En application d'une nouvelle réglementation adoptée par la Commission Européenne, les questionnaires de qualification préliminaires à un investissement devront, à partir d'août prochain, inclure une évaluation de la sensibilité aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). NeuroProfiler est déjà prête.
Fidèle à sa mission de toujours, la jeune pousse a développé ESGprofiler selon ses principes de finance comportementale. Au lieu de soumettre des questions explicites (« vous inquiétez-vous de l'impact de votre portefeuille sur le climat ? »), dont les réponses sont automatiquement entachées de biais nuisibles à la cible réelle visée, elle élabore un parcours ludique, où l'utilisateur se voit confronté à des situations concrètes (bien qu'hypothétiques), sur lesquelles il est appelé à exprimer son ressenti, presque instinctif : « comment répartiriez-vous votre capital entre une entreprise de l'économie circulaire et un spécialiste de la préservation des écosystèmes marins ? ».
Les bénéfices d'une telle approche sont doubles. D'une part, le format retenu permet de rendre cette partie délicate d'une entrée en relation moins rébarbative et donc moins propice aux abandons prématurés. D'autre part, le résultat obtenu est plus objectif et beaucoup plus susceptible de correspondre à la nature profonde de l'investisseur. Dans le cas présent, l'enjeu est de pouvoir proposer un produit aligné au mieux avec les préférences identifiées et ainsi assurer une plus grande satisfaction à long terme.
Sur ce plan, NeuroProfiler prend soin, lors de son déploiement, d'adapter sa solution au catalogue de son client, de manière à optimiser ces correspondances. Grâce à ce niveau de personnalisation, qui facilite la remise en contexte pour les consommateurs, elle peut afficher des retours d'expérience percutants, citant par exemple une augmentation de 30% des ventes de produits ESG, en parfaite adéquation avec les préoccupations montantes de la population vis-à-vis de la destination de son épargne.
Selon les observations de ses concepteurs, ESGprofiler joue également un rôle pédagogique, d'autant plus apprécié que nombreuses sont les personnes qui s'estiment mal informées sur l'investissement durable, souvent présenté sous un angle réglementaire farci de jargon incompréhensible. À travers son traitement par cas pratiques, qui est aussi développé au sein d'un module complet dédié à l'éducation financière, l'outil autorise aussi une première découverte des différentes facettes de la thématique.
À l'instar de l'appétence au risque, les facteurs environnementaux et sociaux encadrés par le nouveau texte seront abordés sous deux perspectives distinctes par les acteurs du secteur. Il y aura ceux qui se contentent d'en respecter la lettre et il y aura ceux qui cherchent en plus à en appréhender l'esprit. Les premiers le prendront uniquement comme une contrainte, dont ils reporteront sans états d'âme la lourdeur sur leurs clients. Les seconds y trouveront une opportunité (des startups l'ont d'ailleurs mis en œuvre sans attendre) et gagneront encore quelques points de confiance… et de performance…
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