Prenez, d'un côté, les applications qui tentent de vous convaincre de faire de l'exercice régulièrement et, de l'autre, les outils qui veulent vous aider à maîtriser le temps que vous perdez sur l'écran de votre smartphone. Mélangez les deux et vous obtenez Steppin dont l'ambition est ainsi d'améliorer votre bien-être général.
Concrètement, une fois que vous avez installé son logiciel sur votre appareil et établi vos paramètres personnels, vous ne pourrez plus accéder aux applications les plus addictives, qui vous entraînent dans une spirale de consultation décérébrée sans fin, qu'à la condition préalable d'avoir effectué un certain nombre de pas, leur total déterminant même la durée de votre immersion dans le trou noir de l'internet mobile.
Naturellement, l'adoption de la solution repose exclusivement sur la volonté individuelle. Elle autorise donc chacun à fixer ses règles, plus ou moins permissives, à tous les niveaux. Il est d'abord possible de choisir les applications qui seront bloquées : réseaux sociaux pour les uns, jeux ou vidéos pour les autres, par exemple. D'autre part, l'effort nécessaire pour obtenir une minute d'accès est configuré librement.
Vous pourrez aussi décider de remettre les compteurs à zéro quotidiennement, de manière hebdomadaire ou jamais, selon vos préférences. Enfin, pour ceux qui auraient trop de difficultés à accepter le sevrage imposé (ou en cas d'urgence ?), un mécanisme permet d'outrepasser le verrouillage occasionnellement. Cependant, dans ce cas, la tricherie est enregistrée et rappelée à l'utilisateur afin de le culpabiliser (un peu).
Il est désormais notoire que le temps d'écran des consommateurs – surtout, mais pas uniquement, chez les jeunes générations – est un important facteur de stress et de malaise, notamment lorsqu'il porte sur les médias sociaux. Steppin apporte donc un double bénéfice, pour la santé physique et mentale, en encourageant simultanément les personnes à bouger plus et à consommer moins de contenus « digitaux ».
L'idée pourrait peut-être intéresser les assureurs, en particulier ceux qui, pendant un temps (apparemment plus ou moins révolu) proposait des programmes d'incitation à la marche à pied (avec récompenses, pour les plus séduisants) et ceux qui incluent des prestations de relaxation, de yoga… Leur conviction de l'impact positif du bien-être des assurés sur leur modèle économique devrait représenter un argument de poids.
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