Née en 2019 avec l'idée simple – et déjà répandue – de proposer aux salariés d'accéder à leur rémunération au fil des heures travaillées, Minu a rapidement embrassé une vision beaucoup plus vaste de sa mission, en profitant au passage d'une évolution réglementaire favorable à son ambition générique d'œuvrer pour le bien-être des employés.
Les conséquences de la crise sanitaire sur la perception de leur situation professionnelle ont, comme partout sur la planète, entraîné de profondes remises en question, qui ont, à leur tour, convaincu les entreprises de prendre plus grand soin des attentes de leurs forces vives. Mais le Mexique se trouve également être un des seuls pays du monde où une législation récente, connue sous le petit nom de NOM 35, leur impose en outre de surveiller le stress de leurs effectifs et de mettre en place des moyens de le soulager.
Pour Minu, qui, dans un premier temps, cherchait à apporter une réponse aux difficultés récurrentes des quelques 80% de la population locale (sur)vivant de jour de paye en jour de paye, une telle opportunité était impossible à manquer, puisque parfaitement alignée avec son objectif de contribuer par tous les biais possibles à l'amélioration des conditions d'existence et de la sérénité des citoyens, qu'il s'agisse d'intervenir sur leurs finances personnelles, sur leur santé, sur leurs protections ou sur tout autre domaine.
À la convergence de ces différents critères, la jeune pousse a progressivement assemblé un catalogue (étoffé) d'avantages à l'intention des salariés, dont tous ont pour vocation de concourir à leur plénitude. Elle le met à la disposition, en totalité ou par composants unitaires, des sociétés désireuses de marquer clairement leur préoccupation vis-à-vis de la santé physique et mentale de leurs collaborateurs, au bénéfice, bien sûr, de leur attractivité et de leur capacité de fidélisation. Et, ce faisant, elles obtiennent automatiquement la garantie de conformité avec les exigences du texte NOM 35.
Les inquiétudes liées à l'argent représentant une fraction importante des angoisses du quotidien, les outils financiers sont prédominants dans la palette déployée : outre le salaire à la demande, sont également inclus des petits prêts à taux modéré, des comptes d'épargne à haute rentabilité, des programmes éducatifs… et des rabais dans une sélection d'enseignes. La santé constitue un autre poste majeur, avec des consultations à distance ou face à face, des séances de remise en forme ou de méditation…, qui s'étend plus largement vers l'assurance, depuis les accidents jusqu'aux obsèques.
Stimulée par la conjoncture spécifique à son marché d'origine, Minu prend une voie originale mais extraordinairement prometteuse. D'une part, en rebondissant bien au-delà du concept de l'avance de rémunération, dont les débouchés potentiels sont effectivement un peu étroits. D'autre part, en combinant une approche financière avec une perspective à la fois ouverte sur d'autres sujets et fortement recentrée sur les besoins essentiels des consommateurs, en l'occurrence autour de leur bien-être. Ou comment envisager une démarche « beyond banking » avec une focalisation aiguë sur le client.
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