Que ce soit pour mieux gérer son budget ou pour lutter contre la fraude galopante, les solutions de pilotage en « temps réel » des cartes de paiement se développent rapidement dans le monde. L'offre de MasterCard en la matière, InControl, depuis longtemps déployée aux États-Unis, débarque désormais en France, chez LCL.
La banque dévoile en effet cette fonction pour la première fois à l'occasion du lancement de sa « Carte LCL Excellence ». Destinée aux professions libérales, cette nouvelle carte, positionnée sur le haut de gamme, intègre également deux autres services originaux, ciblant spécifiquement cette clientèle : secrétariat de remplacement et conciergerie disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le pilotage InControl qui nous intéresse ici est accessible aussi bien depuis le site web professionnel de LCL que depuis une application mobile dédiée.
En revanche, par rapport à la version qu'ont mise en œuvre les banques étrangères (notamment Citi, Citizens Bank…), les options proposées restent limitées. Il est en effet seulement possible de verrouiller les achats en ligne ou à l'étranger ainsi que de définir un seuil de dépense (supérieur à 50 euros) à partir duquel chaque transaction fait l'objet d'un SMS de notification. Point donc, entre autres, de choix des typologies de paiement ou catégories d'achat autorisées, bloquées ou soumises à un plafond.
La banque dévoile en effet cette fonction pour la première fois à l'occasion du lancement de sa « Carte LCL Excellence ». Destinée aux professions libérales, cette nouvelle carte, positionnée sur le haut de gamme, intègre également deux autres services originaux, ciblant spécifiquement cette clientèle : secrétariat de remplacement et conciergerie disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le pilotage InControl qui nous intéresse ici est accessible aussi bien depuis le site web professionnel de LCL que depuis une application mobile dédiée.
En revanche, par rapport à la version qu'ont mise en œuvre les banques étrangères (notamment Citi, Citizens Bank…), les options proposées restent limitées. Il est en effet seulement possible de verrouiller les achats en ligne ou à l'étranger ainsi que de définir un seuil de dépense (supérieur à 50 euros) à partir duquel chaque transaction fait l'objet d'un SMS de notification. Point donc, entre autres, de choix des typologies de paiement ou catégories d'achat autorisées, bloquées ou soumises à un plafond.
Difficulté opérationnelle du côté de MasterCard (sur l'identification des catégories fiables, peut-être) ou choix de prudence (excessive et/ou temporaire ?) de la part de LCL ? Impossible de comprendre à ce stade le pourquoi de ce minimalisme. Cependant, indépendamment de ces considérations, la démonstration est maintenant faite que les systèmes de paiement actuels permettent de suivre et, potentiellement, d'agir sur les transactions en (quasi) temps réel, en France comme partout ailleurs.
Les opportunités d'exploitation d'une telle capacité sont immenses et ne se limitent pas – comme c'est souvent le cas actuellement – aux cartes professionnelles. Quoi qu'en pensent les immobilistes qui ne voient le monde que par ce qu'il fut et non ce qu'il devient, les consommateurs seraient indubitablement preneurs d'information et de contrôle instantanés sur leurs achats, sous la forme, par exemple, d'une analyse des impacts sur leur budget et d'alertes en cas de dépenses « excessives »…
Les banques qui prétendent se rapprocher de leurs clients seraient bien inspirées de comprendre ces nouveaux besoins fondamentaux, en pleine évolution, et de commencer à leur offrir des réponses adaptées. Et une fois les barrières techniques levées, il n'y a plus d'excuse valable pour procrastiner…
Les opportunités d'exploitation d'une telle capacité sont immenses et ne se limitent pas – comme c'est souvent le cas actuellement – aux cartes professionnelles. Quoi qu'en pensent les immobilistes qui ne voient le monde que par ce qu'il fut et non ce qu'il devient, les consommateurs seraient indubitablement preneurs d'information et de contrôle instantanés sur leurs achats, sous la forme, par exemple, d'une analyse des impacts sur leur budget et d'alertes en cas de dépenses « excessives »…
Les banques qui prétendent se rapprocher de leurs clients seraient bien inspirées de comprendre ces nouveaux besoins fondamentaux, en pleine évolution, et de commencer à leur offrir des réponses adaptées. Et une fois les barrières techniques levées, il n'y a plus d'excuse valable pour procrastiner…
Information repérée grâce à A. Jaeger et R. Miralles (merci !)
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