Un peu plus de deux ans après le déploiement de Life Plan, Bank of America se flatte de son indéniable succès auprès de sa clientèle et démontre ainsi avec brio les bénéfices concrets qu'il est possible de tirer d'une approche de planification financière « digitale » personnalisée, du point de vue de la banque comme de celui des consommateurs.
Pour mémoire, l'outil, intégré au cœur des plates-formes de banque en ligne et mobile de l'établissement, propose à ses utilisateurs de sélectionner leurs grands objectifs budgétaires, du pilotage des dépenses à la préparation de la retraite en passant par la résorption de la dette étudiante et l'organisation d'un voyage de rêve (par exemple), puis d'en définir les priorités respectives, de manière à obtenir des recommandations opérationnelles régulières permettant de les atteindre plus rapidement.
Depuis ses débuts, Life Plan a conquis plus de 10 millions d'utilisateurs, parmi les 60 et quelques millions de clients particuliers que sert Bank of America aux États-Unis. Résultat encore plus intéressant, bien qu'il faille le considérer avec précaution car il n'autorise aucune comparaison objective avec la population générale, ces adeptes auraient accumulé un total de 55 milliards de dollars sur leurs comptes, vraisemblablement encouragés, au moins dans une certaine mesure, par les conseils reçus au fil du temps.
Incidemment, la communication de la banque procure également une excellente occasion d'analyser les préoccupations majeures des américains à l'orée de l'année 2023. Sans surprise dans la période actuelle d'inflation et de crise du pouvoir d'achat, la maîtrise du budget et les premiers pas dans l'épargne constituent la cible choisie par le plus grand nombre (33%), suivie par l'amélioration du crédit et diverses catégories de projets à plus ou moins long terme, entre achat d'habitation et voyage (qui revient en force).
Dans un autre registre, la répartition des usagers de Life Plan offre aussi son lot d'enseignements. Tout d'abord, les jeunes (jusqu'à environ 40 ans) sont naturellement les plus attirés par la solution, puisqu'ils représentent 63% de l'ensemble. Plus étonnant, les clients hispanophones sont environ deux fois plus susceptibles de se prêter au jeu que la moyenne globale. Peut-être existe-t-il un facteur culturel qui mériterait d'être approfondi ? Enfin, parce que le dispositif se veut résolument hybride, les interactions automatisées ont déclenché 2,3 millions de prises de rendez-vous avec un spécialiste.
En dépit des innombrables signaux qui, comme ceux partagés par Bank of America, prouvent toute la valeur que recèle un véritable accompagnement de proximité dans les applications web et mobiles, les initiatives du genre restent extrêmement rares à ce jour. Il n'est pourtant pas uniquement question d'œuvrer de manière désintéressée au bien-être financier des consommateurs : celui-ci est directement associé à une relation renforcée et un recours plus soutenu aux produits y contribuant… donc des revenus en hausse.
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