Parmi les attentes des consommateurs « numériques » encore rarement prises en compte par les institutions financières, la personnalisation des offres est probablement l'une des plus importantes. Avec sa nouvelle application mobile pour les étudiants, la filiale britannique de Santander montre une voie possible pour l'appréhender…
En dépit de sa cible particulière, la petite dernière, baptisée « SmartBank », vient simplement s'ajouter à l'application « traditionnelle » de la banque et les deux sont en fait disponibles pour tous les clients, selon leurs préférences personnelles. Il est vrai que sa conception a tout de même été pensée pour les étudiants. Ainsi, par exemple, au lieu des boutons d'accès aux services (consultation des opérations, virements…), l'utilisateur est accueilli par une visualisation graphique de son budget de la semaine en cours.
Fonctionnellement, le reste de la nouvelle application n'a pas beaucoup plus de prétentions : un mouvement du doigt permet à l'utilisateur de consulter le détail des transactions réalisées et récurrentes (à venir), à laquelle s'ajoute une répartition par catégorie (sorties, voyages, alimentation…), par type (achats par carte, retraits…) et par localisation, toujours pour la semaine. Une option de menu propose de réaliser un virement, une autre fournit un aperçu des tendances de dépenses par semaine ou par mois… Et c'est à peu près tout, du moins pour l'instant.
En dépit de sa cible particulière, la petite dernière, baptisée « SmartBank », vient simplement s'ajouter à l'application « traditionnelle » de la banque et les deux sont en fait disponibles pour tous les clients, selon leurs préférences personnelles. Il est vrai que sa conception a tout de même été pensée pour les étudiants. Ainsi, par exemple, au lieu des boutons d'accès aux services (consultation des opérations, virements…), l'utilisateur est accueilli par une visualisation graphique de son budget de la semaine en cours.
Fonctionnellement, le reste de la nouvelle application n'a pas beaucoup plus de prétentions : un mouvement du doigt permet à l'utilisateur de consulter le détail des transactions réalisées et récurrentes (à venir), à laquelle s'ajoute une répartition par catégorie (sorties, voyages, alimentation…), par type (achats par carte, retraits…) et par localisation, toujours pour la semaine. Une option de menu propose de réaliser un virement, une autre fournit un aperçu des tendances de dépenses par semaine ou par mois… Et c'est à peu près tout, du moins pour l'instant.
Cependant, ici, la richesse des fonctions mises en œuvre n'est pas le propos. Ce qu'il faut surtout retenir de l'initiative de Santander, c'est bien cette idée de fournir un outil dédié à un segment de clientèle spécifique. Partant du principe que, pour les consommateurs, notamment les plus jeunes qui sont visés par SmartBank, leur compte bancaire est matérialisé avant tout par l'application installée sur leur smartphone, celle-ci constitue nécessairement le premier objet de personnalisation.
La banque ne fait donc que pousser un peu plus loin le raisonnement qui veut que l'expérience utilisateur devienne progressivement le premier critère de différenciation des offres, avant même les produits et services vendus. Selon cette logique, lorsque, dans un avenir proche, le choix d'un établissement se fera principalement sur la qualité des logiciels mobiles, Santander, avec ses deux applications distinctes, pourra espérer séduire deux typologies de clientèles différentes.
Quelques banques (OCBC, BNZ…) ont, par le passé, créé des enseignes spécialisées, focalisées sur les besoins des jeunes, en leur offrant à la fois des solutions dédiées et des services en ligne conçus exclusivement pour eux. L'approche de Santander, beaucoup plus simple, représente peut-être une nouvelle manière d'aborder les exigences de personnalisation croissantes des consommateurs du XXIème siècle, quitte à devoir (certainement) la développer et l'enrichir par la suite…
La banque ne fait donc que pousser un peu plus loin le raisonnement qui veut que l'expérience utilisateur devienne progressivement le premier critère de différenciation des offres, avant même les produits et services vendus. Selon cette logique, lorsque, dans un avenir proche, le choix d'un établissement se fera principalement sur la qualité des logiciels mobiles, Santander, avec ses deux applications distinctes, pourra espérer séduire deux typologies de clientèles différentes.
Quelques banques (OCBC, BNZ…) ont, par le passé, créé des enseignes spécialisées, focalisées sur les besoins des jeunes, en leur offrant à la fois des solutions dédiées et des services en ligne conçus exclusivement pour eux. L'approche de Santander, beaucoup plus simple, représente peut-être une nouvelle manière d'aborder les exigences de personnalisation croissantes des consommateurs du XXIème siècle, quitte à devoir (certainement) la développer et l'enrichir par la suite…
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