Comme de nombreuses autres activités, le trading a depuis longtemps migré vers le web, où les plates-formes spécialisées sont désormais légion. Pour autant, les modèles n'ont pas réellement changé depuis l'époque du fax, du téléphone et des sociétés de courtage. Voilà donc bien un secteur mûr pour la révolution numérique !
Telle est en tous cas la promesse que porte la nouvelle venue « Robinhood ». Ses fondateurs, deux vétérans de Wall Street, sont partis du constat que la plupart des solutions existantes sont avant tout conçues pour des traders professionnels – ou, a minima, très actifs – donc à l'aise avec des services aux interfaces généralement lourdes et peu ergonomiques. Face à cette situation, ils ont donc fait le choix de rendre la bourse accessible aux populations jeunes, faisant leurs débuts sur les marchés.
Pour satisfaire cette ambition, Robinhood attaque le problème sous deux angles différents : une approche prioritairement (peut-être même exclusivement ?) mobile et un modèle économique totalement inédit, qui lui permet de rendre les transactions entièrement gratuites pour ses clients. Sur le premier point, la priorité de la startup est non seulement d'amener le portefeuille d'actions sur le smartphone qui figure au centre de la vie quotidienne de sa cible de clientèle mais également de faciliter au maximum le passage d'ordre (3 « clics » suffisent).
Cependant, le volet des coûts est vraisemblablement celui qui séduit le plus le demi-million de pré-inscrits (la solution est encore en beta privée, pour l'instant). Il est vrai que les frais et commissions habituellement facturés, – jusqu'à 10 dollars par opération, y compris sur les plates-formes en ligne – sont particulièrement dissuasifs pour des utilisateurs en herbe, qui souhaitent passer des petits ordres (pour des montants de l'ordre d'une centaine de dollars). Gratuité et absence de toute condition sur les transactions constituent donc le cœur de l'offre.
Telle est en tous cas la promesse que porte la nouvelle venue « Robinhood ». Ses fondateurs, deux vétérans de Wall Street, sont partis du constat que la plupart des solutions existantes sont avant tout conçues pour des traders professionnels – ou, a minima, très actifs – donc à l'aise avec des services aux interfaces généralement lourdes et peu ergonomiques. Face à cette situation, ils ont donc fait le choix de rendre la bourse accessible aux populations jeunes, faisant leurs débuts sur les marchés.
Pour satisfaire cette ambition, Robinhood attaque le problème sous deux angles différents : une approche prioritairement (peut-être même exclusivement ?) mobile et un modèle économique totalement inédit, qui lui permet de rendre les transactions entièrement gratuites pour ses clients. Sur le premier point, la priorité de la startup est non seulement d'amener le portefeuille d'actions sur le smartphone qui figure au centre de la vie quotidienne de sa cible de clientèle mais également de faciliter au maximum le passage d'ordre (3 « clics » suffisent).
Cependant, le volet des coûts est vraisemblablement celui qui séduit le plus le demi-million de pré-inscrits (la solution est encore en beta privée, pour l'instant). Il est vrai que les frais et commissions habituellement facturés, – jusqu'à 10 dollars par opération, y compris sur les plates-formes en ligne – sont particulièrement dissuasifs pour des utilisateurs en herbe, qui souhaitent passer des petits ordres (pour des montants de l'ordre d'une centaine de dollars). Gratuité et absence de toute condition sur les transactions constituent donc le cœur de l'offre.
Mais, naturellement, la jeune pousse ne peut être viable sans un modèle économique solide et il lui faut donc trouver d'autres sources de revenus. Et c'est sur ce plan que l'innovation s'exprime ici (brillamment) : selon un article de TechCrunch, grâce à son modèle d'efficacité opérationnelle, lui permettant de réduire drastiquement ses coûts, la société espère, entre autres, commercialiser ses services à d'autres startups dont l'activité repose sur le trading, via des APIs (« Interfaces de Programmation Applicative ») qu'elle mettra à leur disposition.
Malgré une certaine démocratisation, l'investissement en bourse reste largement réservé à une certaine élite (ou des intermédiaires), et a ainsi pu échapper, jusqu'à maintenant, à la disruption qui touche l'ensemble de la sphère financière. Robinhood vient heureusement secouer le marché, d'une part, en y introduisant la vision d'une nouvelle génération (ses fondateurs étant eux-mêmes jeunes) et, d'autre part, en bousculant les traditions qui y règnent de longue date, notamment en termes de tarification. Décidément, aucune niche n'est à l'abri de la révolution !
Malgré une certaine démocratisation, l'investissement en bourse reste largement réservé à une certaine élite (ou des intermédiaires), et a ainsi pu échapper, jusqu'à maintenant, à la disruption qui touche l'ensemble de la sphère financière. Robinhood vient heureusement secouer le marché, d'une part, en y introduisant la vision d'une nouvelle génération (ses fondateurs étant eux-mêmes jeunes) et, d'autre part, en bousculant les traditions qui y règnent de longue date, notamment en termes de tarification. Décidément, aucune niche n'est à l'abri de la révolution !
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