Parmi plusieurs évolutions autour de sa plate-forme de "cloud", Microsoft a annoncé, lors de sa conférence PDC 2010 (destinée aux développeurs), Windows Azure DataMarket, une place de marché pour des collections de données, dont le modèle reprend les éléments qui ont fait le succès des AppStores pour les applications mobiles.
L'idée du DataMarket n'est pas totalement nouvelle puisqu'elle était déjà esquissée par des initiatives telles que les "Public Data Sets" d'Amazon ou le "Public Data Explorer" de Google. Cependant, là ou ses illustres prédécesseurs s'arrêtaient aux données publiques exposées "artisanalement", Microsoft apporte une approche plus large, ouverte aux données publiques et commerciales, et plus "industrielle".
Comme toute place de marché, l'objectif de DataMarket est de devenir le point central des échanges entre des fournisseurs de données et des clients à la recherche de ces données. Les premiers ont à leur disposition une plate-forme de vente qui leur permet de commercialiser leurs collections simplement et de manière sécurisée. Les seconds ont accès à une offre large, dont la qualité a été vérifiée (la publication est soumise à l'approbation de Microsoft) et utilisable facilement.
C'est ce dernier point qui sera certainement le plus important pour les utilisateurs : les données sont toutes exposées au format standard OData (Open Data Protocol). De plus, Microsoft offre des extensions pour Excel et pour ses outils de développement (Visual Studio) pour en simplifier encore l'exploitation.
Pour son lancement, DataMarket propose une sélection encore réduite de collections de données, comprenant par exemple les informations publiques du gouvernement américain (data.gov) et de la banque mondiale, des données sur le marché immobilier (Zillow.com), des statistiques géographiques (ESRI)... Démarrage en douceur, donc, et l'avenir nous dira si ce modèle de place de marché va réellement décoller.
Il n'en reste pas moins que le concept devrait séduire plus d'un client. Dans un monde où l'analyse des données devient cruciale et où les facteurs extérieurs influent de plus en plus sur l'activité de l'entreprise, la capacité à combiner les données internes et externes pour mieux percevoir les tendances, les risques et les opportunités est un impératif. Les options disponibles aujourd'hui, par exemple l'acquisition "au coup par coup" de bases de données, ont des limites évidentes (dont la difficulté à les exploiter, les coûts et les pertes de temps engendrés...), qu'une place de marché unifiée pourrait aisément éliminer.
Et, pour se projeter un peu plus loin, pourquoi ne pas imaginer que les banques et les compagnies d'assurance, qui disposent d'un gisement d'information particulièrement riche dont elles pourraient tirer profit, ne deviennent à leur tour des fournisseurs de données ?
L'idée du DataMarket n'est pas totalement nouvelle puisqu'elle était déjà esquissée par des initiatives telles que les "Public Data Sets" d'Amazon ou le "Public Data Explorer" de Google. Cependant, là ou ses illustres prédécesseurs s'arrêtaient aux données publiques exposées "artisanalement", Microsoft apporte une approche plus large, ouverte aux données publiques et commerciales, et plus "industrielle".
Comme toute place de marché, l'objectif de DataMarket est de devenir le point central des échanges entre des fournisseurs de données et des clients à la recherche de ces données. Les premiers ont à leur disposition une plate-forme de vente qui leur permet de commercialiser leurs collections simplement et de manière sécurisée. Les seconds ont accès à une offre large, dont la qualité a été vérifiée (la publication est soumise à l'approbation de Microsoft) et utilisable facilement.
C'est ce dernier point qui sera certainement le plus important pour les utilisateurs : les données sont toutes exposées au format standard OData (Open Data Protocol). De plus, Microsoft offre des extensions pour Excel et pour ses outils de développement (Visual Studio) pour en simplifier encore l'exploitation.
Pour son lancement, DataMarket propose une sélection encore réduite de collections de données, comprenant par exemple les informations publiques du gouvernement américain (data.gov) et de la banque mondiale, des données sur le marché immobilier (Zillow.com), des statistiques géographiques (ESRI)... Démarrage en douceur, donc, et l'avenir nous dira si ce modèle de place de marché va réellement décoller.
Il n'en reste pas moins que le concept devrait séduire plus d'un client. Dans un monde où l'analyse des données devient cruciale et où les facteurs extérieurs influent de plus en plus sur l'activité de l'entreprise, la capacité à combiner les données internes et externes pour mieux percevoir les tendances, les risques et les opportunités est un impératif. Les options disponibles aujourd'hui, par exemple l'acquisition "au coup par coup" de bases de données, ont des limites évidentes (dont la difficulté à les exploiter, les coûts et les pertes de temps engendrés...), qu'une place de marché unifiée pourrait aisément éliminer.
Et, pour se projeter un peu plus loin, pourquoi ne pas imaginer que les banques et les compagnies d'assurance, qui disposent d'un gisement d'information particulièrement riche dont elles pourraient tirer profit, ne deviennent à leur tour des fournisseurs de données ?
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