Grâce à l'explosion des usages d'internet dans le monde et l'extraordinaire développement des technologies d'analyse de données, une nouvelle génération d'établissements de crédit est en train de naître, capable de cibler des marchés considérés comme non profitables, car trop risqués, par les acteurs traditionnels.
C'est ainsi que des startups – telles que Kabbage, pour ne prendre qu'un exemple – exploitent la masse d'information qu'elles sont en mesure de capturer sur le web (sur les sites de e-commerce, les réseaux sociaux…) pour évaluer le risque de crédit que représentent les petites entreprises sollicitant un prêt ou une avance de trésorerie, et satisfaire leurs demandes même si elles n'ont aucun historique financier et que leurs banques leur tournent généralement le dos.
La chinoise Advanced Merchant Payments (AMP) fait partie de ces nouvelles entrantes, adoptant un positionnement original puisque son modèle économique consiste principalement à proposer sa solution aux institutions financières. Cette idée semble attirer l'attention : après avoir participé à 2 conférences Finovate (en Asie en 2013 et en Europe en 2014), elle vient coup sur coup d'être admise à l'incubateur FinTech Innovation Lab Asie-Pacifique et de parvenir en finale de la prestigieuse compétition Innotribe, organisée chaque année par Swift.
Basée à Hong Kong, la société est d'ores et déjà implantée aussi aux Philippines, à Singapour, au Royaume-Uni, et d'autres pays suivront prochainement. Elle affirme en effet pouvoir décliner sa technologie – combinant scoring classique et modèles d'analyse propriétaires basés sur des principes de micro-finance, une expérience de la gestion des paiements, une expertise dans le traitement de données et le calcul prédictif… – aussi bien dans les pays émergents que sur les marchés développés.
Dans tous les cas, elle établit d'abord une présence de fournisseur de crédit (sous différentes formes, du prêt simple au financement d'équipement, en passant par l'affacturage, entre autres), ce qui lui permet d'offrir différents modes de partenariat à ses clients institutionnels. Entre l'approche de référent – dans laquelle la banque reçoit une commission d'apport d'affaire pour chaque dossier transmis à (et géré par) AMP – et la plate-forme de traitement en marque blanche – opérant sous le contrôle exclusif de la banque – toutes les options sont envisageables.
Dans un contexte économique morose, dans lequel la croissance ne peut venir que de la création de nouveaux marchés, les institutions financières devraient être sensibles aux arguments d'AMP. Car, à défaut d'être capable de développer elles-mêmes ces nouvelles offres, un partenariat représente pour elles une solution rapide (et modulaire, en l'occurrence) leur permettant d'ouvrir le crédit aux entreprises qui en sont aujourd'hui tenues à l'écart. Il s'agit d'ailleurs du pari qu'a fait récemment BBVA Compass à travers son partenariat avec OnDeck, aux États-Unis.
C'est ainsi que des startups – telles que Kabbage, pour ne prendre qu'un exemple – exploitent la masse d'information qu'elles sont en mesure de capturer sur le web (sur les sites de e-commerce, les réseaux sociaux…) pour évaluer le risque de crédit que représentent les petites entreprises sollicitant un prêt ou une avance de trésorerie, et satisfaire leurs demandes même si elles n'ont aucun historique financier et que leurs banques leur tournent généralement le dos.
La chinoise Advanced Merchant Payments (AMP) fait partie de ces nouvelles entrantes, adoptant un positionnement original puisque son modèle économique consiste principalement à proposer sa solution aux institutions financières. Cette idée semble attirer l'attention : après avoir participé à 2 conférences Finovate (en Asie en 2013 et en Europe en 2014), elle vient coup sur coup d'être admise à l'incubateur FinTech Innovation Lab Asie-Pacifique et de parvenir en finale de la prestigieuse compétition Innotribe, organisée chaque année par Swift.
Basée à Hong Kong, la société est d'ores et déjà implantée aussi aux Philippines, à Singapour, au Royaume-Uni, et d'autres pays suivront prochainement. Elle affirme en effet pouvoir décliner sa technologie – combinant scoring classique et modèles d'analyse propriétaires basés sur des principes de micro-finance, une expérience de la gestion des paiements, une expertise dans le traitement de données et le calcul prédictif… – aussi bien dans les pays émergents que sur les marchés développés.
Dans tous les cas, elle établit d'abord une présence de fournisseur de crédit (sous différentes formes, du prêt simple au financement d'équipement, en passant par l'affacturage, entre autres), ce qui lui permet d'offrir différents modes de partenariat à ses clients institutionnels. Entre l'approche de référent – dans laquelle la banque reçoit une commission d'apport d'affaire pour chaque dossier transmis à (et géré par) AMP – et la plate-forme de traitement en marque blanche – opérant sous le contrôle exclusif de la banque – toutes les options sont envisageables.
Dans un contexte économique morose, dans lequel la croissance ne peut venir que de la création de nouveaux marchés, les institutions financières devraient être sensibles aux arguments d'AMP. Car, à défaut d'être capable de développer elles-mêmes ces nouvelles offres, un partenariat représente pour elles une solution rapide (et modulaire, en l'occurrence) leur permettant d'ouvrir le crédit aux entreprises qui en sont aujourd'hui tenues à l'écart. Il s'agit d'ailleurs du pari qu'a fait récemment BBVA Compass à travers son partenariat avec OnDeck, aux États-Unis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)