, l'offre Stripe Issuing (disponible en test privé, sur invitation, pour l'instant) repose naturellement sur une plate-forme d'API complète, destinée à prendre en charge tous les aspects du cycle de vie d'une carte : création, attribution, activation et désactivation, définition des autorisations (par montant, par devise, par catégories de commerçants… y compris sous forme dynamique, le cas échéant), suivi des transactions, production de rapports, support (pour remplacement, contestation d'opération…).
Le service permet de générer, sur les différents grands réseaux de paiement existants, aussi bien des cartes virtuelles – utilisables uniquement sur le web, mais qu'il est également possible d'ajouter aux porte-monnaie mobiles de type Apple Pay – que physiques (en plastique). Dans ce dernier cas, l'entreprise cliente peut (évidemment) choisir son visuel, mais il ne semble pas que cette option soit proposée à travers l'interface de création. Enfin, outre les API procurant un contrôle total, la gestion des cartes émises est aussi accessible sur le tableau de bord utilisateur habituel de Stripe.
Une cible de cette nouvelle plate-forme peut éventuellement être constituée des acteurs dont le modèle repose directement sur l'émission de cartes (néo-banques, notamment), mais ce créneau est déjà visé par Marqeta, dont, apparemment, la technologie est ici à l'œuvre. Plus vraisemblablement, l'ambition première de Stripe est d'apporter une solution à toutes les petites entreprises (et d'abord parmi ses clientes actuelles) qui aimeraient se simplifier la vie en disposant d'un moyen facile de traiter leurs besoins spécifiques de paiement (par exemple pour les dépenses de leurs collaborateurs).
En effet, si la jeune pousse peut légitimement chercher à répliquer le succès qu'elle a rencontré dans son activité historique, en rendant quasiment trivial un processus autrefois complexe (de l'acceptation des paiements en ligne à l'émission de cartes, donc), elle se positionne ici sur un marché où une multitude d'opportunités existent mais restent inexploitées parce que les offres historiques destinées principalement à des institutions financières – accoutumées aux appels d'offres et aux délais de mise en œuvre de plusieurs mois – ne sont pas adaptées aux besoins d'une autre catégorie de clientèle.
En effet, si la jeune pousse peut légitimement chercher à répliquer le succès qu'elle a rencontré dans son activité historique, en rendant quasiment trivial un processus autrefois complexe (de l'acceptation des paiements en ligne à l'émission de cartes, donc), elle se positionne ici sur un marché où une multitude d'opportunités existent mais restent inexploitées parce que les offres historiques destinées principalement à des institutions financières – accoutumées aux appels d'offres et aux délais de mise en œuvre de plusieurs mois – ne sont pas adaptées aux besoins d'une autre catégorie de clientèle.
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