Les progrès technologiques sont tellement rapides qu'il est facile d'oublier combien ils participent à la transformation du monde qui nous entoure : comment imaginer en regardant un smartphone aujourd'hui qu'il offre une puissance équivalente à la capacité de calcul totale dont disposait une grande banque il y a quelques décennies ?
Or, les nouvelles applications – notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle – ne pourront se concrétiser et se démocratiser que si cette évolution constante se poursuit au même rythme. Malheureusement, les moyens connus et maîtrisés de rendre les ordinateurs plus puissants et plus rapides sont en passe d'atteindre leurs limites. A priori, le fait n'est pas particulièrement préoccupant dans la plupart des grandes entreprises, qui ont encore une marge de manœuvre suffisante, mais pour un acteur majeur du web tel que Google, la question va prochainement devenir critique.
La seule solution envisageable actuellement pour répondre à ce défi est d'imaginer des architectures de calculateurs radicalement différentes de celles qu'on connaît et qu'on utilise quotidiennement. L'une des principales voies explorées dans cette direction est celle de l'informatique quantique, qui reste néanmoins largement entourée d'incertitudes, voire de mystère. Quoi qu'il soit, et probablement faute de mieux, Google a choisi d'investir dans ce sujet de recherche pour éviter d'être pris au dépourvu lorsque le changement de génération atteindra son seuil d'inévitabilité.
Ainsi, après ses premières expérimentations avec les machines de D-Wave, dont il est toujours discuté si leur fonctionnement ressort réellement de la physique quantique, puis la confirmation des travaux engagés dans ce domaine avec la NASA, le groupe de recherche du géant du web annonce maintenant le recrutement d'une des équipes académiques les plus en pointe sur la mise au point de machines quantiques, afin d'instaurer une collaboration plus étroite entre les spécialistes du logiciel et du matériel.
Même si le succès n'est pas garanti et reste lointain, les enjeux de ces recherches sont colossaux pour Google. En effet, à l'heure où l'analyse de l'information et l'apprentissage automatique (« machine learning ») commencent à faire émerger les premières applications relevant d'une forme d'intelligence artificielle, les besoins en moyens de calcul risquent de connaître une accélération sans précédent. Sauf si l'informatique quantique – dont la théorie semble montrer qu'elle serait parfaitement adaptée à ce genre de thématique – tient ses promesses.
Et bien que les grandes utilisatrices d'informatiques que sont les institutions financières n'en soient pas totalement conscientes, elles devront bientôt réaliser que l'intelligence artificielle (au sens large) devient une discipline incontournable pour l'optimisation de la relation clientèle (qui les préoccupe au plus haut point) et qu'elles ne pourront éviter la révolution technique fondamentale qui se prépare. A défaut, elles verront échapper cette partie cruciale de leur métier – le contact client – chez Google et consorts…
Or, les nouvelles applications – notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle – ne pourront se concrétiser et se démocratiser que si cette évolution constante se poursuit au même rythme. Malheureusement, les moyens connus et maîtrisés de rendre les ordinateurs plus puissants et plus rapides sont en passe d'atteindre leurs limites. A priori, le fait n'est pas particulièrement préoccupant dans la plupart des grandes entreprises, qui ont encore une marge de manœuvre suffisante, mais pour un acteur majeur du web tel que Google, la question va prochainement devenir critique.
La seule solution envisageable actuellement pour répondre à ce défi est d'imaginer des architectures de calculateurs radicalement différentes de celles qu'on connaît et qu'on utilise quotidiennement. L'une des principales voies explorées dans cette direction est celle de l'informatique quantique, qui reste néanmoins largement entourée d'incertitudes, voire de mystère. Quoi qu'il soit, et probablement faute de mieux, Google a choisi d'investir dans ce sujet de recherche pour éviter d'être pris au dépourvu lorsque le changement de génération atteindra son seuil d'inévitabilité.
Ainsi, après ses premières expérimentations avec les machines de D-Wave, dont il est toujours discuté si leur fonctionnement ressort réellement de la physique quantique, puis la confirmation des travaux engagés dans ce domaine avec la NASA, le groupe de recherche du géant du web annonce maintenant le recrutement d'une des équipes académiques les plus en pointe sur la mise au point de machines quantiques, afin d'instaurer une collaboration plus étroite entre les spécialistes du logiciel et du matériel.
Même si le succès n'est pas garanti et reste lointain, les enjeux de ces recherches sont colossaux pour Google. En effet, à l'heure où l'analyse de l'information et l'apprentissage automatique (« machine learning ») commencent à faire émerger les premières applications relevant d'une forme d'intelligence artificielle, les besoins en moyens de calcul risquent de connaître une accélération sans précédent. Sauf si l'informatique quantique – dont la théorie semble montrer qu'elle serait parfaitement adaptée à ce genre de thématique – tient ses promesses.
Et bien que les grandes utilisatrices d'informatiques que sont les institutions financières n'en soient pas totalement conscientes, elles devront bientôt réaliser que l'intelligence artificielle (au sens large) devient une discipline incontournable pour l'optimisation de la relation clientèle (qui les préoccupe au plus haut point) et qu'elles ne pourront éviter la révolution technique fondamentale qui se prépare. A défaut, elles verront échapper cette partie cruciale de leur métier – le contact client – chez Google et consorts…
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