À travers une vaste enquête, auprès de 1 400 décideurs d'entreprises couvrant 15 secteurs économiques sur les 5 continents, IBM tente d'identifier quelques caractéristiques distinctives des organisations qui parviennent le mieux à tirer profit des technologies émergentes pour développer leur activité et améliorer leurs résultats.
Aujourd'hui, les 4 tendances dont Gartner baptise la convergence le « Nexus des Forces » – mobile, social, analyse de données et cloud – sont universellement reconnues comme les principaux inducteurs de la révolution numérique. Hélas, dans beaucoup d'entreprises (40% d'entre elles), le déficit de talents et de compétences dans ces domaines perdure, à un niveau plus ou moins critique. Or, apparemment, c'est dans la manière de contourner cette difficulté que se joue la performance…
Ainsi, lorsque les chercheurs d'IBM étudient les solutions adoptées par les sociétés « meneuses » de l'innovation (« pacesetters »), c'est-à-dire les 27% d'organisations absolument convaincues que les technologies sont indispensables à leur succès et qui les mettent en œuvre plus tôt que leurs concurrentes, il s'avère qu'elles sont beaucoup plus enclines, pour ce faire, à s'appuyer sur des partenariats que les 54% de « suiveuses » et les 19% de « dilettantes » (« dabblers »).
Autre indicateur notable, ces « meneuses » sont largement ouvertes sur le monde extérieur et elles n'hésitent pas à faire appel à d'autres ressources que celles de leurs fournisseurs traditionnels (par exemple les SSII pour les développements informatiques). Elles recourent ainsi aux services de « développeurs citoyens » (les personnes – y compris en interne – qui créent des applications alors que ce n'est pas leur métier), de startups, de partenaires académiques ou encore de leurs propres clients.
Aujourd'hui, les 4 tendances dont Gartner baptise la convergence le « Nexus des Forces » – mobile, social, analyse de données et cloud – sont universellement reconnues comme les principaux inducteurs de la révolution numérique. Hélas, dans beaucoup d'entreprises (40% d'entre elles), le déficit de talents et de compétences dans ces domaines perdure, à un niveau plus ou moins critique. Or, apparemment, c'est dans la manière de contourner cette difficulté que se joue la performance…
Ainsi, lorsque les chercheurs d'IBM étudient les solutions adoptées par les sociétés « meneuses » de l'innovation (« pacesetters »), c'est-à-dire les 27% d'organisations absolument convaincues que les technologies sont indispensables à leur succès et qui les mettent en œuvre plus tôt que leurs concurrentes, il s'avère qu'elles sont beaucoup plus enclines, pour ce faire, à s'appuyer sur des partenariats que les 54% de « suiveuses » et les 19% de « dilettantes » (« dabblers »).
Autre indicateur notable, ces « meneuses » sont largement ouvertes sur le monde extérieur et elles n'hésitent pas à faire appel à d'autres ressources que celles de leurs fournisseurs traditionnels (par exemple les SSII pour les développements informatiques). Elles recourent ainsi aux services de « développeurs citoyens » (les personnes – y compris en interne – qui créent des applications alors que ce n'est pas leur métier), de startups, de partenaires académiques ou encore de leurs propres clients.
Et même s'il est question ici d'innovation technologique, l'implication des partenaires ne se limite pas à la conception et au développement de logiciels. Leurs contributions sont aussi importantes dans l'apprentissage, notamment lors d'expérimentations avec des nouvelles technologies (un bastion des « développeurs citoyens »), ou, à l'autre extrémité de l'échelle, dans la définition des orientations des départements informatiques (pour laquelle les startups et les clients sont particulièrement présents).
Ces stratégies semblent fonctionner puisque, selon les déclarations des répondants, les organisations « meneuses » auraient une probabilité 5 fois plus importante d'accélérer leurs cycles de création de nouveaux produits et services. Par ailleurs, bien que l'enquête n'en fasse pas état, il est vraisemblable que l'infusion de talents extérieurs dans les processus créatifs de l'entreprise a également des effets bénéfiques sur la qualité et la richesse de l'innovation ainsi générée…
Ces stratégies semblent fonctionner puisque, selon les déclarations des répondants, les organisations « meneuses » auraient une probabilité 5 fois plus importante d'accélérer leurs cycles de création de nouveaux produits et services. Par ailleurs, bien que l'enquête n'en fasse pas état, il est vraisemblable que l'infusion de talents extérieurs dans les processus créatifs de l'entreprise a également des effets bénéfiques sur la qualité et la richesse de l'innovation ainsi générée…
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